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ft.   @Kim Freya  
Il appose une acception de la tignasse face aux syllabes doucereuses. La curiosité se résorbe sous la discrétion, sans jalousie pour les idées conservées en sein et encore moins de désaccord dans la proposition de se retrouver un autre moment pour en dialoguer. Mieux pour eux, chacun pourra ainsi se revoir dans d’autres circonstances. « Ne te fie pas scrupuleusement à mes commentaires. J’ai une passion évidente pour la romance et mes attraits sont un brun vieillot en comparaison des lectures récentes. J’essaie néanmoins d’en apprendre tous les jours. ». Par les étudiants et les élèves avides d’entendre ses avis, voir clair dans le cœur du professeur cryptique qui déambule avec sa croix discrète et son sourire désarmant.

Llewelyn sait pertinemment qu’il entend chaque soupir et chaque murmure, que les plus jeunes n’arrivent à mesurer lorsque leurs regards témoignent des lèvres qui s’expriment sans sons et de ce qu’il peut supporter au cours de la journée. Il ne possède ni orgueil, ni faiblesse, sauf celle de s’amouracher de la beauté libre et innocente, peut-être bien. Il vit sans faste, malgré l’opulence d’une famille recomposée où l’aisance se mêle aux joutes et aux simplicités analytiques. Son beau-père lui a toujours apporté son propre jugement dans les choses jugées importantes à l’homme, sans jamais heurter l’opinion publique. Cette démonstration l’a toujours aidé à en faire de même, d’une certaine mesure. « Pas tant, en un sens. Le spectre de la philosophie peut aborder les maux et élargir les perspectives. Je penche davantage pour un support ? ». Il se questionne, l’esprit humain étant celui qu’il est : mystérieux.

Il est observateur, modéré et affreusement sincère. Un brun élégant dans son vocabulaire et nullement cajoleur par l’humour, mais doté d’altruisme et absolument touché par la candeur et l’amabilité. Tout ce que représente la source de son bonheur en face de lui, souriant sur le rosé adorable colorant les pommettes et dont il n’arrive à déloger son regard. S’offre-t-il le paradis pour profiter de quelques instants encore. « Tout dépend les années. En vue des temps récents tels que la philosophie morale. Ou sociale également. Tant que cela ne s’approche pas tant des titres et des auteurs, faisant grincer des dents la plupart lorsque l’Antiquité est abordée. ».

Sa voix est tintée d’amusement, se rappelant des grimaces et des moues de la part d’étudiants récalcitrants à la connaissance pratique de ces philosophes. Et pourtant. La timidité opère un mécanisme étranger dans son battant, le remplissant de chaleur à vouloir en apprendre davantage sur sa famille. « Eh bien, il est vrai que je ne parle pas souvent de moi. ». Excellent dans l’écoute, secret dans sa position. « Mon beau-père, Alary était un misanthrope errant. Il aimait se déplacer pour des raisons politiques ou commerciales, mais prenait le temps de me conter des poésies françaises, des romans anglais ou des contes coréens. Il savait pour mon appartenance envers la Corée du Sud et, bien qu’il n’en parlât jamais avec ma mère, s’adonnait à ce que je continue de pratiquer les langues. ». Sans parler des langues mortes.

Il reprend, la vague à l’âme. « Je pense avoir toujours eu une fascination pour l’homme qu’il était. Il semblait heureux dans sa condition et vivait comme la personne qu’il a souhaité être. Avec ses qualités et ses défauts, avec sa part de mystère qu’il laissait planer autour de lui. Je pense que, secrètement, il devait se réjouir de ce petit effet. ». Un sourire se glisse, mélancolique, un trait partagé avec lui. « J’ai toujours supposé qu’Alary savait exactement où il allait et ce qu’il faisait. Même à son décès, je ne peux pas l’oublier, comme s’il subsistait une partie de lui chez chacun. Dans une habitude, un plaisir, un tic langagier. Il était lui et est mort en tant qu’énigmatique heureux. ». Le chapitre prend fin sans tragédie. « Je suppose que nous avons nos piliers, même s’ils ne sont plus de ce monde ? ». Il s’est dévoilé et ne ressent aucune gêne. Sûrement parce que la délivrance s’est faite auprès de la bonne personne.  

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Elle n'est pas niaise au point d'écouter le monde qui l'entoure sans interagir avec lui. C'est une sensation euphorisante qu'être en présence de personnes attrayantes. Llewelyn est un point évident pour elle, une racine importante dans l'arbre qu'elle voudrait faire grandir et s'épanouir. La demoiselle ne demande pas qu'on illustre à sa place, seulement à avoir une approche différente du sien. ‟ Ce ne sera qu'un simple partage, pour en apprendre davantage sur la vision et les idées de l'autre. „ Ça n'engage en rien, ni de son côté ni du sien. Freya est légère comme la brise, tel un papillon virevoltant dans le sens de la bise. Les mots sont sources d'inspiration, là où les silences l'aident sur sa concentration. Que le romantisme date d'une époque d'antan ou qu'il soit plus récent, n'est pas dérangeant. Tant qu'il y a cet échange, ce partage, cette envie de découverte par les récits de son partenaire.

La philosophie est un domaine compliqué pour beaucoup, un sujet qui a autant de sens qu'il n'en possède pas réellement. Voir le monde sous une perspective différente, parfois similaire à d'autres. Débattre ne plaît pas à tous, réfléchir sur le sens des choses non plus. La philosophie n'est pas une solution aux problèmes, au mieux, elle est une terre de repos pour l'esprit chamboulé ou préoccupé. Comme le présume son aîné, c'est davantage un support. ‟ Un moyen de voir les choses sous un autre angle ? „ La jolie rose n'est certainement pas la mieux placée pour étudier cet univers appartenant au thérapeute. Ça ne l'empêche pas d'essayer, de vouloir en percer son mystère en sachant que c'est bien plus compliqué qu'il en a l'air.

Freya se pend aux lèvres de son adoration, les pupilles scintillantes d'intérêt. Les choix et les réflexions appartiennent à chacun. Certains sont davantage portés sur une forme qu'une autre, en ne voulant rien savoir de plus que ce qu'ils ont envie d'apprendre. L'auteure peut comprendre que les étudiants soient récalcitrants face aux philosophes des temps anciens, à une époque où leur propre monde n'était pas celui d'aujourd'hui. Les temps changent, les mentalités aussi, et notamment la philosophie de la vie. ‟ L'antiquité peut leur paraître loin. „ Elle ne fait que supposer, en tentant de comprendre les grincements de dents et les grimaces désapprobatrices. L'attention de la jeune femme change de trajectoire, s'interrogeant davantage sur le personnage cité par son interlocuteur. Freya parle beaucoup d'elle, elle a beaucoup parlé d'elle par le passé aussi. Pour autant, elle ne veut pas forcer le philosophe à se confier si ce n'est pas ce qu'il désire.

Chaque personne possède son histoire, ses zones d'ombres et ses terres de lumière. D'une parole à une autre, les pas mènent en avant dans une vallée sous des nuages grondants. Ça ne tient qu'au soleil de briller et de chasser l'ombre, pour permettre au regard de voir au-delà de la pénombre. En ouvrant son esprit et en posant les bonnes questions, la brunette trouve quelques repères réconfortants dans son aventure sur ce terrain inconnu. Les prunelles s'accrochent sur ce visage aux expressions captivantes, envoûtantes. Sans employer un mot, sans couper la parole, les iris rivés sur le sourire mélancolique de son adonis. Le timbre de sa voix fait vibrer son cœur en silence, sous un sentiment de plénitude enivrant. ‟ À l'écoute de ce récit, je devine qu'il était un grand homme à sa façon et qu'il a marqué bien des esprits. „ Celui de Llewelyn, mais sûrement ceux de nombreuses autres connaissances et proches de son environnement.

Quant à elle, son pilier n'en est pas moins impressionnant à son impression. Une esquisse empreinte de nostalgie fleurie sur ses lèvres finement dessinées. ‟ Des piliers qui manquent souvent quand on en a besoin. „ Dit-elle d'une voix légère, mais claire. Une figure maternelle qui a su la rendre meilleure, l'élever au rang de déesse du cœur. Freya ne pourra jamais oublier sa mère, ni tout le bien fait qu'elle a pu lui apporter. Son père est un pilier aussi, bien qu'elle le soit davantage pour lui depuis quelques années. La personne avec qui elle discute aujourd'hui aussi, il fait partie des racines qui consolident son arbre monde, son Yggdrasil. ‟ Il est important de prendre soin de ces piliers, de leur montrer à quel point ils sont une délivrance, une terre d'entente. Certains sont là depuis plus longtemps que d'autres, mais ça n'empêche en rien de leur faire tout autant confiance. „ Son sourire se fait plus timide, à l'écoute de ses propres paroles. Ça a toujours été un plaisir de parler et d'échanger, de rattraper le temps où elle ne pouvait communiquer. ‟ Je crois que nos commandes arrivent. „ À l'approche du serveur dont le plateau tient en équilibre avec professionnalisme. Le temps ne lui a pas paru passer si vite, ainsi perché aux histoires de Llewelyn.

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ft.   @Kim Freya  
La tête vient acquiescer doucereusement, la douceur dans son regard nostalgique. « Alary a suivi mon enfance, a construit mon adolescence et m’a permis de solidifier ma vie d’adulte. Il ne se piquait jamais dans la solidité de vives réflexions, c’était sans doute l’une de ses plus grandes qualités. Il avait cette vision si large envers la nature humaine et cette complexe contradiction d’adoration et de lassitude envers l’être humain. Je n’ai jamais réellement su quelles étaient ses véritables pensées. C’était un grand homme et beaucoup de visages étaient présents lors de l’enterrement. Malgré les poignées de mains serrées et les conversations basses, chacun avait ce chagrin pesant. Je n’ai jamais vu un lieu aussi empli et à la fois si silencieux. ». Son beau-père affectionnait le manque de mot lorsque cela n’était pas nécessaire, repoussant l’orgueil et la vanité avec une adresse admirative.

Réceptionnant les commandes, il remercie avec politesse et se tourne de nouveau vers la rose timide. « Et toi ? Qui et comment a pu autant marquer ton esprit, t’ait aidé dans ta construction et qui parsème encore tes rêveries lorsque tu ne vas pas si bien ? ». Il se doute d’une figure emblématique, comme le sien, et dont la proximité n’a d’égale que la liaison du sang. Toutefois, il ne suffit pas à cela pour exprimer l’affection et le souvenir vivace que la silhouette garde dans le cœur. Il faut pouvoir trouver un bonheur dans le quotidien, rien n’étant fondamentalement l’effet du hasard. Chacun se connait ou apprend à se connaitre et par le biais des péripéties et des aléas, ne garantit en rien à l’avance le bonheur qui s’y trouvera. Chacun finit par grandir et découvrir des lots de déconvenues, ainsi que des opportunités bienheureuses.

« En tous les cas, je suis ravi de pouvoir discuter avec toi. Tout est parti d’une simple lettre et je pensais que personne ne pourrait tomber dessus. Le destin fait bien les choses, tu ne penses pas ? ». L’optimisme doucereux d’entretenir une espérance, certes excessive, sans pour autant se sentir châtié de déception. Loin s’en faut, il n’en convient qu’à son myocarde l’exaltation la plus passionnée, quémandant des mots, des regards, des envies différentes de l’habituelle. Le stoïcisme fragilisé par la cupidité d’en vouloir un peu plus sans toutefois se bercer d’illusions. Les conversations écrites demeurent une satisfaction efficace, navré de devoir attendre un moment entre le travail pour y répondre prestement. « Après ce thé, voudras-tu rester encore un peu plus avec moi ? Qu’aimes-tu faire en général après ? », demande-t-il soudainement, la compréhension silencieuse de ce qu’il exprime.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Freya peut aisément imaginer la scène décrite par son aîné. Un rassemblement immense, mais silencieux. Autant qu'elle parvient à visualiser une image de cet homme peint par les mots représentatifs. Un personnage à la grande sagesse, qu'on ne peut pas réellement tenir entre ses mains, mais qui doit inspirer tellement de bonnes choses pour son entourage. Au fond d'elle-même, la demoiselle se dit qu'elle aurait bien voulu connaître ce beau-père et en apprendre de lui. En parler est mieux que rien, quand la psyché s'occupe de dessiner les paroles descriptives et d'en faire un tableau appréciable. La commande déposée sur leur table, la brunette offre un doux sourire à la personne tout en aidant à la disposition. Les prunelles se déposent sur ce beau visage, un instant planant dans le temps où elle rassemble ses pensées les plus secrètes.

‟ Ma mère. „ Commence-t-elle en prenant sa cuillère entre ses doigts. Un sucre tombe dans le fond de sa tasse, la surface brouillée par l'ustensile en métal. ‟ Elle a toujours été là pour me soutenir et m'aider. Des fois, elle était comme le diable pour moi, à croire que c'était facile de surmonter mon handicap et d'être forte face aux autres. Hélas, je me rendais compte toujours trop tard qu'elle était sévère avec moi pour mon bien, pour m'élever au-dessus de tout ça. „ La tristesse teinte ses lèvres colorées, une lueur scintillante dans le fond de son regard. ‟ On réalise trop souvent le bien que nous font les gens quand nous ne pouvons plus leur rendre. „ Pour sa mère, ce fut le cas. Freya était sa fille adorée, sa fille unique, elle faisait son bonheur peu importe les épreuves et les événements. Et la jolie rose était aveugle à cette joyeuseté apportée à cette figure maternelle, ne voyant que le mal et les déceptions causées. ‟ Quand elle est tombée malade, j'ai longtemps regretté mon comportement et mes paroles envers elle. Néanmoins, ma mère ne m'en a jamais voulu. Elle savait et elle comprenait par quoi je passais. „ Elle a toujours voulu que son enfant soit heureux, épanoui, bien dans sa vie.

‟ Je suis contente aussi. Cette lettre est apparue dans ma vie comme un miracle. Je ne regrette pas d'avoir répondu à tes mots. „ Il est là, son bonheur, celui que voulait sa mère pour sa fille chérie. L'impatience de finir une journée de cours pour répondre à son destinataire, déposer des mots sur ses sentiments, décrire ses émotions fougasses. ‟ Bien évidemment. Nous pourrions profiter du beau temps pour rejoindre Gwanghwamun square ? „ Une promenade sous le soleil pâle d'un hiver touchant à sa fin, là où les arbres se vêtissent à nouveau de leur jolie verdure et que les fleurs éclosent timidement sous le regard curieux des passants flânant. S'enivrer de la beauté des saisons qui se tendent les bras, prête à laisser sa place pour la suivante. Les rayons de soleil caressant l'asphalte de sa douce chaleur, avant que la pluie ne vienne faire miroiter les parapluies sur les dédales trempés. Avant d'en arriver là, Freya attrape sa tasse de ses deux mains et la porte à ses lèvres, goûtant le parfum floral de sa boisson chaude. ‟ Quels endroits aimes-tu visiter durant ton temps libre ? „ Fit-elle en déposant la porcelaine sur sa sous-tasse, d'une délicatesse innée.

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ft.   @Kim Freya  
Là, ami fidèle entre maladresse des mots et le sentimentalisme prépondérant de la sphère primordiale d’une vie. Là, la noirceur des jours heureux qui ne reviendront plus comme l’aube précédente. Rien n’occupe que les derniers rayons d’un soleil avachi par le regret, projetaient sur l’ombre d’une tristesse voilée dont il vient déposer sa large paume dans un espoir attendri. « Cela ne veut pas dire que tu ne peux pas le transmettre aujourd’hui. De chaque souvenir avec elle, de ses mots, de ses gestes. Rendre hommage à ta manière ? ». Au-delà des jours qui s’achèvent, laissant un calme presque sinistre s’engouffrer dans les poitrines. Il n’est rien de plus complexe que le mouvement du myocarde s’emballant tragiquement dans le spectre de l’inexistant. « Les parents n’en veulent jamais à leurs enfants. La communication et sa compréhension subsistent de façon bien différente. ». Constat tragique chez de nombreuses familles éclatées.

Et dans cette mélancolie, la joyeuseté d’une trouvaille inespérée, ayant rapproché ce « nous », ce sentiment silencieux flottant entre eux, sans un souffle d’animosité pour abîmer ce qui ne semble aucunement tacher ce tableau. « Et je suis heureux de cela et du résultat. J’ai l’impression d’avoir le plaisir de pouvoir te découvrir encore une nouvelle fois. Sans jamais m’en lasser. En t’écoutant chaque minute, quand nous nous promènerons. ». Acceptant la sortie au parc. Il souhaite lire et penser à elle comme l’unique qui fasse battre son cœur, la regardant avec cette expression singulière qu’on ne peut oublier. Et même écouter sa voix résonner à ses oreilles comme un chant dont on ne pourra jamais détester. Elle erre dans ses pas comme une étreinte à son cœur, maitresse de sa propre rêverie : elle vivra pour lui comme elle le fait pour elle.

« Je dois avouer que je passe très régulièrement à la librairie. », s’enquit-il sous un rire léger, reprenant le fil de la conversation d’un ton léger. « Néanmoins, je suis un amateur d’art. Le théâtre, les galeries et d’autres découvertes artistiques attisent ma curiosité. Je suis tout aussi friand de cinéma et moins à l’aise dans les nouveautés, je le crains. Je possède quelques jeux sur mon téléphone, mais je préfère mes livres. Et toi ? ». Il sait appartenir à cette case dont les perspectives restent quasiment choquantes à cette époque. Toutefois, il baigne dans le confort de sa vie, sans rien d’autre à offrir qu’une bénédiction pure. Sans enjoliver, sans être autre que sa propre silhouette s’offrant au monde poliment.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Rien ne s'arrête réellement quand la réminiscence perdure dans le temps. Cette rémanence qui dure et s'infiltre un peu plus en soi, jusqu'à en devenir une part entière de son âme. La bonté d'une mère aimante, les gestes se confondant parfois avec les paroles, l'allure d'un héros masqué sous cape. ‟ Je m'évertue déjà à procéder de cette manière-là. En partageant ce que j'ai reçu avec ceux qui ne le possèdent pas encore. „ Avec toutes les personnes communicantes à son égard, dans des échanges attendrissants et motivants, à solliciter le courage et à délaisser les appréhensions. Sa mère est son point d'ancrage, l'ange gardien veillant sur ses jours heureux, mais c'est elle la battante, l'épée et le bouclier à la main. ‟ Une part de moi le sait déjà. Qu'elle ne m'en veut pas et qu'elle m'a toujours aimé. „ Le sourire est tendre, le souvenir aussi vivant que leurs myocardes s'agitant à l'unisson. ‟ Il m'en a fallu du temps pour le comprendre, mais aujourd'hui, j'arrive à le concevoir de cette manière-là. „ Sans l'amertume de se croire vile et ingrate aux yeux de l'être aimé.

‟ Cette impression est partagée. Bien plus que pouvoir te redécouvrir, j'ai aussi la sensation d'en apprendre davantage sur toi et sur certaines choses qui n'ont pas déjà été dites. „ Ce n'est jamais évident t'exploiter le sujet dans son entièreté, parfois, on oublie des éléments qui reviennent plus tard dans le temps, mais qui ne se prêtent plus tellement à l'ambiance. Revenir sur certains points permet aux deux amoureux d'élargir leurs propos et de creuser plus en amont, jusqu'à trouver ce qu'ils n'ont pas vu au préalable. Et la demoiselle est heureuse que l'idée plaise, qu'une balade au parc soit appréciable pour tous les deux. La brune en vient à se demander quel endroit apprécie le philosophe, riant à sa réponse. Ils ont ce point en commun, d'aimer les librairies et les livres, ainsi que les bibliothèques pour la jeune écrivaine.

Freya a toujours trouvé étonnant et passionnant qu'il s'intéresse à l'art, sous plusieurs formes. C'est un univers appréciable, transcendant, qui transporte au-delà de l'imaginaire et de la conscience. ‟ J'aime aussi la librairie et les pâtisseries. „ Rit-elle en portant un intérêt particulier à ces choses-là, tout aussi jolie que de l'art. ‟ L'art est un domaine que je trouve particulièrement beau et intéressant, que ce soit le théâtre, le cinéma, les galeries. Cependant, j'ai une préférence pour la pâtisserie, la cuisine et le chocolat. „ Ce sont des choses qu'elle a déjà confiée à son vis-à-vis, mais une pensée persiste quand elle évoque ces domaines-là. ‟ Je pourrais te faire goûter ? J'ai appris récemment à faire des meringues. „ Le sourire s'étire et les joues se colorent légèrement d'une teinte rosée. ‟ Enfin, seulement si tu n'as rien contre les choses trop sucrées ? Il faut dire que ce n'est pas la meilleure recette pour ceux n'ayant pas plaisir ou envie de sucre. „ Elle a le palais sucrée, friande des sucreries et surtout de leur présentation mignonne. ‟ Es-tu plutôt sucré ou salé ? Ma question serait plutôt de savoir ce que tu préfères manger. „

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ft.   @Kim Freya  
Ainsi donc, ils faisaient chacun le guet et aimaient s’éprendre à découvrir la prochaine information. Le sentiment d’une présence sans qu’elle ne soit là, de se stimuler à répondre prestement en couchant les pensées d’un moment, d’un ressenti, d’un évènement. Elle devient une figure idéale autour de laquelle il semble tisser des rêveries curieuses, une concrétisation de ses songes fantastiques. Il souffle du nez, l’amusement scintillant dans le regard amouraché de ses disciplines culinaires. « Je devrais te demander quelques cours de cuisine, en ce cas. La pâtisserie est un art que je ne maitrise pas convenablement. Sûrement un manque de rigueur et de motivation. Si tu le veux bien ? ». Certaines fautes ne peuvent être effacées par une réparation tardive. Les actions, mauvaises ou mollasses, ne demeurent pas isolées par les faits du passé, attendant simplement que cela s’exporte et prennent racine dans un tréfonds d’oubli et d’annulation. Non, cela en serait bien trop aisé.

Couper la racine même ne suffit pas non plus à détruire ce qui n’a jamais été entreprit. Il hoche vigoureusement la tignasse brune, le sourire étant celui d’un innocent garnement. « Tout ce que tu souhaites, Freya. J’adorai, bien évidemment, de goûter à tes pâtisseries. Je suis un curieux par nature, avide de nouveautés. Je ne suis pas difficile, peut-être ai-je une préférence pour le sucré ? Toutefois, je te suivrai dans tes idées. Même avec des fruits ou du chocolat. ». L’épais brouillard de ce qu’il ne connait pas encore, au gré de cette jeune femme douée de sensibilité et si édulcoré face à l’exigence de l’être que représente Llewelyn. Sa capacité contemplative lui permet ainsi de ne déroger à aucune de ses règles et d’en ouvrir les pans à d’autres, plus sucrées.

En ce moment, son aspect, joint à se fondre auprès de cette forme humaine, explique sa ténacité à accepter ce qu’il ne réalise que par caprice subtil. Elle démarque son propre fil, se nouant au sien sans besoin de plus discourir. « Je connais d’excellents thés. J’en récupère toujours et de très bonne qualité. Cela pourrait se marier à nos séances culinaires ? ». Il ne penserait pas dire cela un jour, mais s’adonner à cela lui laisse une sympathie singulière pour cette activité délaissée. « Cela ne sera qu’un piètre lot de consolation, mais je promets d’être un élève appliqué. Et d’offrir un repas en conséquence à tes pâtisseries. ». Que les flèches de Cupidon viennent introduire un grain de folie dans l’esprit si raisonnable de Jin Hyun et cela donnera un élixir étonnant.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Les prunelles de la demoiselle s'animent d'une lueur pétillante à l'énoncé de quelques conseils d'apprentissage dans un domaine qu'elle affectionne tout particulièrement. Les paupières papillonnent sur ce regard plein d'intérêt, ses lèvres tirées en une esquisse ravissante. ‟ Ce serait avec plaisir. Il n'y a rien de compliqué dans ce domaine, il suffit de suivre la recette et les indications offertes. „ À ses yeux, c'est plus une partie de plaisir qu'une contrainte, mais elle est prête à l'apprendre et à le partager avec son aîné. Freya aime à croire qu'il est plus facile de s'adapter en étant aux côtés d'une personne ayant déjà les connaissances et les bonnes manières pour éviter les catastrophes. Et quand la jeune écrivaine est lancée sur un sujet qui la passionne, il devient plus difficile de l'arrêter dans sa précipitation. Les mots filants tel le rythme entraînant d'une mélodie joyeuse, aux notes de bonheur et aux accords harmonieux.

Llewelyn est si gentil envers elle que la brunette rougit à ses tendres paroles et à cette voix doucereuse. L'expression de son visage n'est que la définition précise de la joie, d'une pureté digne d'un diamant brut. ‟ Mais si jamais tu as des envies de découverte, des recettes à me proposer, je pourrais essayer de les réaliser pour toi. „ La tulipe revêt des teintes rosées sur ses pétales lisses, gardant sa candeur enfantine et son tempérament innocent. Les phalanges ne sont pas dotées d'un talent pour l'art comme l'apprécie son adonis, mais elle serait prête à enfiler un tablier pour lui faire découvrir son art personnel. Sa pensée ne cesse de défiler, à la rencontre de son aîné et de ses préférences. Elle est curieuse, l'attention portée sur son vis-à-vis. ‟ Bien évidemment. Il existe plusieurs desserts à base de thé. Le matcha revient souvent, mais je sais qu'il en existe d'autres. „ Elle n'aura qu'à se renseigner sur le sujet et ainsi à élargir ses connaissances en termes de thé.

Son rire s'envole à la réplique de l'homme prenant possession de son cœur. ‟ Rassure-toi, je ne cherche pas à faire un concours culinaire, mais seulement à faire une activité ensemble. „ L'amour qu'elle porte à ce personnage fantastique n'a plus de limite. ‟ La seule idée de le faire avec toi me remplie de joie. „ Elle ne demande pas la lune et encore moins les étoiles, la jolie fleur est plus singulière qu'elle ne pourrait le laisser croire. Tout comme elle apprécie cette parenthèse aux côtés du brun, devant une tasse de thé et quelques sucreries bien appréciées. ‟ Nous pourrions peut-être nous programmer une sortie dans une galerie d'art, à l'avenir ? À moins que tu préfères une pièce de théâtre ou un film ? Tout me conviendrait. „ Attribuer davantage de leurs passions, dans une distribution équitable pour que la balance soit stable. Entre l'art du spectacle, l'art appliqué et l'art culinaire, tissant ainsi un lien étroit entre plusieurs domaines divers, mais tout autant attrayant.

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ft.   @Kim Freya  
Il converse sur un ton autre de sa déférence habituelle et auquel chacun peut s’y attendre. Llewelyn est souvent considéré comme une impassibilité cryptique, sous une allure posée et une attitude ne révélant guère ce qui semble parcourir son myocarde. Le silence est son arme comme sa contemplation des âmes désincarnées d’une émotion persistantes ou même errantes, sans carcasses, bien plus expressif que la parole. « Je t’enverrai si je fais des découvertes, en ce cas ? Si nous pouvons les réaliser ensemble, cela me comblerait de bonheur. Toutefois, si tu souhaites également t’essayer chez toi, cela est tout aussi bien. ». Il n’offrira sans doute pas une aide enthousiaste, considérant cette fleur délicate comme quelqu’un dont il doit chercher constamment à appartenir. Elle est se lever de soleil vaporeux avant les mois hivernaux. Divisant les éclats sombres, attaquant par la chaleur de ses rayons.

Même la sienne. Curieusement, le brun se prête au brouillard épais, doué de sensibilité et pourtant joint d’une absence de toute forme typique attendu pour l’homme de son âge. La désignation masculine se contractant comme des flocons isolés dans les creux des prairies, attendant le néant qui l’entoure. À cela, ses goûts et ses envies demeurent discrètes, comme une sainte religion qui ne règne que sous les cieux. « Je sais qu’il existe beaucoup de diversités aujourd’hui. Cependant, je ne sais pas si mon éducation anglo-saxonne résonne toujours en moi et me contraint à être quelque peu frileux à ces goûts singuliers, surtout en matière de thé. Un peu comme l’alcool, mais nous ne buvons quasiment jamais, tous les deux, me semble-t-il ? ». L’ardeur de la jeunesse ne s’abaissant que promptement à ces accomplissements, débordant de sympathie pour d’autres activités plus lucratives.

Le mieux est de ne jamais se souvenir que la nature même de ce que l’on est et des actes passés ont été pareils à ceux des milliers de cœurs battants. Scrupuleusement identiques à d’autres avant eux, identiques à ceux des centaines de milliers d’autres après eux. Cela ne le dérange pas, capturé par ce rire délicat. « Et si nous sortions visiter une galerie d’art, de nouveaux exposants arrivent prochainement. Puis, de flâner quelques heures dans les rues ou ailleurs, dans un parc avant de rentrer dîner pour une soirée au théâtre ? Je te ramènerai, bien évidemment, après tout ce programme. Qu’en penses-tu ? ». Ainsi, chacune des idées exposées s’exportent en un seul moment, alliés aux passions de retrouvailles et incapable de réprimer ces sentiments.

« Cela fait peut-être beaucoup, nous pouvons découper l’ensemble. Une journée avec l’exposition et la préparation d’un repas. Et un autre à flâner, dîner et aller au théâtre ? Tout me convient, Freya, je suivrai chacune de tes envies. ». L’instinct humain ayant besoin d’ouvrir son âme à cet être, à cette personnalité pour des moments privilégiés. Sans nul doute avec honnêteté et un débarras d’égoïsme, toutefois, il pavanera de l’heureuse avènement de ce sentimentalisme bien trop romantique. Llewelyn est un adorateur de l’amour, chantant les louanges comme un poète épris de sa muse.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Elle hoche délicatement son visage dans un mouvement approbateur, une douce esquisse sur les lèvres comme pour confier son bonheur intérieur. Que ce soit avec lui ou pour lui, la jeune femme n'éprouve qu'une joie indescriptible. Elle sait que peu importe le choix, ils finiront par se retrouver ensemble pour un échange nouveau et un moment délectable où plus rien n'a d'importance en dehors d'eux-mêmes. Le plaisir ressenti à l'évocation d'activités à partager et de goûts à révéler, pour une séance culinaire ou une découverte plus sincère. La frimousse s'octroie une moue de réflexion aux paroles du thérapeute, le menton s'abaissant et se relevant dans un geste lent. ‟ C'est exact, de mon côté, je ne suis pas une amatrice d'alcool. Seulement à des rares occasions, quand l'événement s'y prête. „ Telle une signature apposée au bas d'un contrat, sans forcer quoi que ce soit.

Les propositions sont faites sur le ton de la confidence, désireuse d'obtenir davantage de son temps pour partager un peu plus de leur passion. Se faire croiser les personnalités comme un peintre mélangeant les couleurs de sa prochaine œuvre d'art. Sur un tableau aux teintes chaleureuses et aux formes distinctes, où les fleurs se mêlent à un ciel printanier, chauffées par les rayons d'un soleil sortant de l'hiver. ‟ J'en serais ravie. „ Un programme drôlement mené et réfléchi, plaisant tout à chacun. ‟ Il existe ces bibliothèques sauvages poussant un peu partout dans les rues et les parcs. Nous pourrions peut-être en trouver une sur le chemin et découvrir quelques titres intéressants. „ Chauffer le cœur de la lectrice assidue dans la lecture d'une poignée de lignes survolées.

L'idée est tentante, de séparer la journée dans l'intention de le revoir davantage. Un souhait quelque peu égoïste de sa part, bien qu'il soit innocent dans son sens. ‟ Puis-je être égoïste et réclamer deux journées séparées ? Cela me ferait davantage de ta présence à mes côtés et plus de temps à savourer nos activités. „ Une douceur savoureuse étirant les lippes dans une esquisse se voulant amadouant. La main s'est levée en suivant les mots délivrés, soulevant l'index et le majeur comme pour indiquer le précieux souhait. Elle sait que tout au long de leur retrouvaille, les idées afflueront pour permettre aux âmes de se revoir à chaque nouvelle fois. Tout comme les saisons se succèdent, que le soleil laisse sa place à la lune et que les étoiles scintillent au-dessus de leur tête. Une telle évidence faisant battre son cœur dans une cadence effrénée, propageant la chaleur irradiante jusqu'au bout de ses doigts.

‟ Le printemps est à nos portes, nous aurons davantage d'occasions de profiter du temps clément et des petits plaisirs octroyés par cette demi-saison. „ Les balades au parc, à déambuler dans les rues de Séoul, assis sur la chaise d'un jardin ou à la table d'une terrasse. Et pendant qu'elle discute, à faire des plans sur la comète, la brunette réalise tardivement que sa tasse est vide. Gorgée par gorgée, suspendue aux lèvres de son adonis. ‟ On dirait que je me suis laissée portée par l'ambiance et les échanges, j'ai à peine savouré mon thé. „ Et elle se demande à quel moment elle a pu en boire autant, sans s'en rendre compte.