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Nam Yujin Sagwa
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the ugly duckling
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Worthless.
Les regards commençaient à se faire trop lourd, les murmures se multiplient. Depuis cette bagarre, on dirait que les yeux sont rivés sur moi. C'est moi qu'on évite. C'est moi qu'on fixe et c'est de moi qu'on a peur, moi qu'on juge. C'est elle qui a commencé, mais c'est moi qui a donné le premier coup. Ça fait d'elle la victime, et moi l'agresseur. Est-ce que c'est juste? Non. Mais ils ont raison.
Je marche dans les corridors, la tête basse, les mains dans les poches. J'essaie de me faire petite, de me fondre dans le décor. Les gens s'écartent pour me laisser de la place, comme s'ils avaient peur de me toucher. Ils lancent parfois des remarques, des insultes, n'importe quoi pour voir si j'allais réagir. Je ne réagis plus. J'en ai plus la force.
Ugly.
C'est moi qui a donné le premier coup, et c'est moi qui en est ressorti avec des blessures. Des points de suture à l'arcade sourcilière parce qu'elle avait des bagues, pas moi. Une jointure cassée, la main droite emprisonnée dans un plâtre récemment devenu un simple pansement. C'est moi qui me regarde dans le miroir à chaque matin et qui ne voit que le monstre que je suis devenue. Laide, minable, bonne à rien.
Je n'ai jamais pleuré devant personne. Même quand Nikita m'a surprise dans ma cachette habituelle, les pleurs se sont estompés rapidement. Ils bloquent. Ils ne veulent pas sortir. Ma gorge se serre plus rapidement, comme si ce surplus d'émotion veut sortir d'une manière ou d'une autre. D'habitude, c'est à la boxe que je le sors. Mais avec cette main, je n'ose même plus y mettre les pieds. Juste une fois ou deux, et le regard à la fois fier mais déçu de Ye Jun voulait tout dire.
Disappointment.
Mes amis savent bien que quelque chose ne va pas. Ils essaient de me faire parler, mais je ne fais que feindre un sourire et retourner dans mon silence. Certains essaient plus que d'autres, certains préfèrent attendre que je sois à l'aise d'en parler. Maude essaie de me faire la conversation à chaque soir avant de dormir. Tout se termine toujours par les mêmes mots: I'm fine, I'm just tired. I'll be okay.
I'm not okay.
Je suis partie. J'ai laissé mes choses dans ma chambre, j'ai emporté mon sac avec moi, mon chargeur au cas où, la photo de mes parents d'habitude toujours apposée au milieu de mon mur, quelques trucs ici et là. Est-ce que j'allais revenir? Sûrement. Mais j'avais besoin de m'éloigner, de respirer, de courir, pleurer, frapper, hurler. Tout sauf être ici.
Mes pas m'ont menés je ne sais pas trop où. Un bâtiment abandonné, j'imagine; là où le silence est presque trop lourd. Je grimpe difficilement la clôture de métal qui l'entoure, handicapée par ma main pas tout à faire guérie. Ignorant les signes No trespassing, j'entre, malgré les potentiels dangers qui pourraient m'attendre. Quelqu'un pourrait vivre ici, des sans abris, des criminels, des gens qui se cachent pour prendre la drogue de leur choix. N'importe qui de rationel saurait que rien de ceci n'est une bonne idée.
Mais je ne suis pas rationnelle. Mon cerveau n'est que brume, ma gorge me tue et mes poumons cherchent à s'oxygéner.
Sans trop réfléchir je grimpe, je parcours les étages et je me fraye un chemin jusqu'en haut, là où on pourrait presque toucher les étoiles. Mon sac s'écrase à mes pieds et je le suis, m'en servant comme oreiller, les larmes coulant déjà à flot, silencieusement. Ma main attrape la photo dans mes poches, que je lève en direction de la lune. Les sanglots reprennent de plus belle, plus bruyants que jamais; je serre la photo contre mon coeur, et je ferme les yeux, sans me soucier de ce qui pourrait m'arriver. Peut-être vais-je m'endormir, peut-être le froid aura raison de moi, peut-être quelqu'un me trouvera et fera de moi une victime. Et je m'en fiche.
I'm sorry. I'm so, so, sorry.
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Les pensées se dispersent, les pas emmenant vers les horizons lointains. Qu’importe, de toute façon, d’où cela peut le mener ? Vers les tréfonds des rivières, vers le bitume sur lequel ses pieds trainent d’un air las. Le myocarde essaie de tracer une ligne fictive entre la raison et les rêveries intrusives. Celles qui lui intiment silencieusement d’aller au-delà de la crainte, car, après tout, il n’est qu’une âme noircie. Il vient crayonner les autres de ses impuretés, il encrasse par sa présence, il alourdit par ses besoins. Il en fait trop, pas assez. Il ne sait pas où est sa place et pourtant, il possède mille raisons d’en trouver lors de ses interventions. Des cordes qu’il détache, des vies sauvées in extremis durant les situations dangereuses.
Sans nul doute pour penser être un héros lorsqu’il n’est qu’un carnage pour les autres. Et les marquages sur sa peau ne suffisent pas à tarir son dégout de soi. Ni à combler sa haine d’être encore sur cette Terre, incapable de passer le pas, là où ses terminaisons nerveuses lui intiment de s’y rendre. Étouffant les sanglots nocturnes dans sa chambre, détalant dans les allées sombres des ruelles pour éloigner ses misères mortelles. Malgré les douleurs, rien ne console. Eros s’échine à vivre différemment, trouvant des raisons de se lever chaque matin. Est-ce qu’il le mérite seulement ? Il n’en est pas certain. A-t-il besoin de secourir les autres en sachant qu’il ne sera pas capable de sauver la sienne ? Certainement.
Même en accélérant lorsque les billes se sont posées vers cette silhouette écrasée dans les hauteurs. Surinterprétation venimeuse, pulsant dans ses vaines à travers les escaliers. Mais que peut-il faire en ayant les mêmes envies ? À quoi est-il bon lorsqu’il s’autodétruit ? La culpabilité d’être en vie, de fouler les marches à s’en époumoner pour une inconnue qui ne mérite plus que lui de sourire. D’octroyer les sourires quand il ne laisse que des soupirs et des déceptions. Il avait tant voulu protéger sa mère des coups. Il souhaite tant protéger son petit frère de son tourment. Il a tant voulu changer de vie bien plus tôt, réalisant que tout est trop tardif. Et tout s’échoue, se brise. Et l’artiste, il ne se pardonne pas de ces erreurs.
Il se souvient des coups, des cris, de chaque mouvement donnant raison à son paternel pour ses actes. Et il ne se pardonne pas d’avoir été si impuissant. Pathétique encore aujourd’hui, sous les efforts constants de faire mieux, traçant la perfection inexistante comme un imposteur misérable. Que fait-il ici ? Sous le souffle irrégulier, s’approchant de la silhouette qui sursaute. Elle aussi, elle a besoin d’un moment pour souffler. Elle aussi, elle a besoin d’un endroit pour pleurer. Les rétines en croisent d’autres, tout aussi mouillés. « Est-ce… est-ce que je peux m’installer à côté ? ». Que le froid l’engourdisse. Qu’il mérite toutes les dégradations qu’il s’octroie : tant bien physique que morale. Que la souffrance soit méritée pour ce qu’il n’est pas capable d’être. « Je… je peux être très discret. Silencieux. Où partir de l’autre côté, si vous souhaitez de la tranquillité. ». Qu’elle ne soit pas seule, quand bien même, il serait celui qui passerait par-dessus bord.
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Les larmes ne s'arrête pas, cette boule qui s'attaque à ma gorge ne s'en va pas. Elle fait mal, elle m'empêche de respirer, m'empêche de m'endormir et de laisser la vie m'emporter là où je le mérite. Je me retourne, dos contre le sol, mains dans le visage, comme si l'air allait mieux pénétrer ainsi. Comme si j'avais une chance. Mais rien n'y fait, l'air n'entre pas, j'étouffe. Mes mains se portent à ma gorge, inutilement, mais sous la panique. Sans compter les larmes qui coulent sans fin, un océan de tristesse qui s'échappe de mes yeux.
Et soudainement, un bruit.
Mon âme est envahie par la peur, l'effroi parcourt ma colonne. Je me lève presque d'un bond, comme si la vraie vie essayait de me ramener vers elle, comme si elle voulait me convaincre que je ne devrais pas être ici. Mon regard voilé par les larmes croise celui d'un autre, une silhouette inconnue, un peu floue. Par réflexe et accompagné d'excuses, je me propulse vers l'arrière, peut-être un peu trop près du bord, quelques centimètres à peine séparant mon corps du vide. Mes mains se lèvent vers le haut, l'anxiété s'emparre de moi, de ma gorge, mes poumons; et les larmes sortent un peu malgré elle, devant quelqu'un d'autre pour la première fois.
Les mains qui tremblent, je referme malgré moi les doigts de ma main droite, celle qui tient la photo de mes parents, maintenant froissée. Mon visage se plisse sous la douleur, mais rien comparativement à cette brûlure dans mes poumons, ce poignard dans ma gorge et cette impression que ma vie allait prendre fin, là, dans les prochaines minutes. Mais l'homme ne s'approche pas davantage, il ne semble pas vouloir me faire du mal, ou m'arrêter. « Am... am I in trouble? » Mon cerveau a décidé de choisir l'anglais par défaut, sans réelle raison.
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@Nam Yujin
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Les muscles se crispent involontairement devant le corps tremblant près du vide, les rétines se délogeant avec pénibilité vers les rétines de la jeune femme. Les poumons se compriment, les terminaisons nerveuses s’affolent et lui rient de son hypocrisie. Le grand damné désirant sauver une âme fendillée lorsque la sienne s’animerait d’être à sa place, les bras ouverts dans l’appel d’un ange auprès de ses semblables. Il déglutit, le timbre de voix légèrement tremblant. « N-non… Non, bien sûr que non. Je, hum. Je passais par là et je me demandais ce que vous faisiez. ». Il ne sait pas convaincre, il ne sait pas se faire comprendre. Il n’est qu’un corps qui se flagelle et l’esprit tordu d’être tout ce qu’il hait en essayant de se convaincre auprès des autres qu’il n’est pas assez bien pour rester ici-bas.
La paume se pose à l’arrière de sa nuque, la gêne palpable. L’appréhension de faire un pas de plus, signifiant qu’il ne fera rien de mal, rien de dangereux. Rien contre elle. Jamais. La seule torture qu’il s’autorise est envers sa propre personne. Et cela en sera toujours ainsi. « Je me demandais si tout allait bien ? ». De s’en assurer et de se faire chasser si elle le désire, restant en retrait dans la cage d’escalier pour lui laisser l’espace dont elle a besoin. La peur grouillante de la voir choir, les épaules contractées par la tension, mais le visage absolument dirigé vers elle. Comme si rien n’existait autour à part elle. S’oubliant soi-même, déposé aux portes des Enfers pour laisser les autres atteindre le Paradis.
D’approcher un petit pas. Si léger et aérien, à peine remarquée. « Vous pouvez oublier ma question, c’est peut-être un peu… pas la situation. Désolé. ». Les lèvres se pincent en une grimace contrainte, la désolation dépeinte de son erreur. Les larmes séchées sont palpables sur les joues de son interlocutrice et il s’efforce de rester à sa place. « Vous voulez probablement un peu de tranquillité ? ». Tant qu’elle ne recule pas plus. Tant qu’elle ne fait rien qui peut condamner ces coquilles fissurées par la vie.
La paume se pose à l’arrière de sa nuque, la gêne palpable. L’appréhension de faire un pas de plus, signifiant qu’il ne fera rien de mal, rien de dangereux. Rien contre elle. Jamais. La seule torture qu’il s’autorise est envers sa propre personne. Et cela en sera toujours ainsi. « Je me demandais si tout allait bien ? ». De s’en assurer et de se faire chasser si elle le désire, restant en retrait dans la cage d’escalier pour lui laisser l’espace dont elle a besoin. La peur grouillante de la voir choir, les épaules contractées par la tension, mais le visage absolument dirigé vers elle. Comme si rien n’existait autour à part elle. S’oubliant soi-même, déposé aux portes des Enfers pour laisser les autres atteindre le Paradis.
D’approcher un petit pas. Si léger et aérien, à peine remarquée. « Vous pouvez oublier ma question, c’est peut-être un peu… pas la situation. Désolé. ». Les lèvres se pincent en une grimace contrainte, la désolation dépeinte de son erreur. Les larmes séchées sont palpables sur les joues de son interlocutrice et il s’efforce de rester à sa place. « Vous voulez probablement un peu de tranquillité ? ». Tant qu’elle ne recule pas plus. Tant qu’elle ne fait rien qui peut condamner ces coquilles fissurées par la vie.
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Son ton de voix n'est pas accusateur. Il n'est pas là pour m'arrêter ou me châtier, il n'est pas là pour me traîner hors de cet endroit ou me maudir plus que je ne le fais déjà. Il semble avoir... peur? Peur de quoi? De moi, bien entendu. Quoi d'autre? Ce monstre refletté par le miroir est réel; il est là, il prend ma forme, celle d'une fille qui sort de ses gonds trop facilement, qui heurtre et blesse les autres par ses paroles, ses pensées, ses poings. Le bandage sur ma main, la cicatrice au dessus de mon oeil, les larmes qui sèchent mais qui ne s'arrêtent pas en même temps. Il devrait s'enfuir, avant qu'il se fasse du mal. Avant que je lui fasse du mal, lui aussi. Je n'en vaux pas la peine.
Mais au fond de moi, il y a cette lueur, cet espoir qui essaie de renaître. Malgré l'effroi, malgré cette envie croissante de prendre mes jambes à mon cou et m'enfuir loin, là où personne ne me retrouvera, là ou personne ne pourra me sauver; je reste, je le laisse s'approcher s'il le veut. Et surtout, je réponds à ses questions un peu malhabilement, sans trop savoir quoi faire d'autre: quelques simples hochements de la tête, de gauche à droite. De la négation, comme un appel à l'aide du coeur, aide que je ne mérite pas.
« Je.. » J'essaie de m'excuser, comme si les simples mots allait effacer toutes fautes qui peuvent m'appartenir dans cet univers. Les mots se brisent, restent coincés au fond de ma gorge; l'anxiété revient de plus belle. La force me quitte, et je tombe à genoux, accompagné d'un petit gémissement qui s'enfuit lorsque ma main blessée rejoins le sol avec sa jumelle. Quelques sanglots s'échappent malgré moi, malgré les dernières poussées d'énergie qui me restait à essayer de rester forte et ne pas flanchir devant un inconnu, pour qu'il passe son chemin. Pour qu'il me laisse à mon sort.
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La carcasse s’échoue et la sienne s’élance dans une course affolante. Le cœur se tend et les genoux martèlent le sol jusqu’au craquement sinistre en chutant à son tour aux pieds de l’esquinter. Qu’importe la douleur qu’il ne ressent pas face aux sanglots échappant de cette inconnue au bord du gouffre. Les bras entourent prestement la frêle qui essaie de ne pas laisser ses sentiments dériver et il ne peut que la comprendre. Douloureusement, il saisit tout ce qu’il ne peut franchir, les lèvres, bloquer au fond de la trachée et les nausées qui accompagnent la détresse. Car les mots ne seront jamais suffisants et les gestes à peine plus parlant.
Ils s’éloignent de la bordure, reculant maladroitement. Les genoux devant et légèrement écartés pour éteindre celle qu’il ne veut pas lâcher. L’entourant comme promesse de bouclier face à la rudesse du monde. Le menton sur le sommet du crâne, berçant les pleurs avec une douceur qu’il octroie à chacun. De tout ce qu’il n’a jamais reçu et qu’il offre sans compter. Cette torture interne qu’il ne veut pas voir chez les autres, qu’il voudrait tant prendre pour alourdir ses épaules. « Ce n’est rien. ». Il ne peut pas y avoir de tout va bien, quand cela n’est aucunement le cas.
« Ce n’est rien. », dit-il en la prenant davantage dans le cocon qui lui propose sans contrainte. Qu’elle puisse laisser les larmes s’échapper, personne ne peut la voir. Qu’elle puisse hurler si le souhait est là, il coupera le son. Qu’elle frappe ou qu'elle se débat, jamais, il ne la lâchera. La tendresse de sa voix, acceptant tout ce qu’elle dira, tout ce qu’elle fera. Ce n’est pas grand-chose, c’est sûrement infime, mais c’est tout ce qu’il peut donner. Son être, à défaut de pouvoir s’accepter soi-même.
Ils s’éloignent de la bordure, reculant maladroitement. Les genoux devant et légèrement écartés pour éteindre celle qu’il ne veut pas lâcher. L’entourant comme promesse de bouclier face à la rudesse du monde. Le menton sur le sommet du crâne, berçant les pleurs avec une douceur qu’il octroie à chacun. De tout ce qu’il n’a jamais reçu et qu’il offre sans compter. Cette torture interne qu’il ne veut pas voir chez les autres, qu’il voudrait tant prendre pour alourdir ses épaules. « Ce n’est rien. ». Il ne peut pas y avoir de tout va bien, quand cela n’est aucunement le cas.
« Ce n’est rien. », dit-il en la prenant davantage dans le cocon qui lui propose sans contrainte. Qu’elle puisse laisser les larmes s’échapper, personne ne peut la voir. Qu’elle puisse hurler si le souhait est là, il coupera le son. Qu’elle frappe ou qu'elle se débat, jamais, il ne la lâchera. La tendresse de sa voix, acceptant tout ce qu’elle dira, tout ce qu’elle fera. Ce n’est pas grand-chose, c’est sûrement infime, mais c’est tout ce qu’il peut donner. Son être, à défaut de pouvoir s’accepter soi-même.
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Toute mon énergie me quitte, toute cette force qui avait réussi à se faufiler dans mon corps par cette poussée d'adrénaline que l'effroi a causé; elle s'est enfuie, évaporée en même temps que mes genoux heurtent le sol. Mon corps s'effondre contre celui de l'homme qui s'est élancé vers moi, comme si j'allais m'évaporer, ne devenir qu'un restant de fumée qui s'échappe vers le ciel. Toujours incapable de pleurer, toujours incapable de respirer; je tremble, un peu un mélange de froid et de terreur. Ce vent qui traverse les couches, cette torpeur qui fait de moi sa prisonnière, toujours incertaine si les bras de cette homme sont saufs.
On se déplace, comme s'il voulait m'attirer plus proche du centre, comme si cela importait. La curiosité a raison de moi, ma tête se tourne légèrement vers l'endroit où je me tenais. Et soudainement, une nouvelle vague d'anxiété me noie, me rendant compte d'à quel point une catastrophe aurait si vite pu arriver. Ou une bénédiction. C'est une chaleur presque insupportable qui m'enveloppe, accompagné de cette réalisation que je ne sais pas si j'aurais voulu tomber ou non. Que je ne sais pas si ma vie vaut la peine ou non.
Il me serre contre lui et mes sanglots reprennent de plus belle, impossibles à camoufler, impossibles à ravaler. Mes yeux se referment, je me laisse bercer malgré mes réticences, malgré cette voix dans ma tête qui m'urge à m'enfuir, courir loin, le plus loin possible. Mes poings se referment, toujours de plus en plus douloureusement, mais je fais fi de la douleur. Ce n'est rien à côté de cette nausée et cette asphyxie, cette sensation de me noyer en pleine surface.
Finalement, une quinte de toux; comme une amélioration, un signe que mes poumons essaie de fonctionner correctement. Par réflexe j'essaie de me défaire de son emprise, comme si l'air était ailleurs. Mais rapidement je retombe, étourdie, sans repères. « Je suis désolée... » Des mots qui sortent, attendus, un peu trop en retard. Tant d'autres veulent faire leur apparition mais il y a carambolage, ils sont prisonniers, tout comme moi. Je ne voulais pas, tu devrais t'éloigner, je ne sais pas quoi faire, j'ai besoin d'aide, je ne vais pas bien, j'ai envie de disparaître, je ne peux plus respirer. Et je porte ma main à ma gorge une autre fois, comme pour lui communiquer, comme s'il allait pouvoir faire quelque chose.
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Il recule légèrement la tête, pour mieux apercevoir celle qui s’excuse à demi-mot et dont il ne saisit pas le sens. Elle n’a rien à se rapprocher, par tous les dieux, absolument rien. Ses phalanges viennent attraper les paumes endolories avec une délicatesse aussi légère qu’une plume. Pour ne pas la brusquer, espérant qu’elle ne recule pas, qu’elle ne se dérobe pas, qu’elle ne se flagelle plus. Ce n’est pas si elle ne regarde pas. Ce n’est pas grave si elle l’oubliera. Rien n’est important que de faire échapper ce mal-être si pernicieux. « Et si on respirait, d’abord ? Doucement. Lentement. ». Que la bulle d’oxygène enivre les poumons, offre l’opportunité de fermer les yeux sur le reste. « On se concentre uniquement sur ça. On respire, tous les deux. ».
Venant avec elle dans cette manœuvre. Sans se rendre compte que lui aussi en a besoin. Qu’il s’engouffre toujours plus dans ses propres limbes. Les perles aux coins des yeux, comme des petits diamants brillants qui ne s’échouent pourtant pas. L’attention pleine envers celle qu’il tient dans ses bras, dans ce froid mordant et sous les mots qui n'ont que peu de sens. Tout échappe à la logique, mais à quoi bon s’en soucier lorsque le but est de disparaitre ? Pourquoi s’en préoccuper sous l’envie de se détruire comme solution aux maux ? Et de vivre de manière hypocrite, rassurant en lui soufflant « Oui, comme ça, c’est très bien. On peut continuer. ».
Avec la même tendresse que tout être délaissé aimerait entendre au moins une fois. De se sentir important. Il essaie, dans ses mots, dans tous ces gestes. Et ce n’est pas si elle ne le regarde pas. Et ce n’est pas grave si elle l’oubliera. Tant qu’elle respire correctement et que les perles salées se tarissent. Tant que la raison lui intime de ne pas être trop proche du bord. Qu’elle se relève et continue, malgré les poids sur les épaules. « Tout va bien. ». En ce moment, c’est tout ce qui importe. Que tout soit bien. Même si cela est un mensonge, qu’il en soit un beau.
Venant avec elle dans cette manœuvre. Sans se rendre compte que lui aussi en a besoin. Qu’il s’engouffre toujours plus dans ses propres limbes. Les perles aux coins des yeux, comme des petits diamants brillants qui ne s’échouent pourtant pas. L’attention pleine envers celle qu’il tient dans ses bras, dans ce froid mordant et sous les mots qui n'ont que peu de sens. Tout échappe à la logique, mais à quoi bon s’en soucier lorsque le but est de disparaitre ? Pourquoi s’en préoccuper sous l’envie de se détruire comme solution aux maux ? Et de vivre de manière hypocrite, rassurant en lui soufflant « Oui, comme ça, c’est très bien. On peut continuer. ».
Avec la même tendresse que tout être délaissé aimerait entendre au moins une fois. De se sentir important. Il essaie, dans ses mots, dans tous ces gestes. Et ce n’est pas si elle ne le regarde pas. Et ce n’est pas grave si elle l’oubliera. Tant qu’elle respire correctement et que les perles salées se tarissent. Tant que la raison lui intime de ne pas être trop proche du bord. Qu’elle se relève et continue, malgré les poids sur les épaules. « Tout va bien. ». En ce moment, c’est tout ce qui importe. Que tout soit bien. Même si cela est un mensonge, qu’il en soit un beau.
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Nam Yujin Sagwa
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the ugly duckling
@Song Eros
song || outfit 1 + 2
L'asphyxie ne me quitte pas, comme une main serrée trop fortement contre ma gorge, comme une force extérieure qui essaie de m'attirer vers la noirceur. Mains dans les siennes, une certaine douceur parmis cette douleur tant physique qu'à l'âme; il veut aider, il veut que je m'en sorte. Mais pourquoi?
« Je pe- » Les mots trébuchent et se lient à une autre quinte de toux qui trahit ce que j'essayais de dire. Incapable de respirer, incapable de fonctionner, incapable de vivre. Mon front se pose contre son épaule, les yeux rivés vers le sol comme si la réponse à mes questions était écrite entre les craquements et les imperfections.
Je laisse mon corps et mes organes vitaux suivre les siens, à l'unission; ma respiration qui tente tant bien que mal de suivre le même rhythme que le sien. Nos coeurs battent fort, un peu trop fort; comme s'ils cherchaient à s'échapper de leur prison thoraxique. Ils se mettent à battre presque au même tempo, comme si savoir que l'autre est toujours en vie serait rassurant pour l'un. Comme une petite lueur d'espoir dans ce ténèbre toxique, cette absence de lumière, de volonté, de forces.
Tout va bien. Des mots qui résonnent d'une manière qui me donnent envie d'y croire, malgré la triste réalité. L'espace d'un moment, je me permets une faiblesse; mes yeux se referment alors que mon corps se repose. Il fait noir, il fait pluie. Les silhouettes courent, hurlent de joie, s'enlacent. L'intempérie, habituelle source de malheur, souvent comparée à la peine, cette fois-ci tant voulue. L'eau qui tombe à flot sur nos fronts, qui coule sur notre peau et qui imprègne nos vêtements. Il pleut, et nous sommes heureux. Il pleut et mes frères et moi nous jouons dans la boue, et mes parents se réjouissent que les semances puissent finalement s'abreuver. Peut-être que cette année, la récolte sera bonne. Peut-être que cette année, tout ira bien.
Mes muscles se relâchent, y compris ma main droite, auparavant si serrée, photo si précieuse de mes parents en son sein. Et la photo tombe au sol, et je rouvre les yeux. La panique me reprend, mais je remets la main sur la photo avant qu'elle s'envole. Même si je devais tout perdre, je ne pouvais pas les perdre, eux. Je ne saurais pas quoi faire s'ils venaient à disparaître. Mes pleurs qui s'étaient arrêtés reprennent, plus silencieusement; alors que je baisse la tête, honteuse. « Merci. » Un seul mot, un peu stupide. Une pensée qui ne vaut presque rien, alors que je suis noyée dans ma propre détresse, que j'ignore celle que les autres autour de moi peuvent vivre.
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Emploi/études : Graphiste maquettiste + pompier volontaire
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Well, I can't help but notice,
You seem happier than ever now,
And I guess that I should tell you I'm sorry
It seems I was the problem somehow
Maybe I only brought you down
Sorry
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Pseudo : b.yoshi
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Song Eros Lemon
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the ugly duckling
@Nam Yujin
song || outfit
L’attache envers une photo. Cela parait si simple pour la plupart, un matériel comme un autre et pourtant, il peut intensément comprendre le besoin de se raccrocher à une chose qui est chère. Lui-même ne possède plus rien de son ancienne vie. Pas même de souvenirs palpables comme une peluche, un cliché. Il n’y a plus rien, volatilisé lorsqu’ils ont décampé une fois l’opportunité ouverte. Des perles cristallines s’échouent aux coins de ses yeux, comme des petits diamants brillants, les retenant férocement. Le temps n’est pas aux pleurs, sa main remontant afin de caresser la tête de celle dans ses bras. Comme un grand frère auprès de sa cadette alors qu’ils ne sont que des visages informes, inconnus et qui ne seront probablement jamais. Elle l’oubliera pour retrouver ce dont elle a besoin.
Et lui ? Il ne sait pas. Il reviendra certainement sur le toit, les genoux relevés et les bras entourés ceux-ci. Les rétines levées vers le ciel et l’envie de basculer, à défaut de se balancer lentement lorsqu’il sentira la haine de soi fracasser son cœur et tambouriner ses tympans. Elle ne devrait pas avoir honte de laisser sa tristesse explosée. « Mais tout va bien. Pas de problème. ». Pas ici. Pas ensemble. Pas maintenant. Cela parait si simple et pourtant, la difficulté de faire comprendre envers ceux qui s’arracheraient une partie d’eux pour aller mieux. Qui s’esquinte chaque jour un peu plus en ne sachant la raison de se lever, de travailler et de ce quotidien rassurant. Ou soi-disant. Il se demande encore comment il arrive à le réaliser. Il remonte un peu ses manches et lorsqu’elle renifle, vient essuyer les larmes.
« Eros. Je m’appelle Eros. ». Information inutile, qu’elle finira par tasser dans un recoin de son esprit. Ce n’est rien, ce n’est qu’un petit rien dans ce monde trop grand pour eux. Qu’elle garde ses secrets et ses espoirs, en délaissant ses peines et ses maux. Il pourrait continuer jusqu’à ce qu’elle expulse chaque hurlement de douleur. Il la trouve forte, cette brunette. De ne pas craquer comme il a tant envie. De ne pas s’effondrer pitoyablement comme les tremblements de ses muscles qui le supplient un peu plus. Il la trouve courageuse, d’arpenter et de vouloir garder quelque chose auprès d’elle. Lui ne sait pas. La gifle des mots d’un petit frère, la crainte que l’ombre d’un paternel ressurgisse et finisse le travail. La honte de ne pas être assez. La culpabilité ne pas avoir fait assez. Pourquoi est-il encore là ?
Et lui ? Il ne sait pas. Il reviendra certainement sur le toit, les genoux relevés et les bras entourés ceux-ci. Les rétines levées vers le ciel et l’envie de basculer, à défaut de se balancer lentement lorsqu’il sentira la haine de soi fracasser son cœur et tambouriner ses tympans. Elle ne devrait pas avoir honte de laisser sa tristesse explosée. « Mais tout va bien. Pas de problème. ». Pas ici. Pas ensemble. Pas maintenant. Cela parait si simple et pourtant, la difficulté de faire comprendre envers ceux qui s’arracheraient une partie d’eux pour aller mieux. Qui s’esquinte chaque jour un peu plus en ne sachant la raison de se lever, de travailler et de ce quotidien rassurant. Ou soi-disant. Il se demande encore comment il arrive à le réaliser. Il remonte un peu ses manches et lorsqu’elle renifle, vient essuyer les larmes.
« Eros. Je m’appelle Eros. ». Information inutile, qu’elle finira par tasser dans un recoin de son esprit. Ce n’est rien, ce n’est qu’un petit rien dans ce monde trop grand pour eux. Qu’elle garde ses secrets et ses espoirs, en délaissant ses peines et ses maux. Il pourrait continuer jusqu’à ce qu’elle expulse chaque hurlement de douleur. Il la trouve forte, cette brunette. De ne pas craquer comme il a tant envie. De ne pas s’effondrer pitoyablement comme les tremblements de ses muscles qui le supplient un peu plus. Il la trouve courageuse, d’arpenter et de vouloir garder quelque chose auprès d’elle. Lui ne sait pas. La gifle des mots d’un petit frère, la crainte que l’ombre d’un paternel ressurgisse et finisse le travail. La honte de ne pas être assez. La culpabilité ne pas avoir fait assez. Pourquoi est-il encore là ?