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Messages : 833
Wons : 2516
Age : 25
Emploi/études : Gérant d'un club de boxe || ancien chorégraphe de renom, donne des cours occasionnels
Lieu d'habitation : Appartement à Bukseogu
Icônes :
Citation : [ A reflection of a crimson key ]
Aes :
Pseudo : b.yoshi
Pronoms : Il (perso) // Elle (IRL)
Avatar : Lee Know - SKZ
DC : mikaela // chin mae // eros // jin hyun // Blade
Love Ye Jun Blueberry
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Le verre entre ses doigts, le liquide tourne lentement en un rythme régulier, moins discontinu que les chansons en fonds. Tournant dans un rock, au punk ou au métal graveleux. Et pourtant, cet environnement sonne comme un glas aux oreilles du chorégraphe, plus habitué à danser sur un registre différent. Peut-être est-ce pourquoi ses goûts sont si éloignés sur ce quoi, il travaille de manière régulière, ou cela peut être dû aux paroles hurlantes de vérités dissimulées. Il vient en ces lieux depuis longtemps, mais depuis sa rencontre avec une petite brune au sein de sa salle de boxe, les pensées du jeune homme dérivent sensiblement vers ses séances et un peu moins vers ses activités. De comment nouer cet attrait, nouveau, à ses rouages commerciaux et intrafamiliaux joués dans l’ombre des industries et de sa population consommatrice.
Il souffle du nez, les lippes venant s'ourler de son fidèle sourire carnassier. Il lève son verre en direction de son homologue, venu s’installer à ses goûts. « Prends ce que tu veux, c’est moi qui offre ce soir. » . Le chorégraphe n’émet aucune forme de politesse envers son ainé, l’arrogance suffisante pour prouver que sa valeur personnelle suffit à combler ce que les mœurs essaient d’instaurer pour ne pas évincer ceux qui se font avaler. Il n’a jamais cru à cela et ne commencera pas aujourd’hui. Les mirettes dérivent sensiblement vers son compagnon de route, lâchant les lumières artificielles, presque désagréables et aveuglantes.
« Tu as l’air aussi pensif que moi. Tu penses à tes plans d’avenirs où te construire définitivement ? Ou à potasser sur quelque chose qui n’arrivera jamais ? » . Provocation comme seconde peau, tirant à trahir les plus beaux sourires en grimaces et les œillades en éclairs. Autant que les langues pour mieux cracher leurs venins. Il s’étire comme un chat, riant comme un loup qui n’attend qu’un écart pour mordre à la gorge. « Vu ta nature, je suppose que le souci est plutôt humain ? » . Il est évident que ce facteur est souvent prépondérant chez les plus récalcitrants pour être le plus chiant à gérer. Surtout lorsque les pensées sont aussi intrusives, fragmentant l’encéphale et insinuer jusqu’au battant.
@Love Ye Jun
La chaine a son cou rappelle celle qui enserre son coeur. Ses pensées trop loin de son corps, de la réalité. Les yeux dans le vague, le chemin est fait plus par automatisme. Mégot aux lèvres, ne le lâchant qu'en sentant sa brûlure en preuve qu'il avait trop tiré. Sur la cigarette ou sur autre chose ? Ah. Un juron s'étouffe de ses lippes pincées et il fronce le nez. Coup de Doc sur l'étincelle encore un peu rougeoyante et il s'assombrit. Un signe au videur, housse de guitare sur l'épaule, l'autre main dans la poche. Son regard balaye la salle une seconde avant de faire un pas vers le bar. Arrêt immédiat en reconnaissant Ye Jun. Alcool et musique, deux choses qui vont soigner son esprit trop pensif.
- Salut.
Posant sa guitare contre la banquette, Jae prend place sans même demander. Pourquoi faire ? C'était pas n'importe qui, c'était Ye Jun. Pas de vous poli entre eux. Des mots sans trop de filtre. Rien de mieux que ce genre de relation sans avoir à réfléchir. Un sourcil se hausse, mais il ne va pas contre sa proposition et fait signe à la première serveuse qui passe pour commander un Black Russian. En double. Quitte a picoler, autant le faire bien. Il finira sans doute la soirée avec une bouteille de wisky sur la table si son ami ne l'arrête pas. Rentrant encore au radar, la tête dans la brume qui l'accompagnait trop de soir. Trop de nuits. Le cerveau éteint et douloureux au matin.
- Mes plans d'avenir ?
Un rire quitte ses lèvres, sans moquerie, sans joie. Juste pour signaler l'hilarité de la chose. Lui, se poser sur un avenir ? Il a oublié depuis le temps ce qu'il pourrait bien vouloir ou faire. Jae a l'habitude de s'auto saboter et il continuera. C'est surement pour ça qu'il comprend pas Haneul..
- C'est pas plutôt tes pensées ? Une envie de s'poser monsieur le chorégraphe ?
Cette fois, le sourire, la mimique sont amusés. Un signe de tête en remerciement lorsque le verre est posé devant lui, venant trinquer contre celui de son ami et prendre une première gorgée avant de s'appuyer contre la table d'un bras. Fixant Ye Jun après un tour de salle à nouveau. La musique résonne et envahit son espace auditif.
- Ouais, soucis humain.. Disons le comme ça.
Haussant une épaule, il vient délester son verre d'une nouvelle gorgée plus longue. Soupirant en le remettant à sa place et venant se passer une main sur le visage.
- J'suis là pour pas penser à lui.. Pourtant j'arrête pas de l'avoir en tête.
Une main serre le verre, l'autre serre simplement le poing. Foutu cerveau ! Si seulement il pouvait l'éteindre, juste quelques heures. Une soirée. Aller, l'alcool lui ferait oublier. Discuter musique, moto ou tout autre chose.
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Un rictus se glisse le long de ses babines, réprimant bien des pensées sous le verre glissé à ses lèvres pour quelques gorgées. « De nous deux, tu es bien celui qui se posera avant moi. Tu as la vieillesse inscrite autant que tes obsessions. J’ai le temps et d’autres projets dans l’immédiat. ». L’empire ne se construit irrésolument pas en un jour et encore moins dans sa famille où chacun peut avoir l’occasion de mordre et de dévorer dès que l’occasion se présente. Les plans dérisoires ne sont pas dans sa vision, ni même envisagé, quand bien même, il passe du bon temps avec un ami, les raisons qui fracturent les esprits restent humains. Parasites continuels dans les vies des plus royalistes, de quoi le faire souffler du nez sous les réactions qui en disent bien plus que les mots, lorgnant vers lui une œillade discrète.
« Moins tu voudras et plus, il va s’insinuer. Je vois que tu as le temps de t’en soucier. L’heureux élu sait que ton obsession est cucul les petits oiseaux ? ». Moquerie enfantine de trouver chez l’adulte les traits doucereux d’un adolescent en pleine effervescence, qui découvre les affres d’un amour passionnant, si tant que cela existe évidemment. Il en rit volontiers sous les airs de son voisin, déposant son verre sur la table et les pupilles levées vers tout ce qui l’entoure. « Bientôt, je vais te voir composer des chansons d’amour et vouloir une voiture à la place de la moto. ». Il en pouffe presque, les bras contre son ventre comme prêt à s’en tordre face au répondant de son homologue. Selon lui, il n’y a pas plus amusant que la vivacité face à ses provocations.
Néanmoins, il ne sait véritablement s’il serait capable des mêmes choses, à cause d’une brunette qui survient dans son encéphale comme les gros titres putaclic des réseaux. Impossible de s’en décrocher et encore moins de faire semblant de ne pas le voir. La différence se joue sur son importance. « Ça fait un moment qu’on n'a pas fait de viré, tiens. ». À moto, sous la liberté, sans destination. Mais il faut croire que la vie en décide autrement.