liar's bluessong || outfit || @White Loukas
Il hoche la tête, la compréhension étroite en caressant quelques chiens affectueux. Un sourire se dresse sur ses lèvres devant ces boules de poils, jouant avec certains qui ne réclament qu’un peu d’attention bienvenue.
« L’animal ne fait jamais de mal volontairement. L’homme est plus cruel, il éduquera celui-ci à mordre et l’abandonnera sans prendre conscience que tout est sa faute. ». Mentalité odieuse envers tant d’innocence. L’être humain prévaut sur sa propre vanité, écartant sensiblement les autres d’un geste de la paume. Les sentiments, les avis, sous les oppressions et l’intimidation. Sous les abus verbaux et les coups virulents. Sans voir les dommages que cela cause au corps et au cœur. L’âme fendillée. Si l’humain ne l’oublie pas, l’animal le fera, bien trop tendre dans ce monde en ruine. Certains restent traumatisés, sans nul doute à vie, si cela ait été trop violent. La fatalité des condamnés.
Il se retrouve parfois en ces animaux abandonnés, les douleurs existantes et les regards suppliants d’un peu de caresses, promettant d’être aussi tendres et gentils.
« Tout à fait. Chacun possède sa chance. Même les plus âgés, les aveugles ou ceux sur trois pattes. Ce qui compte n’est pas ce qu’ils sont, mais ce qu’ils donnent. ». Et toutes ces bonnes choses, il y croit fermement. Les morsures sont les preuves de la crainte d’un passif malheureux. Ils ne sont jamais conduits à être agressifs à moins d’avoir été dressé pour où à cause d’un repli stratégique. Ils sont dotés de cette sensibilité à percevoir des signes que même l’homme ne sera pas capable d’identifier. Tous ces animaux méritent un bonheur inconditionnel.
« Si c’était possible, je les prendrais tous, mais je ne pense avoir la place. », dit-il avec humour courageux. Quand bien même les deux savent que cela ne suffit pas. Il crèvera déjà quelques dépenses dans les soins et d’autres achats indispensables au chien. Il vient caresser la tête d’un petit, qui ne cesse de vouloir lui lécher le visage, le faisant rire à chaque fois.
« Il y a toute histoire avec eux ? La plupart sont des abandons ou parfois, vous les avez secourus ? ». Toute l’équipe déjà intervenue à la suite de problèmes divers ? Les contrebandes sont nombreuses, les abus sur les portées pour gagner de l’argent ou encore des saisies pour des personnes devenues incapables de s’en occuper. Ces derniers sont tristes, ces syndromes de Noé ou bien ceux a la psychologie n’étant plus apte. Personne ne doit comprendre dans cette situation. Tant que chacun puisse être l’abri.