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Wons : 456
Age : 27
Emploi/études : Officiellement violoniste, officieusement rockeuse.
Lieu d'habitation : Namdonggu, dans la villa familiale
Icônes :
Citation : set me free
Aes :
beauty & the beast
et dans la tempête,
tu danses.
et dans la tempête,
tu danses.
Pseudo : Astr'lunair
Pronoms : She/elle
Avatar : Sana [Twice]
DC : Jang Ma Eum ;; Song Attis ;; White Loukas ;; Han Dok Ja ;; Kim Freya
Nae Hayan Jadu
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dissonance
@Lin Tao Fen
song || outfit
Le son est discordant, il sonne faux dans les oreilles de la violoniste. Les doigts crispés sur le manche de son instrument, l'archer tremblant sous la pression qu'elle cherche encore à retenir. Les mots de son meilleur ami tournent en boucle dans sa psyché. Pourquoi tu ne coupes pas les ponts avec ta famille ? Comme si c'était facile de détruire un lien qui dure depuis vingt-sept foutues années. Plus qu'un lien ou une relation, c'est tout un monde qu'elle devra réduire à néant. Les réminiscences de son aînée, le moindre souvenir contenant son sourire et ses douces paroles. Ainsi que sa rage, sa colère et son désespoir d'avoir perdu son pilier principal. La jolie rose perd ses pétales, ne supportant plus les caprices de la météo, les bourrasques de vent violent ou les déluges se mêlant aux coups de tonnerre. Elle est brisée de l'intérieur, tel un vase en verre ayant implosé et qui laisse échapper l'eau par les fissures striant sa surface. Et au milieu de cette tempête, elle cherche encore à nager à contre-courant.
Hayan boit la tasse, elle coule sous les vagues déferlantes la ramenant inéluctablement vers le fond. Elle voudrait ne plus être elle-même, échapper à cette pression, ne pas devenir le pantin de ses parents, ni finir comme sa sœur aînée. Une nouvelle fausse note fait grimper sa tension, l'écrin de son archer glissant brutalement sur les cordes de son violon. C'est la goutte de trop, celle qui fait déborder ce vase ébréché. ‟ Êtes-vous aussi nul ?! Nous sommes censés être les meilleurs dans notre domaine et je ne cesse d'entendre des fausses notes ! „ Le ton se lève, la patience s'éclate au sol. Il y a des bouts de verre à ses pieds, des débris de sa belle apparence volant en éclats sous la colère qui gronde soudainement. Ils ne l'ont jamais vu ainsi, énervée, rebelle, la voix qui porte par-delà les murs du théâtre où ils répètent. Cette petite bande triée sur le volet, cette même bande qui voit la poupée se déchirer.
‟ J'en ai assez ! Si vous ne savez pas jouer, dégagez ! Nous n'avons pas besoin de boulet dans le groupe pour se sentir tiré vers le fond ! „ Éructe-t-elle en agitant son archer comme la baguette d'un chef d'orchestre, sous ses plaintes et ce manque de réaction, ce silence qui tombe soudainement. Elle a jeté un froid, ébranlant les âmes autour d'elles. ‟ Vous me faites perdre mon temps. „ La froideur transperce ses propres tympans, incapable de se contenir sous les paires d'yeux la scrutant avec terreur ou jugement. Hayan jure des insultes incompréhensibles, jette son violon un peu brusquement dans son étui et se donne à peine la délicatesse de bien ranger son archer avant de refermer le tout. Un bruit mate, aussi faux que les notes des quelque fautifs en dysharmonie. Dans l'immédiat, c'est la poupée de cire qui n'est plus en harmonie avec le reste de son groupe.
Hayan boit la tasse, elle coule sous les vagues déferlantes la ramenant inéluctablement vers le fond. Elle voudrait ne plus être elle-même, échapper à cette pression, ne pas devenir le pantin de ses parents, ni finir comme sa sœur aînée. Une nouvelle fausse note fait grimper sa tension, l'écrin de son archer glissant brutalement sur les cordes de son violon. C'est la goutte de trop, celle qui fait déborder ce vase ébréché. ‟ Êtes-vous aussi nul ?! Nous sommes censés être les meilleurs dans notre domaine et je ne cesse d'entendre des fausses notes ! „ Le ton se lève, la patience s'éclate au sol. Il y a des bouts de verre à ses pieds, des débris de sa belle apparence volant en éclats sous la colère qui gronde soudainement. Ils ne l'ont jamais vu ainsi, énervée, rebelle, la voix qui porte par-delà les murs du théâtre où ils répètent. Cette petite bande triée sur le volet, cette même bande qui voit la poupée se déchirer.
‟ J'en ai assez ! Si vous ne savez pas jouer, dégagez ! Nous n'avons pas besoin de boulet dans le groupe pour se sentir tiré vers le fond ! „ Éructe-t-elle en agitant son archer comme la baguette d'un chef d'orchestre, sous ses plaintes et ce manque de réaction, ce silence qui tombe soudainement. Elle a jeté un froid, ébranlant les âmes autour d'elles. ‟ Vous me faites perdre mon temps. „ La froideur transperce ses propres tympans, incapable de se contenir sous les paires d'yeux la scrutant avec terreur ou jugement. Hayan jure des insultes incompréhensibles, jette son violon un peu brusquement dans son étui et se donne à peine la délicatesse de bien ranger son archer avant de refermer le tout. Un bruit mate, aussi faux que les notes des quelque fautifs en dysharmonie. Dans l'immédiat, c'est la poupée de cire qui n'est plus en harmonie avec le reste de son groupe.
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Age : 25
Emploi/études : professeur de violon; membre de l'orchestre régional; aspirant à l'orchestre national
Lieu d'habitation : Bukdonggu
Citation : Number boy ~
밀어 내려 해도 넌 뿌리치려 해도 no
도망치려 해도 넌 거울 속에 있어 no
밀어 내려 해도 넌 뿌리치려 해도 no
도망치려 해도 넌 거울 속에 있어 no
Pseudo : unicorn
Avatar : Zhang Hao
DC : none
Lin Tao Fen Blueberry
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dissonance
@Nae Hayan
song || outfit
Après l’introduction au piano doit venir l’élégante envolée des violons. Légère, survolant l’amphithéâtre. Il y a là, rassemblé, une dizaine d’ailes faites d’archers virevoltant et en leur centre, le premier violon dont le visage regarde les accompagnements avec un voile de colère dans ses iris.
A peine quelques mesures et la nuée d’oiseau perd son envol. Les mots d’Hayan ayant suffit à tirer la musique en plein vol. Un coup, un seul, et tout retombe sur les visages dépités et choqués de l’assemblée. Tous le monde baisse les yeux, du moins presque tous le monde. Tao Fen relève lentement son archer, posant son violon sur ses genoux tout en rendant son regard teinté de sévérité à la jeune femme.
Le chinois a le visage endurcit de ses nombreuses années à côtoyé la jeune femme, il n’a pas peur du premier violon. Il l’admire, il l’a toujours admiré. Sa beauté est presque cruelle jusque dans sa manière de jouer. Elle embrase la scène de sa dextérité à manier son instrument. Son poignet est souple, son port de tête est haut et Tao Fen n’a de cesse de la regarder grandir, évoluer et s’embellir depuis son adolescence.
Mais aussi blanche et pure qu’elle est dans son esprit, il sait aussi que son cœur s’est brisé, fracassé par un drame trop difficile à endurer pour une enfant portant tant de sensibilité.
Elle balance son archer et son violon sans ménagement dans l’étui. Le Lin fronce du nez, mécontent et soucieux.
« Hayan ! Ça suffit ! » se laisse-t-il entendre dire par-dessus le souffle de murmure apeuré qui commence à s’élevé de l’orchestre.
Le jeune homme se lève et regarde le régisseur de l’évènement qui se tient derrière la console des lumières. C’est bien ici la seule personne qui travail dans ce lieu. Tous le monde a été appelé afin de participer à un événement exceptionnel. Trié sur le volet, ils le seraient tous, les musiciens comme les invités de cette soirée. Le violoniste comprenait qu’il fallait que tout soit parfait, mais ce n’était pas une raison pour que la première violoniste de leur orchestre réagisse de cette manière surtout lors d’une première répétition.
« Peut-on faire une pause de dix minutes ? » demande le jeune homme en se levant, posant son violon dans son étui avec bien plus de douceur pour son compagnon que ce que son amie.
Par reflexe il ferme le petit cadenas de l’instrument, souvenir douloureux de ses année sà passer les concours où il avait vu tant d’instruments se retrouvés malmené par des compétiteurs jaloux. Il savait pourtant qu’il était entouré de personnes qui n’irait pas saboter son violon, car tous ici avait une bonne raison d’être là. Mais il ne pouvait s’en empêcher.
« Suis-moi ! » commande-t ’il à la jeune femme en serrant les poings et fronçant des sourcils. Si son ton est aussi froid qu’à l’accoutumé, on peut très distinctement voir dans la raideur de son corps que quelque chose le bouleverse et le traverse. Son regard ne quitte pas celui de la jeune femme, peu lui importe si certains découvraient à présent la proximité qui liait les deux musiciens. Des murmures se faisant écho à ses oreilles tandis qu’on les observe. Tao Fen a abandonné depuis bien longtemps les formules de politesses avec la Nae. Ils se connaissent depuis si longtemps, qu’ils pourraient se reconnaître jouer l’un l’autre les yeux bandés s’il le fallait.
A peine quelques mesures et la nuée d’oiseau perd son envol. Les mots d’Hayan ayant suffit à tirer la musique en plein vol. Un coup, un seul, et tout retombe sur les visages dépités et choqués de l’assemblée. Tous le monde baisse les yeux, du moins presque tous le monde. Tao Fen relève lentement son archer, posant son violon sur ses genoux tout en rendant son regard teinté de sévérité à la jeune femme.
Le chinois a le visage endurcit de ses nombreuses années à côtoyé la jeune femme, il n’a pas peur du premier violon. Il l’admire, il l’a toujours admiré. Sa beauté est presque cruelle jusque dans sa manière de jouer. Elle embrase la scène de sa dextérité à manier son instrument. Son poignet est souple, son port de tête est haut et Tao Fen n’a de cesse de la regarder grandir, évoluer et s’embellir depuis son adolescence.
Mais aussi blanche et pure qu’elle est dans son esprit, il sait aussi que son cœur s’est brisé, fracassé par un drame trop difficile à endurer pour une enfant portant tant de sensibilité.
Elle balance son archer et son violon sans ménagement dans l’étui. Le Lin fronce du nez, mécontent et soucieux.
« Hayan ! Ça suffit ! » se laisse-t-il entendre dire par-dessus le souffle de murmure apeuré qui commence à s’élevé de l’orchestre.
Le jeune homme se lève et regarde le régisseur de l’évènement qui se tient derrière la console des lumières. C’est bien ici la seule personne qui travail dans ce lieu. Tous le monde a été appelé afin de participer à un événement exceptionnel. Trié sur le volet, ils le seraient tous, les musiciens comme les invités de cette soirée. Le violoniste comprenait qu’il fallait que tout soit parfait, mais ce n’était pas une raison pour que la première violoniste de leur orchestre réagisse de cette manière surtout lors d’une première répétition.
« Peut-on faire une pause de dix minutes ? » demande le jeune homme en se levant, posant son violon dans son étui avec bien plus de douceur pour son compagnon que ce que son amie.
Par reflexe il ferme le petit cadenas de l’instrument, souvenir douloureux de ses année sà passer les concours où il avait vu tant d’instruments se retrouvés malmené par des compétiteurs jaloux. Il savait pourtant qu’il était entouré de personnes qui n’irait pas saboter son violon, car tous ici avait une bonne raison d’être là. Mais il ne pouvait s’en empêcher.
« Suis-moi ! » commande-t ’il à la jeune femme en serrant les poings et fronçant des sourcils. Si son ton est aussi froid qu’à l’accoutumé, on peut très distinctement voir dans la raideur de son corps que quelque chose le bouleverse et le traverse. Son regard ne quitte pas celui de la jeune femme, peu lui importe si certains découvraient à présent la proximité qui liait les deux musiciens. Des murmures se faisant écho à ses oreilles tandis qu’on les observe. Tao Fen a abandonné depuis bien longtemps les formules de politesses avec la Nae. Ils se connaissent depuis si longtemps, qu’ils pourraient se reconnaître jouer l’un l’autre les yeux bandés s’il le fallait.