Bambin en soif de découverte, trottinant dans tous les sens. Puis devenu un gamin quelque peu turbulent. Il s'est beaucoup battu avec d'autres enfants, pour des moqueries sur son prénom par exemple ou ses vêtements ou bien d'autres choses. Les enfants ne sont pas toujours tendre entre eux. Garnement de la famille, pas du tout dans la douceur et le calme.

C'est en arrivant sur Séoul en suivant ses parents, qu'il commença à se calmer. Nouveaux lieux, nouvelle école, nouveaux élèves à rencontrer. Erie s'était sentit un peu intimidé, mais s'était petit à petit fait une place. Restant un peu turbulent sur son adolescence, faisant les quatre cents coups avec ses nouveaux amis. Pourtant, il devenait aussi plus attentif et attentionné avec son entourage. Toujours à prendre soin des autres, cessant de se battre sans raison. Gardant l'esprit fixé sur les études également, son père lui répétant sans cesse qu'il pourrait devenir un grand médecin, plus grand que lui encore.

Mais finalement, c'est en voyant ces gamins dans la cour de l'orphelinat que Erie sentit sa vocation. Il voulait s'occuper des ces enfants qui n'avaient rien. Alors il choisit un chemin un peu différent, sans pour autant être une totale déception. Infirmier le mettait tout de même dans le domaine médical et en faisant sa spécialisation en puériculture, il pourrait être aux côtés d'enfants qui auraient besoin de soins et de réconfort. Savoir aussi tôt ce qu'il voulait faire lui permit de travailler plus dur encore sur cet objectif.

Sa mère comprenait très bien qu'il puisse aimer les enfants, après tout elle en voyait tous les jours aussi de son côté. Et même s'il ne suivait pas tout à fait la voie de son père, les deux étaient très fier de lui. De son choix et des moyens qu'il se donnait pour y parvenir.

Erie craignait cependant de les décevoir un peu plus lorsqu'il découvrit son orientation.. Les filles ne l'attiraient pas du tout, même en essayant de bien les regarder, de les côtoyer, d'en embrasser une.. Ca lui avait levé le coeur sans raison et il en avait pleuré des heures lorsqu'il avait comprit. Pourtant, il avait prit son courage à deux mains pour leur avouer.. Sa mère l'avait serré très fort dans ses bras pour sécher ses larmes et lui faire comprendre qu'il n'avait pas tant à s'excuser. Son père avait accepté, bien qu'un peu plus réticent sur le moment. Mais finalement, puisqu'il ne voyait pas son fils s'accoquiner de quelque homme que ce soit, alors il en aurait presque oublié ce détail. Et puis, il resterait leur fils quoi qu'il arrive.

Si sa famille est au courant, il préfère ne pas le divulguer au travail, mais aussi choisit soigneusement les amis proches avec qui il partage ce détail. Non pas qu'il ait honte, mais il a toujours si peur qu'on le juge et le rejette..