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Age : 27
Emploi/études : Officiellement violoniste, officieusement rockeuse.
Lieu d'habitation : Namdonggu, dans la villa familiale
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Citation : set me free
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beauty & the beast
et dans la tempête,
tu danses.
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Pseudo : Astr'lunair
Pronoms : She/elle
Avatar : Sana [Twice]
DC : Jang Ma Eum ;; Song Attis ;; White Loukas ;; Han Dok Ja ;; Kim Freya
Nae Hayan Jadu
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@asano haruhi
outfit // song
Hayan ne sait plus depuis quand le violon fait partie de sa vie, ni à quel moment il est apparu dans celle-ci. D'après ses souvenirs, elle pourrait dire être née avec l'instrument entre ses doigts, mais elle sait que c'est faux. Le violon, à la base, ce n'était pas réellement une passion. Le son était joli à l'oreille, plaisant à écouter, mais bien moins à pratiquer. Hélas, statut social faisant, la demoiselle était bien obligée de savoir en jouer. Un désir de sa mère, de cette femme qui n'a pas su vivre de sa carrière musicale. Un moyen d'exister à nouveau au travers de sa cadette, une fillette adorable en étant gamine, mais beaucoup plus revêche après ses crises. Hayan, elle abhorre cette femme qui se dit être sa mère, mais qui se fiche bien de savoir si sa fille est bien dans sa tête. Cette personne infâme n'apprenant rien de ses erreurs, ni même de la perte d'un être censé être cher à son cœur.
Sa sœur lui manque. Elle ne peut s'empêcher de songer à elle de temps en temps. Quand ses yeux se posent sur ce porte-clé accroché à l'étui de son violon. Cadeau de son aînée pour féliciter son talent. Les réminiscences la torturent en permanence, lui rappelant d'une manière ou d'une autre que son modèle a disparu et que c'est certainement de sa faute. Car, elle n'a jamais vu son malheur, ni son mal-être. C'est elle-même qui était maintenu à flot, sur un radeau qui prenait l'eau. Une embarcation dont la coque était trouée de mille fissures imperceptibles, et pourtant, c'est ce qui a causé sa perte.
En temps normal, la brunette gère cet ouragan d'émotions ineffables. Elle se contente de le ranger dans un tiroir et de jeter la clé, sauf qu'il arrive parfois qu'une toute petite chose ravive cette tempête à l'intérieur d'elle. Un élément basique comme le gâteau préféré de son aînée dans la vitrine d'une pâtisserie, un accessoire affectionné dans une boutique, un lieu chargé de souvenir. Et malgré tous les efforts apportés pour ne pas sombrer dans cet océan d'affres, la poupée se noie. Elle suffoque, elle perd pied. Son cœur est comprimé, son souffle devient plus incontrôlé. Elle ne parvient plus à trouver l'air dont elle a besoin pour vivre, ou pour survivre.
L'étui de son violon glisse de son épaule, tombant au sol dans un bruit mate, mais suffisamment bruyant pour être entendu. La musicienne sent les larmes monter à ses yeux, les images dans sa psyché circulent à une vitesse hallucinante pendant que son équilibre devient inexistant. Le bateau tangue, et elle avec. Ses jambes lâchent, ses genoux rencontre l'asphalte avec douleur, mais rien ne peut être plus affreux que cette sensation de mourir de l'intérieur.
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Emploi/études : gagne sa vie en freelance comme photographe, capturant les beautés, immortalisant les sourires ; bénévole à la sca au marketing, ne pouvant pas mettre de prix sur a satisfaction d'avoir été utile
Lieu d'habitation : grand condo à namdonggu ; propre, éclairé, spacieux, sans être hors de prix
Icônes :
Citation : four seasons of my feelings ; laughter, fighting, sadness, joy
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we're all gonna die eventually and half of our life will be in pain
i realized this all too soon
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退屈だった日も
なんだか綺麗よ
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Avatar : miyawaki sakura (le sserafim)
DC : nam yujin / moon levi / hwang gyuri / byun kiyoshi / kang sieun
Asano Haruhi Boksunga
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@Nae Hayan
we don't know if we'll be alright, but we have to try || outfit
C'était un drôle de hasard. La vie me mène jusqu'à l'historique quartier Junggu, là où les arts vibrent, là où jeunesse et modernité va de paire avec la vieillesse et les anciens bâtiments. Un contrat qui me pousse à m'installer temporairement dans un local loué, là où il est plus facile de rejoindre ceux qui m'ont embauché. Le local n'est, en soit, pas très grand; mais l'espace est suffisant, suffisamment confortable. Étant la seule y ayant accès pour la prochaine semaine, je laisse tout mon équipement à l'intérieur; de toutes façons, je devais y retourner le lendemainè. N'était-ce pas logique?
Cette soirée qui s'annonçait jeune s'est finalement évoluée un peu trop rapidement à mon goût, la noirceur s'était déjà bien installée, les rues se faisaient déjà un peu plus silencieuses. La majorité de mes plans, ou plutôt idées, tombaient essentiellement à l'eau. La librairie, si pas déjà fermée, devait certainement clore ses portes dans les prochaines minutes. Les prestations au théâtre devaient sans doute déjà être entâmées, ou il était trop tard pour y arriver à temps. Alors, que faire? Explorer? Aller voir les jumelles? Est-ce que leur boutique est ouverte, à cette heure-ci?
L'exploration sera de mise. La clef est dans la porte, et mes pas tentent de me mener là où ils le veulent bien, sans se soucier d'où est la voiture. Ils s'arrêtent, en synchronisme avec ce lourd bruit qui résonne quelques pas derrière moi. La curiosité m'emporte et je me retourne, mon expression se transformant rapidement de la surprise à l'effroi, puis à l'inquiétude.
C'est d'un pas pressé que je rejoins la jeune femme qui s'est écrasée au sol aux côtés d'un sac, d'une forme qui me laisse croire qu'elle est violoniste. Mais qui elle est, ce qu'elle fait, les raisons de ses pleurs; rien n'importe, en ce moment. Les genoux touchent l'asphalte à ses côtés et mes bras s'enlacent autour d'elle, portant sa tête près de ma poitrine, espérant que le battement de mon coeur se fasse rassurant. « Ça va aller... ça va aller... »
Les émotions fortes, le surplus, les débordements. Rien de cela ne m'est inconnu. Entre les hautes attentes familiales, les frustrations, la douleur de ma petite soeur, l'impuissante face à sa peine et le bris de ses espoirs. Personne ne devrait avoir à vivre ainsi. Personne ne devrait sentir le besoin de tout garder, et finir par exploser au moment le moins opportun.
« Essaie de respirer à mon rhythme. » Je respire doucement, lentement. Je la tutoie sans être impolie, espérant que le rapprochement améliore son sort. Et surtout, j'ignore les yeux qui peuvent ou non se déposer sur nous. Les regards ne sont pas importants. Nous resterons au sol tant et aussi longtemps qu'il le faudra.
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@asano haruhi
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Ha Eun était le centre de son univers, ce soleil autour duquel tourne les planètes. C'était son satellite, les barrières impénétrables qui la maintenaient à l'écart des éclats de verre et de voix. Elle était sa joie, son pouvoir, la magie inondant son petit monde enfantin. Ha Eun, elle était tout pour sa petite sœur, et la plus infime de ses pensées lui était destiné. Hélas, Ha Eun n'est plus qu'un nom sur une pierre froide, un songe épars qui flotte dans ses réminiscences quand son encéphale tourne à l'envers. Et quand tout son espace-temps se dérègle, Hayan perd pied et se noie. Elle coule à pique dans cet océan de remords, suffocant par la culpabilité de ne pas avoir vu son oiseau se faire arracher les ailes. Dans ces moments-là, la reine de cœur se sent transpercée à l'intérieur.
Tout s'effondre, le sol lâche sous ses jambes et le brouhaha de la rue ne devient qu'un bruit de fond sans importance. Tout s'efface, les gens qui l'entourent, l'étui de son violon à l'abandon, la douleur dans ses genoux irrités. Tout perd de sa saveur, tout ne devient que terreur. Le souffle lui manque, l'air ne parvient plus à atteindre ses poumons. Et elle se sent mourir, partir, ne devenir qu'un amas de cendre après un incendie ravageur.
Le souvenir de sa grande sœur remonte à la surface quand la sensation d'une étreinte enlace sa carcasse tremblante, vibrante de sanglot. Le son de cette voix apporte son lot d'images et d'émotions, une vague de tristesse, une lueur d'espoir. Comme si une morte pouvait revenir à la vie. ‟ H-Ha E-Eun ... „ Sa gorge est si serrée par les sanglots et les larmes qu'elle ne réussit à bien épeler ce prénom. Emporté par ce flot, Hayan vient passer ses bras autour de la taille, enfouissant son visage contre le tissu du vêtement.
Elle lâche tout son soûl, étouffant une plainte agonisante dans cet enlacement désespéré. Tant pis si on la regarde, tant pis si on la juge. Elle a besoin de céder, de tout lâcher. De hurler, de pleurer. La voix perce ses tympans, l'atteignant directement dans sa poitrine. L'espace d'une minute, elle a oublié qu'elle devait respirer, comme si elle ne savait plus le faire. Hayan tente de faire cet effort, de caler sa respiration sur celle de la jeune femme. Son corps tremble, de la tête aux pieds, elle ne parvient pas à se calmer. Que l'air revienne, que les larmes coulent, que le souvenir de sa sœur s'estompe en reprenant contact avec la réalité.
‟ Ne pars pas... „ Siffle-t-elle, la voix fragile. La brune s'accroche toujours à cette inconnue, par peur de retomber dans ce gouffre sans fin où l'impact serait mortel. Ses doigts se crispent à son vêtement, incapable de relever son visage vers le sien par honte, par crainte. Elle sait qu'elle devra le faire, tôt ou tard, il ne sera plus possible de la retenir ou d'éviter son regard. Dans l'immédiat, elle se conforte comme elle peut dans le creux de cette étreinte, jusqu'à se sentir capable de se relever.
Tout s'effondre, le sol lâche sous ses jambes et le brouhaha de la rue ne devient qu'un bruit de fond sans importance. Tout s'efface, les gens qui l'entourent, l'étui de son violon à l'abandon, la douleur dans ses genoux irrités. Tout perd de sa saveur, tout ne devient que terreur. Le souffle lui manque, l'air ne parvient plus à atteindre ses poumons. Et elle se sent mourir, partir, ne devenir qu'un amas de cendre après un incendie ravageur.
Le souvenir de sa grande sœur remonte à la surface quand la sensation d'une étreinte enlace sa carcasse tremblante, vibrante de sanglot. Le son de cette voix apporte son lot d'images et d'émotions, une vague de tristesse, une lueur d'espoir. Comme si une morte pouvait revenir à la vie. ‟ H-Ha E-Eun ... „ Sa gorge est si serrée par les sanglots et les larmes qu'elle ne réussit à bien épeler ce prénom. Emporté par ce flot, Hayan vient passer ses bras autour de la taille, enfouissant son visage contre le tissu du vêtement.
Elle lâche tout son soûl, étouffant une plainte agonisante dans cet enlacement désespéré. Tant pis si on la regarde, tant pis si on la juge. Elle a besoin de céder, de tout lâcher. De hurler, de pleurer. La voix perce ses tympans, l'atteignant directement dans sa poitrine. L'espace d'une minute, elle a oublié qu'elle devait respirer, comme si elle ne savait plus le faire. Hayan tente de faire cet effort, de caler sa respiration sur celle de la jeune femme. Son corps tremble, de la tête aux pieds, elle ne parvient pas à se calmer. Que l'air revienne, que les larmes coulent, que le souvenir de sa sœur s'estompe en reprenant contact avec la réalité.
‟ Ne pars pas... „ Siffle-t-elle, la voix fragile. La brune s'accroche toujours à cette inconnue, par peur de retomber dans ce gouffre sans fin où l'impact serait mortel. Ses doigts se crispent à son vêtement, incapable de relever son visage vers le sien par honte, par crainte. Elle sait qu'elle devra le faire, tôt ou tard, il ne sera plus possible de la retenir ou d'éviter son regard. Dans l'immédiat, elle se conforte comme elle peut dans le creux de cette étreinte, jusqu'à se sentir capable de se relever.
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@Nae Hayan
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La jeune femme s'écrase au sol, les membres inférieurs croûlent sous le poids de son apparent désespoir; et elle se presse à la rejoindre sans se soucier des foules, des causes, des potentiels refus. Ses bras l'enlacent doucement, son corps se presse contre celui de celle qui est envahie par les pleurs. Prise dans le moment, elle dépose temporairement sa tête contre la sienne, les yeux fermés, la respiration lente, l'espoir que la jeune femme arrive à trouver un peu de réconfort dans les bras d'une parfaite inconnue.
Un nom s'échappe d'entre ses lèvres bien que péniblement, et l'oreille de la japonaise n'arrive pas à bien le percevoir. Le sien, peut-être; ou celui de quelqu'un d'autre, la source de son désespoir, un appel à l'aide qui s'évade comme il le peut. L'envie d'en savoir plus est envahissant, mais l'heure des questions arrivera plus tard. Elle accepte l'étreinte, accepte ce visage qui s'enfouit contre sa poitrine dans le creux de ses vêtements, elle accepte le flot incessant de larmes qui la détrempe. Elle accepte ses hurlements, ses plaintes, l'expression des besoins de cette âme torturée qui tente d'être réconfortée par tous les moyens.
Sa poigne sur la jeune femme se fait un peu plus forte, une tentative maladroite de lui montrer qu'elle est là, en sécurité. À nouveau sa tête se dépose contre le corps de la jeune femme, cette fois-ci sur son épaule, là où elle aura une meilleure vue des alentours. Quelques regards foudroyants seront lancés en direction des passants qui auront une expression de jugement au visage; ses yeux se transformeront en fusils, ses iris tirent les balles et assassinent les curieux. L'esprit protecteur fait surface, le même qui surgit lorsque le désespoir s'emparre de sa petite soeur, elle qui a tout perdu.
Ses mains se font naturellement aller le long de son dos, le long de ses bras, des vas et viens qui se veulent rassurants dans les limites possibles, qui essaient de taire ces frissons incontrôlables. « Je ne pars pas, je suis là. Ne t'inquiète pas. » Elle ne la laissera pas à elle-même, même lorsque la crise terminée. Elle restera à ses côtés pour la soirée s'il le faut, la raccompagnera chez elle, tout pour qu'elle soit en sécurité, confortable. « Tout va bien aller. » Une promesse un peu incertaine, qu'elle essayera tant bien que mal de garder.
Tout ce qu'elle espère, c'est que la jeune femme soit au chaud malgré les fraîches brises, que son âme puisse trouver un semblant de réconfort à ses côtés. « Je m'appelle Haru. » Elle ose une simple présentation, sans trop savoir si les vibrations de son corps ne sont que frissons ou s'ils sont toujours détresse, espérant peut-être qu'un prénom l'aide à rattraper contact avec la réalité, aussi cruelle cette dernière peut elle être.