Dancing queen ft.   @Noh Asmodée  

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C’était ce que tu faisais, une fois la nuit tombée et tes grands parents endormis. T’enfilais des fringues que t’avais toi-même crée, tu sortais tes bijoux et le maquillage cachés au fond de tes tiroirs. T’osais laisser ressortir cette partie de toi que t’avais passé plus d’une décennie à enfouir. T’en voulais pas, de la vie de gentil garçon obéissant. Mais c’était pas avec un petit boulot que tu pourrais t’offrir un toit sur la tête et une école de mode. De toute façon, ton père n’accepterait jamais tes choix. T’allais devoir te débrouiller seul et ce soir, tu comptais bien oublier tes problèmes. Tu descendais par la fenêtre, paquet de cigarettes dans la poche de ta veste.

T’aimais ça, cet instant d’adrénaline. La peur de te faire attraper. Te sentir vivant l’espace d’une seconde. T’étais méconnaissable, bien loin de l’image que tu donnais de toi à l’université. T’en avais rien à faire de tes études de médecine. T’avais juste pas encore trouvé de plan pour t’émanciper de ta famille. T’étais prêt à te battre pour cette petite lueur d’espoir qui te maintenait en vie, prêt à tout pour ne pas abandonner et sombrer à nouveau dans ce tourbillon d’insécurités qui t’avait aspiré.

Tu te sentais bien, en passant les portes du club. Les sons des basses qui raisonnaient dans ta cage thoracique. Tu pensais jamais à rien quand tu mettais les pieds ici. T’étais pas là pour te saouler, ni pour draguer, bien trop novice pour ça. T’avais juste besoin de te vider l’esprit avec cette musique trop forte. Des inspirations pour tes prochains dessins. T'étais jamais accompagné, trop méfiant, trop blessé par la vie pour laisser qui que ce soit entrer dans la tienne.

Dancing queen ft.   @Hwang Nikita   

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Les stroboscopes aveuglant les corps qui se déhanchent sous les basses qui vrombissent et bourdonnent au sein des poitrails enivrés par les passions et les sourires concupiscents. Une sensation lorsque les rythmes s’annoncent pour mieux faire balancer les silhouettes. Que chacun épouse l’océan qui s’est formé, se tienne et s’influence comme un roseau se pliant sous la brise. Et les rétines charbonnées se posent sur celui qui se fait l’évidence au milieu des mensongers. Le retrait n’étant que la solution à celui dont les lèvres bougent, dont les pas se glissent vers l’autre en chassant les paumes qui essaient de s’apposer, d’entacher l’immaculé.

Ainsi, le bras épouse l’épaule, sans trop s’approcher, sans pouvoir l’arrêter. Les phalanges ordonnent l’éloignement, croisant les pupilles jumelles et pourtant bien plus religieuses aux siennes. « Salut. Je te relâche juste après, ne t’en fais pas. ». Ne pas questionner, malgré les tensions qui craquellent les sens. Ils se balancent au gré des basses, virevoltant sous l’amas, pris en flagrant délit de débauche presque galante. Et, sans prêter attention aux minutes, ils arrivent bien vite à davantage de souplesse, béatitude chaleureuse en lui offrant un verre.

En tournant le regard vers les autres, pointant de son index là où ils se trouvaient précédemment. « Ils t’offrent un verre, te drogue et tu tombes comme une mouche. Mais ils sont amis avec le patron. ». Il roule des yeux avant de prendre une gorgée de son alcool. Le rouquin prend le temps de parcourir celui qui lui fait face, offrant un sourire aux promesses d’impudeurs et fantasmagoriques. « Je viens souvent ici, mais je ne crois pas t’avoir vu avant. ». Bien qu’il finisse souvent dans un état second, dans les bras divers et l’encéphale enfermé dans ses propres péchés.

Dancing queen ft.   @Noh Asmodée  

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Un bras autour de tes épaules et tu montrais les crocs. Si t’aimais venir danser au milieu d’inconnu t’avais en horreur le contact avec eux. Les souvenirs remontaient à la surface. Les coups. Les mains levées sur toi. Le harcèlement dont t’avais jamais parlé de peur de paraître encore plus faible. Tes tympans vibraient au rythme de la musique et c’était le visage fermé que tu regardais ce type agir. Tu comprenais pas ses mots, pourtant, tu ne ressentais aucune hostilité. Alors tu te concentrais sur les battements de ton cœur que faisaient raisonner les basses. T’étouffais chacun de tes sens pour qu’il ne reste plus rien d’autre que l’envie de bouger. Anesthésier ta peine pour vivre l’instant présent.

Tu le suivais sans réfléchir et tu suivais son doigt du regard en te penchant vers lui. « Et toi, tu fais pas ça ? » Tu demandais très sérieusement en jetant un coup d’œil à ton verre. T’avais décidé de laisser ta vie derrière toi, de prendre des risques. Sans attendre sa réponse tu prenais une longue gorgée. T’avais rien à perdre. Une main passée dans tes cheveux, tu te contentais de hausser les épaules. « J’ai entendu du bruit, je suis entré. » Une plaisanterie que t’accompagnais d’un sourire taquin. « Je suis inoubliable. » Tu te mettais dans la peau de ton persona, du garçon que t’aurais aimé être. Capable de te défendre. Capable d’assumer tes choix. L’inconnu, il avait confiance en lui. T’étais envieux. Tu prenais exemple sur ton attitude. « Tu fais souvent ça ? Jouer les chevaliers ? » Est-ce que c’était une technique de séduction ? Est-ce qu’il cherchait à te faire du mal ? Qui était-il vraiment ?

Dancing queen ft.   @Hwang Nikita   

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Les phalanges entourant son verre transparent, le sourire se fait espiègle, suivi par la tignasse qui se secoue négligemment. « Nah. Je ne suis pas un chien de la casse pour en arriver à ce stade. Il faut vraiment être une sacrée merde pour faire ça. ». Il est affreusement honnête. Il n’est aucunement le plus sage des adolescents, mais jamais, il ne s’est amusé à cela. S’en moquer, très certainement, que cela soit les victimes ou les agresseurs, mais ses doigts n’ont jamais frôlé cette combine. Et ne commencera absolument jamais, il en est certain. Il soulève un sourcil sous le geste, ravi de constater que son interlocuteur réponde avec autant d’assurance. Il avait fredonné un « hum » du bout des lèvres. Une image donnée ? Sa gestuelle ne correspond que partiellement à ses mots, les crispations se sont fait sentir, le rouquin n’a pas pu passer à côté.

Il lâche un rire. « J’ai l’air d’un chevalier servant ? Tu avais l’air d’être les petits inexpérimentés qui se jettent dans la gueule de celui qui ouvrira les bras. Tu as l’air confiant, ce serait bête de passer le reste de sa soirée à se faire coincer dans un coin plutôt qu’en bonne compagnie ? ». Brute véracité, ne jouant jamais sur les tableaux comme les richards hautains qui prêchent la bien-pensance tout en pointant du doigt tous ceux qui essaient de vivre correctement. « On finit nos verres et on va danser ? Ou tu préfères continuer à discuter ? On peut faire les deux, également. ». Le petit démon offre mille et une possibilités, accordant le temps et l’énergie pour les plus belles des dépravations. Il s’enlise dans ses propres péchés, laissant l’autre la possibilité de le rejoindre ou non.

Dancing queen ft.   @Noh Asmodée  

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T’étais bien d’accord. Fallait être une sacrée merde pour en venir à droguer quelqu’un pour profiter de lui. Pourtant, ça arrivait trop souvent. Toi t’étais pas du genre à venir en aide aux autres. T’essayais déjà de te sauver de toi-même. T’avais pas d’énergie à dilapider ailleurs. Ça te faisait un peu sourire, cette vision qu’il avait de toi. Un petit lapin innocent et fragile au milieu des loups. Tu l’avais longtemps été, plus jeune. Aujourd’hui, t’avais plus aucune confiance, en personne. Encore moins en des inconnus rencontrés dans un bar. « Je suis difficile et exigeant dans mes choix. » On t’avait appris à l’être. T’allais pas te jeter volontairement dans les bras de crétins, mais t’étais jamais à l’abris de te retrouver avec un verre contaminé. Tu terminais ton verre que tu faisais claquer sur le comptoir. Danser, t’étais venu pour ça.

« Je veux danser. » Discuter, c’était pas ton genre. T’étais plutôt silencieux, la plupart du temps. A faire oublier ton existence pour un peu de répit. Tu lui donnais un petit coup d’épaule pour l’inciter à te suivre. T’étais là pour ça. Apprendre à t’affirmer. Apprendre à aimer la vie, aussi pourrie soit-elle. « J’ai envie de voir comme se débrouille un prince charmant. » T’avais de la répartie, quand tu voulais. Une facette de toi que tu balayais sous le tapis une fois à l’université. T’étais qu’un gamin blessé. Lui, il avait l’air d’être un habitué. Celui qui connaissait toutes les failles, tous ceux qu’il fallait côtoyer. Tu te disais qu’en restant près de lui, tu pourrais lui prendre un peu de sa confiance en lui pour trouver le courage de ne plus t’agenouiller devant les autres. Alors que tu te laissais emporter la musique, tu te penchais à son oreille. « Apprend moi. » A être comme toi.

Dancing queen ft.   @Hwang Nikita   

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« Qui ne l’est pas ? », dit-il en scrutant la descente de son partenaire, un rictus venant se coincer aux coins de ses lèvres. Il vient le suivre rapidement, finissant le verre comme si cela était de l’eau. Les mots lui laissent un léger rire en enroulant son bras autour de la taille de son nouvel ami, l’emmenant vers la piste animée. Un amas se déhanche, se frôlent et apposent des regards équivoques, des sensations concupiscentes et tout ce qui n’a pas besoin de se dire. Tout se dit par les gestes, les phalanges qui tâtonnent dans une demande silencieuse et faussement innocente. Le petit agneau qui se jette dans la gueule des loups qui dévorent négligemment tout ce qu’il se trouve devant eux. Et ils dansent, ils se jaugent, ils s’écartent et reviennent. Les basses sont lourdes, la chaleur plus grande et l’enivrement plus puissant.

Asmodée arrive à choper quelques verres de connaissances plutôt douées et sans menaces, offrant le shot à son danseur. Sa main se pose à l’arrière de la nuque, sous des caresses légères et ses lèvres approchent l’oreille pour se faire entendre. « Cul sec, c’est cadeau. ». Et il l’aide dans la démarche, faisant de même avec sa main libre de son côté, pour lui montrer qu’aucun danger ne surviendra en buvant cette gorgée. S’il désire sortir des sentiers battus, réaliser ce qu’il n’a jamais fait, le roux est prêt à tout lui montrer si besoin. Après tout, qu’est-ce qu’il n’a jamais réalisé, en vérité ? Cela vient et repart aussitôt, reprenant la danse dans une lascivité exprimée, laissant l’autre s’exprimer aussi. Apparemment, il avait quelque chose à prouver et lui l’observe avec attention.

Dancing queen ft.   @Noh Asmodée  

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T’aurais jamais pu faire ça en Russie. Danser avec un homme, sans crainte de te faire tabasser. Ou pire. Une forme de liberté dont tu voulais profiter mais que ton éducation freinait. Tu savais que t’étais en train de faire quelque chose de mal. Que c’était pas normal d’avoir ce genre d’attirances. T’arrivais pas à l’accepter. Plus tu te bridais, plus tu sentais tes désirs remonter à la surface. T’étais paumé et t’avais personne sur qui compter. Alors t’étais là, à bouger contre un inconnu, à suivre le rythme de la musique, rassuré par tout ce bruit qui t’empêchait de trop penser. La seule thérapie qui fonctionnait. T’en voulais plus, des comprimés qui te vidaient de ton énergie, qui prenait tout ce qu’il restait de vivant en toi. Si tes grands parents apprenaient tes escapades, tu serais renvoyé chez toi. Tu découvrais l’amour du risque. Une nouvelle addiction à l’adrénaline.

Tu détestais apprécier le contact de ses phalanges sur ta nuque. Voilà pourquoi tu vidais ton verre en l’imitant. Tu voulais changer. Laisser l’image du gentil garçon obéissant derrière toi. Le truc c’était qu’on t’avait tellement conditionné que tu te sentais coupable à chaque fois que tu prenais une décision. Tu savais pas ce que t’attendait de cet homme. Un peu de courage. Quelques minutes durant lesquelles tu accepterais d’être toi-même. Tu voulais t’imprégner de son assurance, de prendre exemple sur son regard. « J’ai envie d’aller ailleurs » que tu disais à son oreille en te penchant sur lui. Ailleurs où tu pourrais l’entendre. Ailleurs où tu pourrais en apprendre plus sur lui. T’avais besoin de conseils. D’une tape dans le dos pour te pousser à dépasser tes limites. Lui, il avait l’air d’en être capable. D’être assez rustre pour ne pas se montrer délicat. T’avais besoin d’être secoué. Pas protégé.

Dancing queen ft.   @Hwang Nikita   

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Une œillade à l’encontre de son nouveau camarade de jeu et son bras passe des épaules, en descendant autour de la taille pour le tirer en dehors de la foule. « Alors, allons ailleurs. », dit-il en souriant avec fantaisie. L’alcool suffisant, l’ambiance excitante et les corps dansant les uns contre les autres dans un rythme désorganisé. Mais terriblement électrisant. Ils déambulent en se faufilant entre les silhouettes, caressant les paumes et obligeant parfois son vis-à-vis à en faire de même. Ne pas se crisper sous les attentions légères, à peine délicates. « Réfléchis moins, tu n’as rien à perdre ici. ». Il soulève les sourcils, le sourire béant. Comme si le monde était à ses pieds, que rien ne peut faire chuter ce prince de ses Enfers. Le son s’atténue, les sièges se vident et les attentions plus discrètes. Il s’échoue contre l’un des canapés, dans une zone restreinte.

Il l’invite à venir à ses côtés et réclame des verres. Nouvelles saveurs, nouvelles sensations. « J’ai l’impression que tu veux plus d'intimité ? Danser ne te suffit plus ? ». Le petit démon est malléable, appréciant chacune des attentions portées, tant que cela lui apporte réconfort et béatitude. Exaltation et sans promesses. Il est fait pour sortir des sentiers battus, lorsqu’il lui tend l’alcool généreux et qu’il boit le sien, cul sec. Le corps est détendu, les yeux aguicheurs et le sourire heureux. Ils pourront retourner danser, boire et réaliser un peu tout. « Qu’est-ce que tu n’as jamais fait ? ». Autant lui faire découvrir ces parcelles, ces sensations enivrantes et apprendre au petit ange à choir un peu plus vers des portes infernales, mêlant dépravation et assurément, l’ivresse libératrice.

Dancing queen ft.   @Noh Asmodée  

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Tu savais pas ce que tu faisais. Et c’était agréable, pour une fois, de lâcher cette éducation stricte et trop puritaine qui te collait à la peau. Aller ailleurs ? Pour aller où hein ? T’étais exalté mais aussi effrayé. Tu découvrais un nouveau monde. Celui dans lequel t’aurais aimé grandir. Celui dont on te privait depuis ta naissance. C’était ce qui te plaisait, cette partie du monde. Bien loin de la richesse dans laquelle tu baignais. T’étais pourtant reconnaissant d’être né du bon côté. Tu suivais le rouquin, essayant d’appliquer son conseil. Mais ne pas réfléchir ? C’était probablement la chose la plus difficile pour les garçons comme toi.

Tu prenais place à ses côtés, observant plus facilement le reste de la foule. « J’en sais rien. » que tu répondais avec beaucoup de franchise. « J’essaie juste de faire un truc nouveau. Danser, je le fais tout le temps. » Pour te vider l’esprit. L’alcool te rendait un peu plus assuré, plus serein face à ton inconnu. « Y’a plein de trucs que j’ai jamais fait. » Des trucs simples qui n’avaient rien à voir avec ton intimité. « J’ai jamais fait de soirées pyjamas. » Probablement pas ce qu’il s’attendait à entendre. Et probablement ce que t’avais toujours envié aux autres. Une enfance dont on t’avait privé, que tu cherchais à retrouver. Une liberté que tu crevais d’envie de découvrir. « Tu penses que je suis bizarre pas vrai ? » Il serait pas le premier. Ni le dernier. T’étais trop honnête. Trop ancré dans le passé.

Dancing queen ft.   @Hwang Nikita   

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« T’es un danseur ? ». Il est toujours quelque peu impressionné par ces corps aussi élastiques, pouvant mouvoir leur silhouette avec aisance, sans compter l’assurance dans les gestes et les expressions qui en disent tout autant. Le rouquin est adepte de ce qu’on appelle celle de club, rien de bien affriolant, une ribambelle de faux-semblant afin d’attirer des bras ouverts ou des bouches en cœurs. Néanmoins, la suite lui procure une certaine hilarité, la tête dressée vers l’arrière et le rire bruyant. Si franc, si spontané qu’il lui prend d’autres verres. « Tu es amusant, tu le sais ? ». Comme tout à l’heure, il lui reverse du liquide comme cadeau de bienvenue, bien que celle-ci soit semblable à un remerciement face à ce moment inoubliable. « Tu n’es pas bizarre. Ce n’est pas franchement le truc auquel j’aurai pensé, mais pourquoi pas ? ».

Toutefois, cela permet au jeune homme d’esquisser un peu mieux celui qui se trouve à ses côtés. « Tu me fais surtout penser à un mec qui a été conditionné à être quelqu’un d’autre pour les beaux yeux. Perdu dans un milieu qui n’est pas le tien, mais pour mieux casser ton image ? ». Après tout, il n’est pas le premier dans ce lot, Asmodée ayant juré qu’il avait été l’ombre de ce paumé des années auparavant. « Jamais pris de cuite ? Jamais renifler quoi que ce soit, même pas une cigarette pour tester ? Aller en boite pour danser et partir en solitaire après ? Tout dépend de tous ces trucs que tu n'as jamais faits. ».

Un cul sec et l’alcool pénètre comme du venin, engourdissant son esprit, animant ses veines. « Tu veux sortir de tes sentiers battus avec du trash ou tu veux rester soft dans ce que tu veux ? ». Ici, rien n’est lisse et encore moins propre. Malheureusement, Asmo en a fait les frais, les larmes ayant roulé, la rage au ventre et les poumons en feu. Un beau mensonge, mais une stabilité pour celui qui ne supporte pas la solitude. Pour celui qui désire être regardé, être aimé. « Y’a deux formes de soirées pyjamas, si tu vois ce que je veux dire. Tu préfères aller où ? ». Il ne lui souhaite pas. Il n’a pas l’impression que Nikita ait besoin de se perdre. Cela est octroyé aux plus ravagés. Comme lui.