Champagne & Sunshine song || outfit
 @White Loukas

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Tu mettais les pieds dans ce club parce qu’il appartenait à ton meilleur ami et que tu pouvais toujours trouver une échappatoire quand tu refusais de finir la nuit avec un inconnu. Tu te sentais en sécurité ici, mais Noah, il ne t’honorait pas de sa présence ce soir. Alors tu décidais de ne pas trop boire. Surtout quand tu venais d’avaler deux pilules pour calmer les angoisses et les souvenirs douloureux qui remontaient à la surface. Si tu voulais rentrer chez toi sans laisser ta moto dormir dehors, t’avais plutôt intérêt à te montrer raisonnable. Tu savais même pas ce que tu venais chercher ici. Un moyen de tromper ton esprit, de laisser enterrer le passé. Ces démons que t’avais foutu dans un placard mais qui grattaient de plus en plus fort à la porte. Un passé comme un fantôme dont les chaines ne cessaient de tinter.

Un verre. Juste un verre. T’avais plus d’obligations maintenant que t’avais rendu ton insigne et ton arme. Plus besoin de rester sur tes gardes. Abandonner ton rêve, c’était la chose la plus difficile à accepter. Le sang sur tes mains. La détresse que t’avais pas su déceler dans des yeux trop bleus. Des yeux qui hurlaient une souffrance trop lourde pour un si jeune âge. Toutes les atrocités que t’avais vu restaient encrées dans un coin de ta mémoire. Tu commandais une bière légère pour rester maître de ton corps. Maître des pensées qui prenaient trop souvent le contrôle de ton existence.

Près du bar, ton regard glissait sur les autres clients. Si tu dégageais une certaine douceur et gentillesse, ton sourire dissimulait certains secrets. Tu cherchais pas de relation. Ni d'une nuit de tendresse. T'étais là pour évacuer la frustration accumulée. Un besoin de punir ton impuissance, d'alléger cette culpabilité qui te collait à la peau. Et tes yeux, ils croisent ceux d'un autre.

Champagne & Sunshine song || outfit
 @White Loukas

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Il n'y a pas un soir où il ne sort pas, cet enfant turbulent qui aime le goût du risque et celui de l'alcool. Des soirées courtes, mais jamais seul. Loukas n'a jamais cherché l'amour, parce que personne n'a su lui inspirer ce genre de besoin, d'envie, de désir. La seule chose qu'il affectionne quand il se permet ce genre de soirée, c'est de trouver un gars avec qui partager sa nuit. Sans prise de tête, peu importe les intentions de l'un ou de l'autre. Ça lui arrive aussi de sortir pour s'amuser simplement, avec des amis ou des connaissances, mais sans vouloir quelqu'un pour l'accompagner jusqu'au petit matin. Ce soir, sans aucun regret, le blond n'a rejoint aucun ami. Il est là pour lui-même, pour se permettre de bouger et d'être libre... Et peut-être parce qu'il souhaitait trouver le gars de la dernière fois, le grand boss.

Pas de Noah. Le garnement ne va pas chouiner sur cette absence, il finira bien par lui tomber dessus une prochaine fois. Ce qui le laisse à vagabonder dans le bar, un verre à la main. Il papillonne joyeusement, en évitant de percuter des innocents sur sa route. Loukas s'est déjà enfilé un verre de vodka, ayant la main trop légère sur la boisson. Ça ne l'aide pas vraiment à être plus jovial, ce gamin est né avec l'audace et le culot comme premières qualités. Personne ne sait d'où ça lui vient, ni comment il a pu en arriver-là. Sa mère n'est pas à Séoul pour le surveiller, une raison supplémentaire pour se lâcher pleinement.

Son verre se vide trop vite à son goût, le forçant à revenir vers le comptoir pour commander. Le barman le reconnaît aisément pour ses nombreuses visites, il ne s'inquiète même plus de l'allure à laquelle il flingue ses verres, ni des mélanges d'ailleurs. Vodka, whisky, gin, etc. Il n'a pas de limites sur le nom des bouteilles ou la quantité dans son verre. Son corps échoue sur le comptoir, un grand sourire aux lèvres. Le blondinet réclame un autre truc à boire, se fichant du choix sélectionné par le barman. Pendant qu'il lui prépare, son regard dérive et croise un visage qu'il ne connaît pas. Loukas, c'est s'approcher de n'importe qui comme si c'était son ami, et c'est ce qu'il fait avec cet homme. ‟ Salut. Vous êtes seul ? Je peux trinquer avec vous ? „ Dit-il en levant son verre, une esquisse innocente sur les lippes.