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Wei Shi Bao Orenji
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@Lin Tao Fen
Douleur fulgurante dans la poitrine de l'endormi. Le corps recroquevillé sur le flanc, genoux presque contre son torse. Une main crispée sur l'oreiller, juste à côté de son visage. Les lèvres entrouvertes pour un souffle trop précipité et des larmes inondant ses joues. Cri silencieux et réveil brusque. Le front en sueur, les yeux grands ouverts pour fixer un point dans le noir.
A peine un souffle. Un murmure. Difficile d'articuler sans souffle. Dépliant ses jambes pour rouler son corps sur le dos, essayant de calmer les battements trop rapide de son coeur. Les battements frénétiques qui résonnent dans sa tête. Des bruits extérieurs se font entendre, la vie nocturne de la rue.
Bien que j'ai mal, je finis par quitter mon lit. Mes doigts tremblent lorsque je prend mon portable. Mon pouce déverrouille l'écran et je vois la photo.. Lui et moi. Nos sourires si heureux. Mon autre main s'agrippe à mon tee shirt, serrant au niveau de mon coeur. La douleur m'envahie un peu plus et si je ne sentais pas les sillons sur mes joues, ma vue brouillée m'indiquerait bien que je suis en train de pleurer..
Voilà ce qu'il me fallait. Prendre l'air pour ne plus y penser. Enfin, au moins pour essayer d'oublier ce cauchemar bien trop proche de la réalité.
Shi Bao ne prête pas attention à son pyjama trop léger, composé d'un tee shirt à manches courtes et d'un jogging ample. Prenant simplement un gilet dans l'entrée et mettant les premières baskets lui tombant sous la main. Son portable resté sur la table de nuit. Un oubli ou laissé volontairement ? Quittant silencieusement son appartement, il prend son temps pour descendre l'unique étage le séparant de la rue.
Il fait encore froid les nuits de Février et sans doute qu'il ne l'a pas réalisé sur le moment. N'ayant même pas retenu l'heure, bien qu'il se doute qu'elle doit être très avancée. Bras croisées sur sa poitrine encore douloureuse, serrant le gilet par ce même geste. Son corps entier frissonne de la brise hivernale et son visage semble presque se geler avec les larmes roulants toujours sur ses joues. Les yeux baissés sur le trottoir, ce sera aux autres personnes de l'esquiver s'il devait croiser quelqu'un. Remontant la rue d'un pas très lent, ne fatiguant pas trop son coeur déjà dans une course difficile à calmer.
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Lin Tao Fen Blueberry
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@Wei Shi Bao
L’archer tomba de la main de Tao Fen sur le lit qui se trouvait près de lui et le jeune homme tomba au sol de frustration. Ses genoux se heurtèrent au revêtement en plastique de ce petit appartement qu’il louait à un prit bien trop raisonnable pour avoir quelque chose à en redire. Cela faisait maintenant trois heures qu’il essayait de donner cette couleur si particulière à son vibrato, mais rien ne venait. Le son était toujours le même, parfaitement maîtrisé mais sans émotions.
Le jeune homme regarda son instrument, son regard se perdant dans les striures dorées de la laque qui le recouvrait. Il aurait aimé pouvoir parler au bois, aux cordes, aux chevilles… il aurait aimé communiquer avec cet objet comme on communique avec son partenaire de vie. Parfois un mot, un geste pouvait suffire. Mais cela faisait à présent plusieurs mois que les objectifs que c’était fixé le jeune homme semblait bien inatteignables.
Un profond soupire naissait dans sa poitrine et passa ses lèvres. Il ferma les yeux un instant en laissant sa tête retomber en arrière sur sa couverture. S’imaginant ainsi dans la pièce, le chinois se trouva pitoyable et absurde, et il ne pouvait se le permettre. C’est à ce moment que son corps se rappela à lui, qui n’avait pas mangé depuis ce midi, alors que la nuit était déjà bien avancée.
Ses habituels cernes sous ses yeux d’amandes ne faisaient que se creuser par la faim et sans y réfléchir, il rangea son instrument dont il ne tirerait rien ce soir, attrapât son épaisse doudoune et son porte feuille qu’il fourra dans la poche de son jean.
Heureusement pour lui, la Corée du Sud avait bien plus de petits magasins de quartiers ouverts à toutes les heures et il trouverait bien quelque chose à se mettre sous la dent avant d’aller dormir pour se réveiller le lendemain et recommencer encore une journée de labeur.
Ses pas l’emmenaient machinalement à travers les lampadaires et les ombres de la nuit. L’alternance de luminosité et d’obscurité bercèrent son regard qui s’habitué au lent mouvement du monde, bien qu’esseulé.
Dans sa cadence pleine de langueur, Tao Fen se surprit à poser son regard sur un autre être de la nuit, tout aussi errant que lui et dont il reconnu le visage. Ses yeux et sa bouche s’arrondir avant qu’il ne remarque la tenue, bien trop légère pour la saison du jeune homme.
« BAOBAO ! » lançât-il comme un reproche, l’observant droit comme un « i » avant de s’élancer à lui d’un pas décidé.
« Qu’est-ce que tu fais dehors à cette heure et… habillé comme ça ? » les intonations du mandarin se firent inquiètent et rapides. Dans sa langue maternel Tao Fen était toujours moins dans la retenu qu’en coréen, une habitude certainement, ou bien était ce simplement que cette langue lui serait toujours plus intime.
Le jeune homme regarda son instrument, son regard se perdant dans les striures dorées de la laque qui le recouvrait. Il aurait aimé pouvoir parler au bois, aux cordes, aux chevilles… il aurait aimé communiquer avec cet objet comme on communique avec son partenaire de vie. Parfois un mot, un geste pouvait suffire. Mais cela faisait à présent plusieurs mois que les objectifs que c’était fixé le jeune homme semblait bien inatteignables.
Un profond soupire naissait dans sa poitrine et passa ses lèvres. Il ferma les yeux un instant en laissant sa tête retomber en arrière sur sa couverture. S’imaginant ainsi dans la pièce, le chinois se trouva pitoyable et absurde, et il ne pouvait se le permettre. C’est à ce moment que son corps se rappela à lui, qui n’avait pas mangé depuis ce midi, alors que la nuit était déjà bien avancée.
Ses habituels cernes sous ses yeux d’amandes ne faisaient que se creuser par la faim et sans y réfléchir, il rangea son instrument dont il ne tirerait rien ce soir, attrapât son épaisse doudoune et son porte feuille qu’il fourra dans la poche de son jean.
Heureusement pour lui, la Corée du Sud avait bien plus de petits magasins de quartiers ouverts à toutes les heures et il trouverait bien quelque chose à se mettre sous la dent avant d’aller dormir pour se réveiller le lendemain et recommencer encore une journée de labeur.
Ses pas l’emmenaient machinalement à travers les lampadaires et les ombres de la nuit. L’alternance de luminosité et d’obscurité bercèrent son regard qui s’habitué au lent mouvement du monde, bien qu’esseulé.
Dans sa cadence pleine de langueur, Tao Fen se surprit à poser son regard sur un autre être de la nuit, tout aussi errant que lui et dont il reconnu le visage. Ses yeux et sa bouche s’arrondir avant qu’il ne remarque la tenue, bien trop légère pour la saison du jeune homme.
« BAOBAO ! » lançât-il comme un reproche, l’observant droit comme un « i » avant de s’élancer à lui d’un pas décidé.
« Qu’est-ce que tu fais dehors à cette heure et… habillé comme ça ? » les intonations du mandarin se firent inquiètent et rapides. Dans sa langue maternel Tao Fen était toujours moins dans la retenu qu’en coréen, une habitude certainement, ou bien était ce simplement que cette langue lui serait toujours plus intime.
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@Lin Tao Fen
Je ne sais pas trop où je vais, laissant mes pieds décider de la route. Je n'arrête pas de tourner ce cauchemar en boucle, rappelant alors que trop bien le "cadeau" qu'il m'avait fait.. Je n'avais jamais eu les détails, toujours des refus pour me raconter. Alors, je n'avais plus qu'imaginer. Broder. Inventer. Et dans ces moments d'imaginations, il revenait hanter mes nuits.
Son pas s'arrête une seconde alors qu'un frisson plus violent le prend et il en profite pour passer ses mains sur son visage afin d'essuyer les traces de larmes. Avant de recommencer lentement à marcher, serrant à nouveau ses bras contre son corps et essayant de penser à d'autres choses. Le boulot par exemple. Le dernier film qu'il avait regardé. Ses prochains examens médicaux. Jusqu'à s'en faire sortir d'un sursaut en entendant un surnom qu'une seule personne par ici lui donnait.
En relevant les yeux du sol, je le vois approcher d'un pas plus rapide. Toujours le dos droit, le regard un peu sévère. Et je sens une vague de soulagement m'envahir, les larmes recommençant à monter dans mes yeux. J'entends bien sa question, mais je ne parviens pas à y répondre pour le moment.
Ma voix s'étouffe un peu et mes bras quitte mon corps pour me précipiter presque dans les siens. Mon visage venant aussitôt dans sa doudou épaisse. Des sanglots m'échappent et mes doigts s'accrochent à son vêtement. J'aurais du aller chez lui directement après tout. C'était celui qui m'avait toujours réconforté lors de mes nuits difficiles depuis que je le connaissais.
Une réaction presque à l'instinct, comme si son corps savait avant sa tête que l'autre Chinois ne le repousserait pas.
Des excuses soufflées entre deux pleurs. Tao Fen était l'un des rares avec qui il pouvait converser en Chinois et c'était tout de suite plus simple et plus agréable pour lui. Réchauffant un peu son corps en le gardant contre celui du violoniste bien mieux vêtu. Apaisant son coeur en déversant ses larmes contre lui. Ce grand frère de coeur qui était bien plus présent que ses véritables frères ou même ses parents.
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@Wei Shi Bao
L’inquiétude fait place à la peine et Tao Fen balaye des yeux le visage couvert de larmes de celui qu’il considéré comme l’un des êtres les plus proches de lui. Ils sont peu à avoir cette place spéciale dans son cœur, et parmi ces êtres spéciaux ses plus jeunes frères de la diaspora chinoise présent dans son entourage semblaient tous avoir besoin d’une attention particulière.
La main du violoniste se posa sur la nuque de Shi Bao lorsque se dernier enfoui son visage contre lui. Le caressant doucement en laissant un petit chuchotement de réconfort lui échapper.
« Ça va aller. Je suis là Baobao. » sa voix se perdait presque contre l’oreille du plus jeune. Doucement Tao Fen laissa sa propre joue reposer contre la tempe de Shi Bao et se rapprocha un peu plus de lui, laissant son bras libre attraper un pan de son propre manteau pour l’y envelopper doucement.
Il pouvait contre lui le corps glacé du jeune homme et son épuisement dans la manière dont il avait accouru à lui, se perdant à son cou. Les mots semblaient superflus et pourtant dans la manière dont le mandarin sortait de ses lèvres comme une douce mélodie, il ramenait un peu de leur quotidien à eux, un peu de ce lien si particulier qu’ils partageaient ensemble.
« Il ne faut pas que l’on reste dehors comme ça dìdi… » ajoutât l’ainé d’une voix calme qui se voulait apaisante mais sans bouger pour autant.
Il attendait que le plus jeune ne calme ses larmes. Le laissant ainsi pleurer autant qu’il en avait besoin car le musicien ne le savait que trop bien, rien ne pouvait arrêter un flot de tristesse, surtout lorsqu’on avait un passé comme les leurs. On ne finissait pas loin de son pays sans avoir derrière soi un passé qui comportait ses parts d’ombres après tout.
Continuant de caresser doucement la tête de Shi Bao, Tao Fen laissa ses yeux se perdre sur le ciel d’encre de Seoul. Ils auraient peut-être pu voir les étoiles ce soir s’ils avaient été à Fujian, mais ici, les nuages volumineux et dense de l’hiver coréen gâchaient même ces petits instants magiques que l’on collectionnait aux moments les moins attendus.
La main du violoniste se posa sur la nuque de Shi Bao lorsque se dernier enfoui son visage contre lui. Le caressant doucement en laissant un petit chuchotement de réconfort lui échapper.
« Ça va aller. Je suis là Baobao. » sa voix se perdait presque contre l’oreille du plus jeune. Doucement Tao Fen laissa sa propre joue reposer contre la tempe de Shi Bao et se rapprocha un peu plus de lui, laissant son bras libre attraper un pan de son propre manteau pour l’y envelopper doucement.
Il pouvait contre lui le corps glacé du jeune homme et son épuisement dans la manière dont il avait accouru à lui, se perdant à son cou. Les mots semblaient superflus et pourtant dans la manière dont le mandarin sortait de ses lèvres comme une douce mélodie, il ramenait un peu de leur quotidien à eux, un peu de ce lien si particulier qu’ils partageaient ensemble.
« Il ne faut pas que l’on reste dehors comme ça dìdi… » ajoutât l’ainé d’une voix calme qui se voulait apaisante mais sans bouger pour autant.
Il attendait que le plus jeune ne calme ses larmes. Le laissant ainsi pleurer autant qu’il en avait besoin car le musicien ne le savait que trop bien, rien ne pouvait arrêter un flot de tristesse, surtout lorsqu’on avait un passé comme les leurs. On ne finissait pas loin de son pays sans avoir derrière soi un passé qui comportait ses parts d’ombres après tout.
Continuant de caresser doucement la tête de Shi Bao, Tao Fen laissa ses yeux se perdre sur le ciel d’encre de Seoul. Ils auraient peut-être pu voir les étoiles ce soir s’ils avaient été à Fujian, mais ici, les nuages volumineux et dense de l’hiver coréen gâchaient même ces petits instants magiques que l’on collectionnait aux moments les moins attendus.
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@Lin Tao Fen
Le corps à l'abris dans l'étreinte du plus vieux, Shi Bao laisse sa douleur s'échapper en larmes semblant avoir été trop contenues. Les caresses et les mots en Chinois, soufflés tout bas, sentir sa présence. Il se laissait aller dans ce moment de réconfort. Cela ne faisait pas si longtemps que cela qu'ils se connaissaient, mais Tao Fen l'avait accepté dans son entourage. Il l'avait réconforté déjà un nombre incalculable de fois. Shi Bao lui avait parlé de la perte de son petit ami, mais il avait omit le détail que le coeur reçu était le sien. Sentiment de culpabilité trop présent sans doute. La peur d'être rejeté encore une fois..
Jaime le surnom qu'il m'a donné. Tao Fen est le seul à pouvoir m'appeler comme ça. Avec lui, pas besoin de faire l'effort à parler Coréen. Quand il me prend dans ses bras ainsi, qu'il m'offre ce que je n'ai obtenu d'aucun membre de ma famille, je sens bien son affection. Et ça me fait toujours tellement de bien.. Pourtant, je ne sais pas si j'ai vraiment le droit de ressentir cette petite pointe de bonheur..
Hochant un peu la tête, il ne parvient pourtant pas à se détacher de son grand frère de coeur. Les larmes semblant se tarir petit à petit, bien que quelques sanglots s'étouffent encore dans sa gorge. Son corps entier tremble, par la fatigue, la douleur aussi, la peine.. Son coeur bat encore trop vite et il sait que s'il ne parvient pas à le calmer rapidement, alors il allait avoir quelques soucis supplémentaires.
Chez lui ou chez moi, peu importe tant que je peux rester avec Tao. Sa présence me permettrait d'oublier même momentanément. Et je savais bien que si je parvenais à m'endormir, ça serait grâce à son étreinte apaisante, comme un enfant dans les bras d'un parent. La seule autre personne à m'avoir montré tant d'affection.. je portais son coeur en moi.
Doucement, il s'écarte de ses bras, juste assez pour relever les yeux sur son visage. Avant de suivre la direction dans laquelle il regardait, le ciel trop sombre pour voir autre chose que du noir..
Pas seul évidemment, il n'en aurait surement pas le droit. Ses mains trop froides viennent s'accrocher à une de Tao alors que ses yeux quittent le ciel pour regarder l'autre Chinois. Il s'en voulait un peu de ne pas l'avoir contacté directement plutôt que d'aller errer dans le quartier. Et s'il ne l'avait pas croisé ? Alors quoi, il aurait encore fini à l'hôpital à cause du froid ?
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@Wei Shi Bao
La voix de Shi Bao ramène le regard de Tao Fen à lui avec un sourire doux et tendre qu’il ne réservait qu’à ceux qu’il croyait véritablement digne de son affection. Sa main toujours sur la nuque du jeune homme, lui caressant doucement l’arrière de l’oreille avec son pouce.
Tout d’eux viennent d’un monde ou l’affection, la tendresse, l’amitié et la famille sont des notions distantes, presque irréelles ou fantasmées, et pourtant, ils se retrouvent là, remplit de toutes les émotions du monde, dans le froid hivernal de Seoul.
Tao Fen aimerait parfois être plus réconfortant, doux, rassurant. Mais ce n’est juste pas la personne qu’il arrive à être. Sa présence se fait douce et sévère à la fois, comme celle du grand-frère qu’il aimerait être pour le troupeau d’âmes solitaires dont il s’est entouré. Une bande d’individu si différents et qui expériences pourtant la vie avec tant de difficulté qu’il lui est parfois difficile de garder son regard sur eux trop longtemps au risque de se sentir lui-même … triste.
« Oui allons chez toi. » répondit-il avec un sourire avant de se détacher quelque peu de la proximité du plus jeune.
Ce dernier lui prend la main et regarde les étoiles. Dans son regard, Tao Fen peut lire le sien. Les étoiles leurs manques tant ! Et entendre le mot « étoile » dans sa langue maternelle remplit Tao Fen d’une nostalgie douce amer.
« Si tu attends la fin des examens nationaux du conservatoire, on pourra aller ensemble à la campagne si tu veux. »
Le Lin tire sur la main du Wei en l’emmenant lentement à sa suite en direction de l’appartement du dernier. Ses paroles se font invitantes, comme une promesse.
Tao Fen se demande si Nikita voudra venir avec eux aussi, peut-être que cela ferait du bien aussi au jeune homme. Tant de gens dans son entourage mériteraient une pause. Il faudrait peut-être qu’il prenne le temps de voir Hope après ses examens aussi… tant de pensées secoue le chinois alors et il se met à expirer bruyamment en avançant dans la pénombre ; sa poitrine se sert et il se rend compte qu’il s’est senti si seul dernièrement.
Son regard se tourne vers Shi Bao et il lui sert un peu plus fort la main, ses doigts s’entremêlant un peu plus fermement à ceux du garçon.
« Tu sais c’est bientôt le printemps. » dit-il d’une voix presque énigmatique. Tao Fen aime le printemps, plus que l’hiver du moins, et il a besoin de maintenir l’attention du plus jeune à lui tant qu’ils sont dehors par ce temps. L’appartement n’est pas loin, mais il ne veut plus voir de larmes couler sur le si doux visage de son Baobao.
Tout d’eux viennent d’un monde ou l’affection, la tendresse, l’amitié et la famille sont des notions distantes, presque irréelles ou fantasmées, et pourtant, ils se retrouvent là, remplit de toutes les émotions du monde, dans le froid hivernal de Seoul.
Tao Fen aimerait parfois être plus réconfortant, doux, rassurant. Mais ce n’est juste pas la personne qu’il arrive à être. Sa présence se fait douce et sévère à la fois, comme celle du grand-frère qu’il aimerait être pour le troupeau d’âmes solitaires dont il s’est entouré. Une bande d’individu si différents et qui expériences pourtant la vie avec tant de difficulté qu’il lui est parfois difficile de garder son regard sur eux trop longtemps au risque de se sentir lui-même … triste.
« Oui allons chez toi. » répondit-il avec un sourire avant de se détacher quelque peu de la proximité du plus jeune.
Ce dernier lui prend la main et regarde les étoiles. Dans son regard, Tao Fen peut lire le sien. Les étoiles leurs manques tant ! Et entendre le mot « étoile » dans sa langue maternelle remplit Tao Fen d’une nostalgie douce amer.
« Si tu attends la fin des examens nationaux du conservatoire, on pourra aller ensemble à la campagne si tu veux. »
Le Lin tire sur la main du Wei en l’emmenant lentement à sa suite en direction de l’appartement du dernier. Ses paroles se font invitantes, comme une promesse.
Tao Fen se demande si Nikita voudra venir avec eux aussi, peut-être que cela ferait du bien aussi au jeune homme. Tant de gens dans son entourage mériteraient une pause. Il faudrait peut-être qu’il prenne le temps de voir Hope après ses examens aussi… tant de pensées secoue le chinois alors et il se met à expirer bruyamment en avançant dans la pénombre ; sa poitrine se sert et il se rend compte qu’il s’est senti si seul dernièrement.
Son regard se tourne vers Shi Bao et il lui sert un peu plus fort la main, ses doigts s’entremêlant un peu plus fermement à ceux du garçon.
« Tu sais c’est bientôt le printemps. » dit-il d’une voix presque énigmatique. Tao Fen aime le printemps, plus que l’hiver du moins, et il a besoin de maintenir l’attention du plus jeune à lui tant qu’ils sont dehors par ce temps. L’appartement n’est pas loin, mais il ne veut plus voir de larmes couler sur le si doux visage de son Baobao.