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N.E.W.S 
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⌈ sweet venom ⌋
All I need is your poison.
scared to be happier.
(( ootd )) Il y avait quelque chose d’étrange. Une ambiance que tu ne saurais nommer, mais qui te tordait doucement les tripes. Un sentiment que tu connaissais, sans pour autant le ressentir dans sa plénitude, sur l’instant.
Est-ce que c’était dans l’air ? Dans cette étrange atmosphère ? Tu ne saurais le dire. Toutefois, tu ne pouvais qu’avancer dans les couloirs de l’agence.
Est-ce que tu respirais mieux, ces derniers temps ? Est-ce que tu avais l’impression de vivre un peu, et non juste survivre ? Ça restait délicat. Il y avait ces moments où tu tenais à peu près. Ces instants où tu avais l’impression de pouvoir vivre une journée de plus, sans que rien ne s’effondre. Des moments où tout allait bien. Où les rires secouaient tes épaules, où tu te sentais presque léger.
Et parfois, tu te demandais juste comment tu allais réussir à te lever. Si tu allais pouvoir, encore et encore, jouer un rôle dans lequel tu peinais de plus en plus à te retrouver.
Aujourd’hui semblait être un jour avec plus d’avec que de sans. Aujourd’hui, tu semblais capable de te tenir debout sans être à deux doigts de t’effondrer. (Du moins, si on oubliait ton estomac qui criait famine.) Alors, pour essayer de trouver une solution à tout ça, voilà que tu alignais tes pas jusqu’à la cafétéria.
Jusqu’à ce que quelque chose t’interpelle. Jusqu’à ce que tu aperçoives cette silhouette familière, là bas.
« Eros ? » appelles-tu, doucement, alors que se découvre, sous tes prunelles, le corps du garçon qui t’avait bien souvent épaulé par le passé. Dans sa stature, il y a quelque chose de différent. Quelque chose qui laisse tes sens en alerte, alors que tu fais quelques pas dans sa direction. « Tu vas bien ? » demandes-tu. « Tu veux qu’on aille prendre l’air ? »
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Well, I can't help but notice,
You seem happier than ever now,
And I guess that I should tell you I'm sorry
It seems I was the problem somehow
Maybe I only brought you down
Sorry
outfit @Hwang Tae Yang
L’âme en déroute, les pensées liquéfiées dans un amas indistinct de goudron et de laideur. De haine pernicieuse, nichée dans sa vie depuis tant d’années qu’elle est devenue une amie de confidence. Les iris se perdent sur le café chaud, dont la vapeur s’exporte de sa place et manque à l’appel d’un besoin urgent. Il ne sait pas ce qu’il fait encore là, parmi les masses qui se chevauchent et ne font pas attention à sa silhouette cadenassée à une chaise et le faciès aussi livide que le creux béant de sa poitrine. Sauf une voix. Qui s’élève parmi les autres et lui fait relever le nez.
« Oh. Tae Yang. Je-Je ne t’avait pas vu. ». Il ne manque pas le regard prudent sur son timbre tremblant, ni même la tension faible qui pèse lourdement sur leurs têtes, comme un nuage d’orage sur le point de pleuvoir sur eux. Parce qu’il s’est laissé glisser dans ses songes malencontreux et percutent ses traits délicats de désolation. La caboche se secoue prestement, comblant le besoin de rassurer son homologue. « J’étais perdu dans mes pensées, tout va bien. ». Un mantra alarmant, qu’il se conte chaque jour durant lorsque les pleurs ne sont plus suffisants à l’envie de s’évaporer.
Il tire une chaise, ne voulant pas déranger son collègue de suspicions douteuse, mettant fin à ce sentiment étrange et gênant. « Tu as pris quelque chose pour toi manger ? Tu veux que je me lève pour te le chercher ? », s’enquit-il, avec sa serviabilité habituelle. Il veut dire qu’il est désolé de montrer ce visage. Qu’il est stupide d’afficher cet air anxieux et en désordre, pour celui qui se soucie trop des autres et pas assez de lui. Il veut continuer d’octroyer la tendresse qui rend les yeux embués et le cœur gonflé de bonheur. « Je ne t’ai pas demandé, pardon. Est-ce que tu vas bien ? ».
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⌈ sweet venom ⌋
All I need is your poison.
scared to be happier.
(( ootd )) Les mots sont hésitants. La voix est douce, mais tu ne peux que remarquer une nuance supplémentaire. Quelque chose qui suffit à te serrer le cœur, alors que tu te tiens là, devant le garçon au tendre prénom.
Est-ce que tout allait aussi bien qu’il le prétendait ? Est-ce qu’il était juste perdu dans ses pensées ? « Oui ..? » relèves-tu, prudent. (Est-ce que tu ne la connaissais pas, cette phrase ? Est-ce que tu ne te l’étais pas répétée plus d’une fois, sans même y croire ?)
Une chaise est tirée, sur laquelle tu t’installes, après un hochement de tête pour le remercier. Est-ce que tu avais pris de quoi manger ? Est-ce que tu voulais qu’il aille te chercher quelque chose ? « Oh, non non ! » t’exclames-tu. « Je suis capable d’aller me chercher à manger comme un grand. » relèves-tu avec un léger éclat de rire - quelque chose de bref, simple, alors que tu ne voulais pas non plus te montrer trop en décalage avec le pompier. « Mais oui, j’ai pris quelques trucs en passant. » ajoutes-tu tout de même, désignant un plateau qui contenait un sandwich, quelques sucreries et un café. Tu ponctues le tout d’un sourire qui se voulait encourageant. « Tu as déjà mangé ? Tu veux qu’on partage des trucs ? » proposes-tu, ne sachant si le café qui se tenait devant lui était son unique repas, ou s’il avait déjà ingurgité quelque chose avant ça.
Est-ce que tu allais bien ? Le jeune homme semble s’excuser de ne pas te l’avoir demandé plus tôt. « Mmh .. Mieux que certains jours ? » réponds-tu, honnête. « Alors … Je me dis que c’est déjà ça ? » Est-ce qu’il ne fallait pas en profiter ? Est-ce que ça voulait dire que tu ne voulais pas écouter le mal-être du jeune homme à tes côtés ? Aucunement. Eros t’avait connu dans certains de tes pires moments - sans doute qu’il en serait encore témoin. Alors, tu pouvais lui rendre la pareille. « Tu travaillais sur une nouvelle maquette ? »