The good old dayoutfit ||   @Llewelyn Jin Hyun

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Tu marchais dans les couloirs comme si l’université t’appartenait. T’avais cet orgueil typique de la famille Lee. De ceux qui se croyaient au-dessus des autres et qui ne laissaient personne les atteindre. Tu vivais bien sur ton Mont Olympe, à observer les petites fourmis travailler. Tu pensais avoir le monde à tes pieds. C’était ce qu’on t’avait toujours laissé croire. T’étais pas doué pour te mêler aux autres. C’était probablement pour cette raison, que t’avais pas d’amis ici. T’en avais pas besoin quand t’avais des subornés pour obéir à chacun de tes ordres. T’étais un « fils de ». Un statut qui te donnait tous les droits. Le monde était régi par l’argent, tu l’avais vite compris. Voilà pourquoi tu faisais ce qu’on attendait de toi, pour continuer cette vie facile. T’étais pas du genre à faire des efforts. A te battre pour obtenir ce dont t’avais besoin. Tout te tombait entre les mains. Alors pourquoi t’acharner ?

T’avais ce sourire de crétin arrogant constamment accroché aux lèvres et rien ne pourrait l’effacer. Tu savais encaisser les remarques et les insultes. Tu savais tout aussi bien les rendre. On ressentait ton égo démesuré dans ta démarche et cette assurance que tu dégageais. Tu doutais pas. Jamais. Un cocktail qui faisait de toi un être insupportable et méprisable. Pourtant, t’avais pas un mauvais fond. T’étais déconnecté d’une réalité qui ne te concernait pas. Et seuls tes semblables pouvaient comprendre cet univers dans lequel t’avais grandi. Tu traversais un couloir, ta grosse veste sur tes épaules et ton sac balancé nonchalamment sur ton épaule. T’étais persuadé d’avoir reconnu une silhouette. L’esquisse d’un visage. Tu pressais le pas pour rattraper celui que tu croyais connaître. « Hyung ?? Est-ce que c’était lui ? Celui que t’admirais gamin ? Ce garçon rencontré en Angleterre qui était parti trop tôt. « Hyung, c’est toi ?? » Llewelyn Jin Hyun.

The good old dayoutfit ||   @Lee Hanja

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Il avait toujours été attentif aux sonorités et déhanchements humains, surtout à un certain âge où les falsifications et les arrangements sont palpables. Celle de l’adolescence, entouré par ces ribambelles sur lesquelles ses rétines s’abaissent et contemplent les réactions, les agissements pour se former dans le coffre de l’acceptation. La vie de celui-ci n’est aucunement la vie de celle-là et accumulez les détails de chacun vont permettre d’en connaitre une façade et non une vérité. Néanmoins, certains ravivent la mémoire et offre la surprise d’un passif enterré. « Hanja. Quel plaisir de te revoir. ». Jeunesse escarpée aux contrées anglophones, sous les jupons et les croix où les regards incisifs étaient comme un criminel aux yeux de la loi. Le sourire s’aiguise et la distance s’amenuise.

« Cela fait de longues années. Qu’étudies-tu ici ? ». Sincérité sans pragmatique, ni même jugement ou critique. Pas avec Llewelyn, dont le nom se susurre davantage que son prénom, oublié dans les tréfonds des souvenirs vivaces. Observant son interlocuteur, la biographie simpliste d’un univers commun qu’est l’opulence et l’assurance d’un futur engagé. L’analyse est aisée et n’apprend absolument rien sur les deux vagabonds autour des travailleurs acharnés qui doutent d’une réussite et d’une stabilité. Eux choisissent et peuvent se permettre des écarts, loin des autres mal définis et cherchant une élaboration soigneuse de leur vie. « Je suis vacataire en philosophie, bien que je prête parfois assistances à des cours de littératures. ».

Sa plus grande passion, détenue par feu son beau-père et grand homme qu’était Alaric. « As-tu un moment pour que l’on puisse discuter ? Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes pas vus. ». Et il le sait, Llewelyn n’est plus le même. Le calme et la prose, loin de sa voix et son charme faisant rougir les bonnes sœurs de colère dans ce pensionnat dans lequel ils ont pu entrevoir une parcelle de la vie, mais nullement complète.