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N.E.W.S 
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Moon Jinhwan Orenji
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Quel dommage que tu n'en sois pas réellement un ! || outfit
Aujourd’hui, la journée a été longue. Entre les longues heures passées en studio de répétition et de danse, et cette brève apparition dans le pop-up store d’une marque dont tu es l’égérie, tu n’as pas eu un instant pour souffler. Ni même quelques petites minutes pour fumer. Un crime. Alors, lorsque le van de ton manager te dépose devant l’entrée de la nouvelle résidence dans laquelle tu as emménagé récemment, tu en profites pour te poser sur un petit muret non loin de l’entrée. Replaçant correctement ta casquette d’une main, ton regard scrute rapidement les alentours avant d’ôter ce masque dont tu t’armes presque à chaque fois que tu sors dans la rue. Heureusement pour toi - et surtout pour ta tranquillité, la rue semble presque déserte. Alors d’une main, tu le baisses sous ton menton pendant que de l’autre, tu extirpes le paquet de cigarettes qui se trouve dans l’une des poches de ton jean. Une fois l’objet de ta convoitise sortie et allumée, tu ne peux pas empêcher l’émission d’un long soupir de soulagement au moment où elle rejoint tes lèvres. C’est que cette cigarette, elle t’a fait rêver toute la journée. Alors maintenant qu’elle est en ta possession, tu comptes bien en profiter pleinement dans l’espoir que ce poison efface toutes les tensions que tu as accumulées tout au long de la journée. D’ailleurs, que serait ce moment sans un peu de musique ? Une pensée qui te fait hausser les épaules d’acquiescement, avant que tu ne t’armes de ta paire d’écouteurs déjà reliée à ton smartphone à l’aide de ta main libre.
Pendant que tes doigts pianotent délicatement le long de ton écran, faisant défiler les nombreuses playlists présentes sur ton Spotify, une légère brise capte ton attention. Relevant ton regard pour regarder un instant le ciel, c’est finalement un bruit- ou plutôt un miaulement, qui suscite ton intérêt. Près de la porte d’entrée, se trouve un chat qui gratte désespérément la vitre dans l’espoir de rentrer. Secouant légèrement la tête, alors qu’un léger ricanement t’échappe, tu ne peux pas t’empêcher de te dire que ces monstres à quatre pattes étaient bien idiots. Après tout ? Qui laisserait rentrer un chat errant dans une résidence hors de prix comme la tienne ? Seulement, à y regarder de plus prêt, l’animal semble avoir plutôt le poil coquet. De même qu’au loin, tu as l’impression d’apercevoir un collier. Peut-être s’est-il simplement sauvé de chez lui ? Qui sait ? Il n’y a bien qu’un chat pour s’enfuir d’un endroit où il est bien, pour se mettre en galère. Alors dans un élan d’extrême générosité - surtout quand on connaît ton aversion pour ces animaux, tu abandonnes la fin de ta cigarette. Après avoir repris tes affaires, tu te diriges d’un pas nonchalant vers l’entrée du bâtiment. Cependant, alors qu’une courte distance te sépare de l’animal qui s’est éloigné, ce dernier se met à grogner. Baissant ton regard sur le chat, tu remarques que ce dernier ressemble beaucoup à cet affreux sac à puces qu’avait Jun, ton meilleur ami. Frissonnant à l’évocation du souvenir de cet horrible chat dans ta mémoire, tu déverrouilles rapidement la porte. « Entre ou pas, j’en ai rien à carrer. » Que tu lances à l’animal qui s’empresse de rentrer à l’intérieur comme une furie, t’arrachant un cri - très loin d’être masculin. « QUEL ABRUTI, SÉRIEUX ! » Pestes-tu en t’étant limite collé au mur pour éviter que l’horrible bête ne te saute dessus. Une fois loin - très loin de toi, tu jettes un regard au loin, afin de t’assurer que la voie est libre - et surtout pour t’assurer que tu ne croiseras plus la route de cette pâle copie du diabolique Goyangi. Cependant, alors que tu reprends ton chemin en direction de l’ascenseur, sans faire attention où tu mets les pieds - peut-être aurais-tu dû, tu sens quelque chose heurter ton pied, manquant de te faire trébucher. « PUTAIN. » Que tu hurles - de surprise - en tentant de te rattraper pour ne pas t’étaler sur le sol. Appuyé contre le mur, tu lèves un pied pour tenter de faire fuir la chose que tu penses proche, et qui a manqué d’attenter à tes jours en te faisant chuter. « Dégage sinon j’appelle un dératiseur. » Ayant les yeux fermés, tu ne remarques pas qu’il faudra bien plus qu’un dératiseur pour te débarrasser du problème qui va se dresser face à toi dans quelques instants …
Pendant que tes doigts pianotent délicatement le long de ton écran, faisant défiler les nombreuses playlists présentes sur ton Spotify, une légère brise capte ton attention. Relevant ton regard pour regarder un instant le ciel, c’est finalement un bruit
Feat @Yang Jun
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Yang Jun Ttalgi
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En se levant, ce matin, Jun ne se doutait absolument pas de la tournure que prendrait bientôt sa journée et pas que. Evidemment, il n’y avait pas un jour où il ne pensait pas à cet être perdu, cet être qui lui manquait constamment, quoiqu’il fasse et malgré les années. Cet être qui avait juste disparu de sa vie sans la moindre explication. Le jeune homme en ressentait le vide chaque jour, son cœur lui faisait toujours mal quand il pensait à lui. Lui…ce crétin, cette horrible personne qui avait laissé un trou béant dans le petit cœur de Jun. Lui… son soi-disant meilleur ami pour la vie. Lui, pour qui Jun avait toujours été prêt à tout. Lui… qui était finalement bien plus qu’un ami pour lui. Mais il n’avait jamais exprimé ses sentiments à son sujet, par crainte que ça change tout entre eux, par crainte de le perdre. Quelle ironie. Il l’avait quand même perdu. Et à ce jour, il ne comprenait pas. Il s’était fait tout un tas de scénarios dans sa tête, s’était remis en question, avait passé en revue les dernières semaines, les derniers mois, voire les dernières années passées ensemble. Il avait vainement tenté de déterminer la raison de cette « rupture » soudaine – sans succès. C’était cruel. Bien sûr, il s’était aussi maintes fois imaginé ce qu’il dirait à Jinhwan s’il venait à le revoir, mais il savait très bien qu’une fois le moment venu, il oublierait tout. Au moins, il savait qu’il était toujours en vie. Il voyait les affiches de ses concerts, les promos de ses comebacks et autres…Il le suivait sur les réseaux, était toujours parmi les premiers à cliquer sur chaque nouvel MV qui sortait… Il se faisait du mal, il en était clairement conscient. Mais comment tourner la page sans la moindre explication ? C’était juste impossible.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui était une journée calme, pour une fois. Jun avait donc décidé de rester chez lui et d’étudier le dernier script qu’on lui avait envoyé. Un nouveau drama se profilait à l’horizon et il n’aurait pu en être plus heureux. Enfin…si. Il aurait tant voulu pouvoir partager ces moments avec Jinhwan, partager sa joie d’avoir atteint son rêve. Il aurait tant voulu partager celui de Jinhwan aussi. Crétin, crétin ! Pourquoi fallait-il qu’il hante toujours ses pensées ? Jun secoua la tête et vida le verre d’eau qu’il tenait d’une traite. Il aimait bien ce script, il prendrait probablement beaucoup de plaisir à tourner ce drama. La journée avait finalement filé sans qu’il ne la voie passer. Son estomac le rappela à l’ordre et il décida de commander quelque chose à manger. C’était bien plus pratique. Un peu plus tard, le voilà avec sa nourriture sur la table, en train de se régaler. Mais quelque chose clochait. Goyangi, son chat, était bien trop calme. « Goyangi ? » D’habitude, il ne le quittait pas d’une semelle, surtout quand il mangeait. Pensant que le félin se cachait quelque part, encore effrayé par la sonnette de tout à l’heure, Jun tenta de l’appâter avec ses friandises préférées. Rien. Et là, ce fut la panique. Et si le chat s’était enfui lorsqu’il avait ouvert la porte au livreur, tout à l’heure ? Non, non, non !
Pris de panique, Jun se précipita dans le couloir sans même prendre la peine de mettre ses chaussures. « GOYANGIIII ! » Il se mit à courir partout, cherchant dans tous les coins et recoins, mais toujours aucune trace du chat. Il dévala les escaliers des étages, un par un – ses chaussettes blanches ne devaient plus ressembler à grand-chose – jusqu’à arriver au rez-de-chaussée. Et là, il vit enfin la silhouette familière de son chat. Ouf ! Il n’était pas sorti ! Du moins, le jeune homme ignorait qu’il avait fait une petite excursion dehors. Une seconde. C’était quoi, cette voix qu’il venait d’entendre ? Son imagination devait lui jouer des tours à cause de la panique… « Goya… » Il ne termina pas d’appeler son chat car ce fut là qu’il vit ce visage qui hantait toujours ses jours et ses nuits. Était-il en train d’halluciner ? Il secoua la tête et se frotta les yeux, mais l’apparition était toujours là. Jun resta figé sur place tandis que son chat, bienheureux, se frottait à ses jambes, ignorant totalement le drame qui allait bientôt se dérouler. « Jin…hwan… ? » Rien que le fait de prononcer son prénom fit monter une vague d’émotions en lui. Est-ce que ses yeux étaient déjà en train de se remplir de larmes ? Peut-être bien. « C’est…bien toi ? Je ne suis pas en train de rêver ? » Il avait envie d’avancer vers lui et de lui poker le bras pour s’assurer qu’il était bien réel, mais ses jambes refusaient d’avancer. « Qu’est-ce que tu fais là ? » MIAOOUUUU ! Goyangi voulait de l’attention, mais l’attention de son humain était entièrement focalisée sur le jeune homme à quelques pas de lui.