Red Lights song || outfit
  @Jang Ma Eum
   

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Il n’a pas pu s’empêcher, les lèvres pécheresses écrasées contre les autres avec une fièvre enivrante, rendant le monde autour d’eux silencieux. Profitant du soupir de son partenaire pour approfondir le baiser, l’ayant coincé contre le mur du salon, comme s’il le cachait du monde, en sécurité dans les bras du chorégraphe. Plus rien n’a vraisemblablement d’importance, comment peut-il en être autrement lorsque ses oreilles sont remplies des plaintes et des halètements de ceux de Ma Eum qui se mêlent aux siens ? Quelle importance cela peut-il avoir quand cette embrassade lui donne la sensation d’être important et que cela persistera ? En quoi quelque chose peut-il être sensible ou fictive en se sentant si apprécié ?

Sa main sur la hanche de son compagnon commence à dériver légèrement plus haut, glissant sous la veste pour la tirer hors de l’endroit où il l’avait tirée dans son pantalon. Il touche exclusivement le bas des côtes, les phalanges cajolant comme un brasier hurlant et mieux faire danser la chair de poule de son chaton. Il revient néanmoins vers la cuisse pour mieux courber le jeune homme entre ses bras et mieux le ressentir contre lui. Sa peau le picote, minaudant dans sa poitrine et demande d’en sortir prestement, le corps s’efforçant d’obtenir une proximité plus complète avec son vis-à-vis. Souriant en sentant les bras autour de sa nuque, se retenant à lui et les soufflements lorsque ses lippes laissent des marques sur la nuque, qu’il pourra chérir encore longtemps avant qu’elles ne disparaissent à nouveau.

« Je sais, chaton. ». Un temps mort, l’émerveillement dans la voix lorsqu’il observe son interlocuteur. « Même si j’aime bien te voir en désordre. On dirait un petit chat nécessiteux sous mes mains. », souffle-t-il en riant contre l’épiderme à vif, mordillant la clavicule mise à nu par, il ne sait plus quel miracle. Dansant autour et à la jonction de la gorge pour mieux taquiner celui qui gigote sous lui. Narguant par les gestes de ceux les corps réclament, contraint par l’esprit plus pudique, totalement défait depuis qu’ils sont entrés dans l’appartement du boxeur. Il ne remercie jamais assez cette autorisation de toutes parts, profitant pour redresser la tête et revenir sur les lèvres avec taquineries, pour mieux arracher tout ce qu’il n’a jamais encore entendu de l’autre. « On va dire que le temps est écoulé. ».

Il se détache aussitôt, laissant un courant d’air froid entre les deux. Il frissonne, les mains fourrées dans les poches, les pupilles brillantes et encore gémissant de cet échange passionné.

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  @Love Ye Jun
   

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La définition du mot « respirer » lui échappe complètement quand les lèvres se cherchent et s'épousent dans une danse endiablée. Le murmure de son souffle résonne dans l'espace vaste de ce salon qu'il commence à trop bien connaître. Sa peau est brûlante, son corps en ébullition et le battant en surchauffe. Transporté par le rythme instauré par son aîné, les doigts se raccrochent où ils peuvent sur la carcasse de l'autre, s'entortillant à un bout de tissu qui traînent dans le passage. Il serre si fort les phalanges que l'épiderme blanchit, la pensée de lui retirer ce vêtement devenant superflu tambourine dans son crâne comme une injure. La caboche se vide de tout filon, ne gardant que la motivation de céder à ce péché si tendre et dévastateur. Il n'existe ni raison, ni conscience. Plus aucun frein à sa déchéance et au plaisir qui l'enivre, sous les caresses de son compagnon.

Les mains lâchent le tissu, remontent vers les épaules pour s'y tenir le temps que les corps se pressent. Indubitablement, l'insolent tombe dans les griffes du loup, les bras croisés à l'arrière de sa nuque et la tête cognant légèrement contre ce mur. Il sent la peau être brûlée sous les lèvres chaudes de son vis-à-vis, soupirant et gémissant ce prénom qu'il connaît par cœur. Sa pomme d'Adam se frotte aux lippes à chaque déglutition, arrachant toujours plus de frisson et de respiration saccadée. Le chaton a la tête retournée, une lueur folle dans les prunelles et le visage si rouge qu'il pourrait se confondre avec sa veste. Les paroles du plus vieux extirpe une légère plainte incompréhensible à son cadet, loin d'être entier à cet instant précis.

Les dents sur sa clavicule font réagir instantanément le brun, dans un sursaut qu'il ne peut camoufler par un rire ou une plaisanterie. Son corps tremble, il tressaille à la sensation vive d'une morsure sur un point sensible. Le dos se voûte, les épaules ancrées dans la façade qui le retient. Il perd pied, lentement, mais sûrement. Tout s'échappe comme si le vase était fêlé, exposant au grand jour le moindre de ses petits secrets. ‟ Q-Quoi ? „ Il ne comprend pas l'avorton, les lèvres froides et le cœur à l'abandon. Tout dérape sous ses jambes instables, se tenant d'une main au mur qui l'avait accueilli deux secondes plus tôt. Son encéphale s'est retourné sous la vague, la dégaine de travers et les yeux ronds, mais rivés sur le chorégraphe.

‟ Attends... Comment ça ? „ L'enfant insolent tente encore de se rassembler, tirant sur ses vêtements pour les arranger et se donner l'impression de ne pas être passé dans une machine à laver. Les sourcils froncés, l'expression presque courroucée. ‟ Tu me chauffes et tu t'en vas ? C'est quel genre de plan ça ? „ Râle-t-il en tapant du pied sur le sol, l'air bougon et les poings sur les hanches. C'étaient les feux de la Saint-Jean il y a deux secondes et maintenant, c'est le froid éternel des plaines arctiques. ‟ Nécessiteux, genre. „ Il n'a pas besoin de ça pour se sentir vivant, hein. N'est-ce pas ?

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La tête se penche sur le côté, se mordant les lèvres afin de réprimer un sourire narquois. « Tu veux que je te dise comment tu gémissais ? Tu es nécessiteux, chaton. ». Il revient, allongeant les bras pour mieux tirer le vêtement et retrouver les lèvres perdues. Il fait taire par son intrusion, le bras enroulé autour de la taille et les faisant pivoter comme un couple de danseur de salon. Une valse incertaine, désordonnée par les halètements, titubant jusqu’au canapé pour le renverser doucement. Le chorégraphe se détache en se stabilisant avec ses bras, prenant le temps de regarder sa pieuvre essoufflée sous son poids. « Il suffit de demander ce que tu veux. Je suis curieux de t’entendre le dire. », dit-il avec raillerie, les lippes dérivantes vers la gorge pour d’autres marques contrôlées, là où il n’est pas encore allé se promener.

Le boxeur se glisse entre les jambes de son partenaire, la main dérivant vers la taille et relevant de quelques centimètres le vêtement gênant. Dans un râle, il retire sa veste et fait de même avec l’autre, se sentant mieux dans ses faits et gestes, reprenant les jumelles charnues pour mieux taire les plaintes et les avaler sans pitié. Il sent que son interlocuteur est plus fiévreux et aussi addict que lui depuis cet échange concupiscent. Il vient embrasser la nuque et dévier jusqu’à l’oreille pour mieux exprimer ses pensées. « Dis-moi si tu aimes. Si je te touche là ? », sa main vient appuyer la cuisse et la relevée doucement, laissant les silhouettes des deux hommes frictionnaient entre eux. Il désire comprendre ce que l’autre n’a jamais expérimenté, ce qu’il souhaite, jusqu’à quelle limite.

L’autre paume s’engouffre sous le t-shirt, caressant les côtes doucereusement, lorsque les lèvres reviennent trouver celles qui lui manque. Tout est vaporeux, sous les souffles erratiques et les besoins, essayant de prendre conscience de ses méninges pour offrir un certain contrôle, l’envie de plaire comme un artiste auprès de son public. D’y aller lentement, pour qu’il comprenne ce qu’il entreprend. Avec affection, tout ce dont il est capable d’offrir à défaut de le dévoiler oralement. Ils ont le temps, montant la pression entre les deux descendant le long de la mâchoire et plus en bas, semblant savoir où se diriger. Toutefois, les rétines restent attentives, observant les réactions sous ses cils et en apprécier dans chaque fibre de son être.

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‟ N'importe quoi. „ Le déni, dans la voix et dans les yeux, même dans sa gestuelle quand il repousse l'idée d'un mouvement de la main. Un déni qui s'envole rapidement au rythme du ballet dansant et des lèvres scellées dans l'intimation du silence. Le cœur balance entre deux pas, le souffle trop court ou trop rapide, avant de s'échouer sur ce canapé. La poitrine se soulève au gré des respirations, le battant fracassé contre la paroi de son être et ce regard qui juge des intentions vicieuses de son partenaire. ‟ Parce que je dois demander ? Je croyais que tu faisais ce que tu voulais. „ Minaude le plus jeune en provoquant la bête féroce au-dessus de lui. Ma Eum ne donne pas cher de sa peau, de l'aspect suspect de son cou attaqué par les lèvres et les dents du loup.

Tout s'accélère quand la position change et que les vestes tombent, sous le myocarde agité du cadet et ce visage cramoisi. Les mains remontent sur les côtes, par-dessus le vêtement du chorégraphe. Ils frôlent, mais ne s'accrochent pas. Au contraire des lèvres et des langues, dans des échanges toujours plus quémandeur. L'épiderme frileux, la conscience fiévreuse. Peu à peu tiré dans la tanière du loup pour ne plus laisser aucun os. Un léger voile obstrue la vision, rendant tout plus flou et incertain, intouchable, insaisissable. Le brun ne mise pas tout sur son propre contrôle, sentant son corps réagir aux doigts du plus vieux. Même à travers l'épaisseur de son jean slim, il peut sentir la pulpe se promener sur sa cuisse et les silhouettes se toucher. ‟ J'aime. „ Dit-il, le souffle retenu et les yeux fixés sur le visage parfait du boxeur.

Le plus jeune s'abandonne, laissant les mains découvrir certaines parcelles de son corps sans que celles-ci ne soient dérangeantes. Par moments, il oublie de reprendre l'air manquant à ses poumons, ravalant une goulée par-ci ou par-là, la tête dans les nuages. Quand ce n'est pas un rire léger, mais entrecoupé, qui rejoint les douces plaintes franchissant les lèvres entrouvertes. ‟ Concrètement. J'aime tout. Ce que tu fais. „ Il n'en mène pas large, à gesticuler délicatement sous les caresses, quand ses propres mains se faufilent dans le dos de son compagnon. Sous la chemise qu'il tire et déloge, contre la peau chaude de son aîné, du creux de ses reins vers le milieu de sa colonne, pour venir redessiner la courbe de ses côtes. ‟ Mais ce n'est que l'avis d'un gars paumé. „ Son rire fait trembler sa poitrine, le désir de provocation effleurant son esprit embué par les appels du corps.

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