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Emploi/études : Chorégraphe
Lieu d'habitation : Bukdonggu
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Citation : Never miss a chance to dance
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Pronoms : She/elle
Avatar : Yeonwoo (Lee Da bin)
DC : Ae cha
Song Ari Sagwa
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@Nae Hayan
À peine entré de ma grosse séance de danse, mon oncle râle après moi afin de les aider. Je lève les yeux aux ciels avant d’entrer dans l’arrière-restaurant. Je dépose mes affaires, je file me changer avant de retourner dans ce restaurant. Ma grand-mère qui reproche son fils d’être trop exigeant envers moi contrairement envers ses enfants, mais je m’en fiche. Je ne l’écoute pas tout à fait. Je fais ce que je peux dès que je peux, c’est ça qui faut non ? Je suis chorégraphe, mais je suis également active sur les réseaux sociaux pour les tutoriels de danses, etc. Je donne assez de ma personne et je me demande comment je fais pour me trouver du temps avec cette surcharge de travail. En tout cas, ça me permet de ne pas trop réfléchir sur ma propre vie misérable. Alors, autant me tenant occuper le plus possible pour ne pas broyer du noir. Ainsi, je m’attache les cheveux en mettant un genre de foulard sur la tête. Je prends un tablier propre et un carnet, puis un crayon. Je les aide toujours en tant que serveuse à défaut de bien cuisiner. De toute façon, ma grand-mère refuse que je touche à la cuisine pour ne pas gâcher sa belle petite fille. N’importe quoi cette vieille dame, mais je l’aime bien.
Néanmoins, c’est pour elle que j’aide dans son restaurant. Tant et aussi longtemps qu’elle vivra, je l’aiderai pour qu’elle puisse souffler un peu, mais elle préfère se garder active pour vivre aussi longtemps pour rencontrer mon futur petit ami qu’elle aimera. Je roule des yeux sur ce sujet, à chaque fois que je lui présente un potentiel petit ami, elle l’ignore totalement et s’occupe de moi. Je me demande si elle aimera quelqu’un. Sur cette pensée rigolote, je prends les assiettes sur le comptoir pour aller porter aux tables attitrées. Des nouveaux clients entrent, je leur laisse prendre la place pour donner le menu. Je fais quelques services avant de les rejoindre à nouveau pour prendre la commande, mais aussi pour la boisson.
Combien de temps s’est écoulé ? J’ignore, mais le temps s’écoule généralement vite. Si je n’étais pas chorégraphe, je croirais bien que je serai serveuse à l’heure actuelle. C’est plutôt sympa et ça m’occupe de plus belle. D’ailleurs, j’entends la porte s’ouvrir où je me retourne pour lui dire automatique : « Bonsoir ! Veuillez patienter, j’arrive de suite. » Je dépose les assiettes vides dans la plonge pour retourner vers la personne en question, mais quelle surprise, c’est mon amie : « Hayan, tu devrais faire du bruit quand tu rentres pour te différencier des clients. » Je lui fais un clin d’œil avant de lui montrer une table : « Quelque chose à boire le temps de patienter un peu ? Ou tu veux passer une soirée en tête-à-tête avec moi ? Toutes ses réponses ? »
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Emploi/études : Officiellement violoniste, officieusement rockeuse.
Lieu d'habitation : Namdonggu, dans la villa familiale
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et dans la tempête,
tu danses.
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Nae Hayan Jadu
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outfit // @song ari
Les mots résonnent encore dans sa tête, un vieux disque rayé qui tourne en boucle, sans jamais s'arrêter. Elle ressasse la discussion avec ses parents, ces deux personnes qui l'ont mise au monde. Parfois, Hayan ose s'imaginer une vie différente où son père ne serait pas riche et où sa mère serait plus aimante. Une vie où sa grande sœur serait là, souriante et heureuse, pleine de vie ... Mais surtout vivante. Quand elle pense à elle, la poupée de cire s'enferme dans une bulle d'encre noire, incapable de filtrer la lumière. Elle revoit les esquisses éblouissantes d'une demoiselle sans problème, dans une belle robe blanche, sur les quais du métro. Une douceur peint ses traits fins, là où se colore ses joues de nuances rose. Et son image se brouille, s'effrite, jusqu'à disparaître totalement dans les méandres de ses songes. Dans ces moments là, Hayan atterri difficilement et peine à remettre un pied dans sa réalité. La tristesse gronde dans son être, la colère se glisse sous sa chaire. Elle se sent démuni, seule et incroyablement dévastée par cette perte.
Comme disent ses parents, le temps avance et elle devrait songer à trouver un gendre. Un amant, un mari, l'homme de sa vie. Fonder une famille, avoir des enfants pour assurer une descendance. Ne pas être le vilain petit canard, la tâche sur ce tableau familial. En parlant de tableau familial, elle déteste ce grand cadre dans le salon. Il y a quatre personnes dessus, un homme à la mine sévère, une femme froide comme la neige, une jeune femme au regard triste et une enfant, souriante et innocente. Cette Hayan qui ne se rend pas encore compte du calvaire qu'elle vivra quelques années plus tard, quand sa sœur l'aura abandonné à son sort et quand ses parents ne verront en elle qu'une procréatrice. Cette "œuvre d'art", elle voudrait y mettre feu. Voir les visages se décomposer sous les flammes, partir en cendre et n'être qu'un amas de poussière insignifiant.
Son désarroi est trop grand ce soir. Hayan ne sait plus comment noyer sa peine et sa rancœur. Si l'alcool ne l'aide pas à se défaire d'autant de sentiments enragés, qui le pourrait? Ce n'est pas de quelques verres dont elle a besoin, mais d'une présence capable de lui faire oublier ce besoin de boire, de disparaître. Une compagnie, une âme qui vit, la chaleur d'un être semblable à un micro soleil.
Et tel un papillon, elle cherche sa lumière.
L'entrée de ce restaurant est comme les grilles d'un paradis oublié. Elle pousse la porte, se prenant le brouhaha et l'agitation en pleine face. Même si c'est difficile, même si elle se sent dépassée, la demoiselle affronte ce monde animé et éclatant de sonorité. Sous les mots délivrés, la brunette patiente jusqu'à son arrivée. Elle est pétillante, Ari, porté dans une danse presque chronométrée. Les yeux la suivent où ils peuvent l'accompagner, jusqu'à la voir revenir à elle.
- Bonsoir, Ari.
Répond Hayan d'un sourire tendre, bien qu'un peu triste car l'image de son aînée flotte toujours dans son encéphale. Son dynamisme étire le coin de ses lippes, amusée par son comportement jovial.
- Une bouteille de soju, mais je ne dirais pas non à un peu de compagnie.
Qu'elle se pose à une table avec elle, pour une pause ou une fin de service, même entre deux tables servies. Hayan n'impose rien à la jeune fille, l'invitant à rejoindre sa table pour partager un verre ou quelques discussions appréciées.
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Song Ari Sagwa
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@Nae Hayan
Une routine répétitive. C’est comme ça depuis bien trop longtemps. Après les études, il fallait que je travaille un peu sous la demande de mon oncle. Toujours les mains liées, j’exécute ses ordres et ses reproches afin de lui faire plaisir. Entre ça ou errer, je préfère largement de donner un coup de main pour ne pas plonger une fois de plus. Retourner voir ce pont où j’étais assise, regarder les lumières de la ville, les écouteurs à l’oreille. Contempler la nuit et les étoiles. Celle qui apparaît toujours lorsque le jour se couche. Celle qui crée les ténèbres. Elle peut être magique comme elle peut être néfaste pour chacun. Pour ma part, elle était témoin de ce que j’allais faire. Dans mon éternelle indécision, choisissant si je devais ou ne pas faire l’acte pour taire toute la souffrance. Arrêter ses images qui apparaissent toujours dans ma tête. Hélas, pour elle, on m’a secouru juste à temps. J’étais prête, mais il ne manquait plus que le courage. Un petit coup de main qui aurait pu me faire disparaître à tout jamais. Depuis cette nuit-là, ma grand-mère ne m’a jamais lâché. Elle est toujours près de moi, se souciant de moi. Voulant mon bien-être et je souhaite son bien-être. Ça ne semble pas être le cas pour mon oncle qui souhaite que je sois utile au lieu de profiter d’une personne âgée.
Toutefois, c’est une manière pour lui de s’occuper de moi. Préférant que je m’occupe l’esprit au lieu de ne rien faire. Ça fonctionne et cela perdure depuis des années.
Je ne suis pas la seule qui cherche une quelconque lumière comme un papillon ou insecte nocturne. Hayan est un papillon cherchant une belle lumière ardente et chaleureuse. Bien que les apparences soient trompeuses, je suis cette flamme dont elle s’accroche. J’ignore précisément ce qui se trame dans sa tête - comme n’importe qui – mais elle pourra toujours compter sur moi. Même si je ne sois pas la meilleure personne qui soit dans cette situation, mais c’est mieux que rien. Je pourrais comprendre, conseiller au besoin. Lui tenir dès qu’elle en a de besoin. Être l’épaule où elle voudra pleurer. Une âme errante cherchant un certain réconfort. Je suis là pour mon amie.
Lors de mon service, je ne soucie pas de mon environnement. J’enchaîne les pas. Une danse sans fin qui me permet de faire des vas et viens à des tables pour donner leur repas avant de repartir. L’esprit est occupé, me permettant de ne pas avoir cette affreuse image qui me torture l’âme depuis si longtemps. Malheureusement, avoir l’esprit ailleurs ne me permet pas d’accueillir comme il se doit Hayan. Si belle, si magnifique à contempler. Être aux femmes, je voudrais bien la draguer. Elle a des traits délicats et sa personnalité est un délice. Je pourrais continuer de la complimenter, mais ce n’est pas trop le moment. Des commandes attendent et puis, elle semble avoir besoin de moi. Donc, je demande à ma grand-mère si je peux rejoindre mon amie après les assiettes en question. Je connais sa réponse et je lui souris avant de servir cette table. Dès fait, je prends la bouteille de Soju et des verres pour rejoindre mon amie. « Je suis toute à toi ! » Fis-je en m’asseyant avec un sourire. Je soupire d’aise avant de prendre la bouteille et de la secouer dignement pour la servir. « Tu ne sembles pas dans ton assiette, je me trompe ? » Demandais-je directement tout en ouvrant la bouteille. Mettant le liquide dans les verres, je lui tends gentiment le verre. « Si tu veux un encas, n’hésite pas. Tu sais comment est ma grand-mère ; elle voudra te faire tout le menu. » Je me mets à rigoler sur cette pensée. Elle est comme ça lorsqu’elle apprécie quelqu’un que je côtoie.