sign of affection outfit ♡ song
ft.   @Kim Freya  


Les phalanges sont habiles lorsque la tâche s’exécute avec souplesse, pensant au passé pour mieux entrevoir les souvenirs offrant des plaisirs incommensurables. Ses intentions sont évidemment celles d’un romantisme nostalgique sans bornes, doté d’une admiration d’un myocarde effréné. Il ne peut imaginer un seul avoir en vue quelque chose de plus familier lorsque ses pas se détournent à quelques pas de son action. Ses rétines observent les passants qui ne s’accommodent de cette lettre pendue comme un ruban, attendant son envolé. L’amour se nourrit de poésie et il propose à cela un geste raffiné, solide dans sa composition qu’elle devinera et sain dans sa démarche. Aucune once de superficialité ou d’inclinaison légère.

Son pouls manque un battement lorsqu’une silhouette brune se dépose devant cette rose, entouré d’un ruban coloré et d’une lettre : la toute première qu’il avait délaissé des années auparavant. La même couleur abimée, les faibles pliures et la senteur d’un parfum léger déposé par la plante. Alaric lui avait dit que l’amour n’attend jamais de raison et la surprise de s’en remémorer le frappe en apercevant la jeune femme, la délicatesse des gestes dans l’ouverture de cette lettre :

«  Je ne peux te cacher le désir qui m’éblouit,
de goûter à ce bonheur qui perdure dans nos écrits.
Captivé par tes mots et leurs douceurs,
Et leurs absences me causent bien des malheurs.
Cela n’est qu’une triste réclamation d’un cœur demandeur,
Étreint dans la poitrine et une question, à cette heure :

Freya… »

La lettre s’arrête ainsi, laissant en suspens des syllabes qui s’échouent. Peu importe si un tourbillon de sentiment l’anime, sous un roulement de tambour d’une crainte. Tant pis si le chagrin survenait, conduisant sa silhouette au désespoir, il est prêt à la frôler, ne serait-ce que pour chercher à la connaitre, l’apprivoiser. Il ne doit rien demander et rien savoir, simplement observer et la laisser. Et lorsqu’elle lève le regard vers lui, ses doigts se soulèvent avec une agilité fébrile, signant dans un apprentissage faible : « Est-ce que tu peux me faire découvrir ton monde ? ».

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  

Le rouge est une couleur qui inspire différents sentiments chez les gens. L'erreur, le sang, l'interdit, mais aux yeux de la jeune femme, le rouge exprime quelque chose de romantique. C'est la couleur des roses, des cœurs, de l'amour. Notamment, la teinte colorant ses joues quand ses pupilles se déposent sur cette fleur, cette unique fleur attirant son attention. Ce ruban aux souvenirs doucereux, tenant une lettre dont les réminiscences emballent son palpitant. Du bout des doigts, elle vient saisir le coin et tirer sur l'enveloppe à la senteur florale. Les mots glissent sous ses iris, comme ils s'infiltrent dans sa psyché. Un déferlement d'émotions traverse l'encéphale, se faufilant sous son épiderme dans un courant électrique. Une décharge passionnelle, un coup de jus telle la foudre qui s'abat sur son âme à la moitié manquante.

Le visage se redresse et se détache des termes exprimant l'affectivité de son détenteur. La poitrine gonflée par ce torrent insaisissable, cette vague qui s'écrase et apporte sur son sillage tout un tas de coquillages. Son regard parcourt l'espace autour d'elle à la recherche de l'auteur de cette lettre. Son instinct lui murmure qu'il est là, à quelques pas, à une distance raisonnable. Une intuition persistante, mais qui s'avère véridique quand leurs regards se croisent. La mine étonnée, le cœur se teintant d'une certaine timidité. Ses joues prennent davantage de couleur tandis qu'elle porte une main proche de son oreille, s'assurant de la présence de cet appareil.

La seconde répond au geste de l'homme désormais face à elle, sous réserve d'une légère gêne. Freya récupère la rose et le ruban, les gardant entre ses mains dans l'intention de se mouvoir. Elle se rapproche de la personne ayant capturé son cœur par les mots, d'une aménité pleine de charme. L'esquisse se dessine sur ses lèvres, à présent à portée de voix. Cependant, c'est sa main qu'elle libère qui vient répondre. ‟ J'en serais ravie. „ De lui faire découvrir son monde.

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ft.   @Kim Freya  
Il se trouve pris entre les commandements de son myocarde et le sourire fondant de Freya ; sans l’ombre d’une hésitation, l’art de son temps se résout à un sourire épris sous l’exploitation de ses phalanges d’un exercice compliqué. La composition alerte et les bras s’échouant le long du corps, à vue d’œil dans l’opinion biaisé d’un romantique assumé. Le paysage envahit les bancs et les murs par touche de couleurs, ruinant la notion du temps et réduit la distance entre les deux. Ainsi que toute part intellectuelle pour n’avoir qu’envie de débattre sur ses passions et ses envies. Il tend le bras, l’invitant à se joindre à lui lorsque le cerveau se fait énamourer et il ne peut qu’être question à la recherche d’un moyen d’expression de ses sentiments purs.

Se tournant vers elle, comme la muse dont on ne peut décemment pas échapper à sa contemplation, finissant par lâcher un faible rire sous la gêne timorée des deux parties. « Je suis vraiment heureux de pouvoir te rencontrer. Autrement qu’à nos échanges écrits. » dit-il, placé sous la nécessité de leur rencontre singulière à bien des égards. Sans nul doute a-t-il eu la manie d'aimer le fonctionnement des êtres, mais de s’amouracher de chaque nouvelle syllabe qu’elle déposait, conduisant à une émotivité sans bornes. Et de n’être capable d’exploiter pleinement ce lien en face, se livrant consciencieusement à l’adoration de ses rétines sur celle dont il connaissait bien plus que la plupart de ses connaissances.

Comme décrit une fois à quelqu’un, il a tant à dire et les mots lui manquent. « J’ai l’intime conviction que cela n’est qu’à notre avantage. Quand bien même, je peux savoir des choses sur toi, il n’en manquera jamais assez pour continuer à t’appartenir. Si je peux. ». Il n’y a besoin de rien d’autres qu’un rêve éveillé, demeurant dans une équation tangible, de ces choses qu’il aperçoit autant qu’elles peuvent le voir en retour. Tout ce dont il serait capable de délaisser pour la satisfaction d’apercevoir encore un peu plus la présence qui rassure son être et fait chanter son cœur.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  

Freya pourrait décrire la scène comme dans l'un des nombreux livres romantiques qu'elle a pu lire dans sa vie. À la différence que l'héroïne n'est pas une personne qui échappe à sa propre volonté et qu'elle peut décider par elle-même des options qui s'imposent. De l'intensité de l'esquisse offerte ou de la profondeur de son regard quand ses iris se déposent chaleureusement sur le faciès de son interlocuteur. Les doigts fins s'enroulent autour de ce bras tendu, cachés dans les pliures de sa manche immaculée. Elle se tient à lui comme elle pourrait se raccrocher à toute réalité, pour garder une part d'elle en son sein. Une emprise légère, à peine apposée sur la matière douce du tissu épais, mais réconfortant par sa chaleur et sa tendresse.

Une voix n'a jamais été aussi plaisante à entendre que la sienne, les syllabes se détachant avec la délicatesse d'un battement d'aile. Les yeux, par habitude, scrutent les lèvres pour ne perdre aucune miette. ‟ Je le suis aussi. C'est un plaisir de partager de vive voix. „ Là où ça pourrait être un paradoxe pour elle, aux épisodes de silence agonisant et aux périodes d'incertitudes effrayantes. Entendre, c'est ce qu'il y a de plus beau à ses yeux. Les mots sont beaux, ils transmettent bien des choses dans leur ensemble, mais il n'y a rien de plus sensationnel que le timbre d'une voix. Elle transporte des sentiments nouveaux et différents, qui ne sont pas toujours perceptibles à l'œil.

Le sourire se fait plus timide sous les termes employés, d'une répercussion infinie. ‟ Je pense aussi que nous avons encore beaucoup à apprendre pour découvrir davantage que les mots ne peuvent exprimer. „ Dit-elle, dans un léger mouvement de tête. ‟ C'est aussi à notre avantage. „ Posséder le temps sans que cela ne devienne une nécessité ou un cadeau du ciel. Le seul cadeau qu'elle puisse offrir, c'est ce qu'il y a à l'intérieur de son être. Des sentiments sincères, une nuée de papillons, un cœur à la mélodie dansante, une envolée de pensées chantantes. ‟ Je regrette seulement que l'idée ou l'audace ne soit intervenu plus tôt. „ Que leur rencontre physique n'ait pas sonné comme une évidence avant que les années ne s'écoulent.

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ft.   @Kim Freya  
Un doux sourire incurve ses lèvres. « Tu penses ? Je tends à supposer que si nous ne sommes rencontrés avant, cela n’en demeure pas moins pour une raison quelconque ? L’important est ce présent, ce que nous faisons actuellement. », déclare-t-il sans se rendre compte que même le plus médiocre des hommes deviendrait poète inspiré une fois les yeux posés sur la belle à ses côtés. Elle appartient à cette catégorie de femme dont la société ne peut éveiller d’autre que de la surprise, par tant de candeur et de douceur. Une pensée de trouver au monde ce que les autres perçoivent avec dissonances et facéties ce qu’elle entrevoit comme accalmie et sensibilité.

Et comment peut-on ne pas aimer ce bout de femme à vouloir épouser lorsque son introduction est aussi vivace que splendide ? N’en demeure pas moins quelques points de subjectivité, sans nul doute. N'en déplaise à ses songes et ses rêveries. « Cela nous permet de nous retrouver dans d’autres conditions. L’attente en valait la peine, n’est-ce pas ? ». L’introduction presque parfaite, sous ces mouvements élégants, admirablement faite pour entrevoir une autre lueur dans le lien qu’ils entretiennent. Friands de découvertes, permettant aux regards de s’échanger et de se promener partout, de tout voir que peut l’être comme le couple venu. Les pas emmenant vers un café fort charmant, le romantisme poussé vers les spectres floraux.

L’intérieur tout aussi charmant d’un plaisir tout innocent, ayant passé quelques jours à se renseigner sur toutes les enseignes susceptibles de plaire à sa compagne, de ces couleurs favorites aux plats servis. L’invitant à prendre place sous un amas fleuris, celles qu’elle lui avait décrites une fois et un seul sourire suffit à le sentir enchaîner quelque part, dans le myocarde ravi. Ce moment est fugace, remplacé par la curiosité du menu, de ses rétines qui reviennent vers la précieuse, d’appréciable joyeuseté. « As-tu quelque chose qui t'intéresse ? » Versant quelques sourires et regards alanguis et tandis qu’il se perd dans chacun de ses gestes, il se surprend à s’attendrir. Pas de ce calme habituel dans lequel il a grandi. Un autre, plus chantant, comme la délicieuse liberté, sans se soucier de se livrer. Des sensations comme il en connait peu, mais dont il souhaite en connaitre l’égoïsme d’aimer.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Elle le pense aussi, que cette rencontre tardive n'en est pas moins magnifique. De son point de vue, les choses arrivent au bon moment, parfois sans s'y attendre. Et s'ils ne sont pas vu avant, c'est que les choses ont été décidé ainsi. La demoiselle acquiesce, une tendre esquisse sur les lèvres. Le présent est significatif d'un espoir naissant, là où le passé freine le corps et où le futur crée l'incertitude. Freya veut vivre dans ce présent, à la rencontre de celui qui était un inconnu avant que les mots ne se croisent et qu'ils s'apprivoisent. Donner à son cœur l'envie de battre plus fort, à ses songes ineffables de dépasser les limites de sa psyché. Que les rémanences de ces doux souvenirs perdurent dans cet infime enchevêtrement de pensées dansantes. Un ballet de bonheur à partager avec son plus grand public, avec celui dont elle veut conquérir le palpitant.

Tout vaut la peine quand il s'agit de lui, d'eux deux. Les tempêtes n'ont été que plus aisée à surmonter en le sachant à ses côtés. Les larmes furent plus faciles à sécher en l'écoutant parler. Et le bonheur retrouvé en son sein n'a été que plus beau et enivrant en sentant sa présence proche d'elle. ‟ Ça en valait la peine. „ Dit-elle d'une voix mélodieuse, au sourire éclatant et à la mine éblouissante. À se perdre dans leurs pas les menant vers un lieu plus confortable, apte à accueillir leurs rêveries et leurs esquisses. Les pupilles scintillent devant ce tableau plus beau que son imagination peut lui offrir. Une senteur florale tapissant les murs clairs de cet havre de paix. Lumineux, prompte à l'observation et à la délicatesse d'une certaine faiblesse. Une douceur dans les gestes, rendant la jolie fleur encore plus bleue qu'elle ne l'est déjà.

La question rehausse ses cils, portant son regard intrigué sur l'autre partie. Elle ne sait encore que choisir, entre toutes les propositions alléchantes d'un menu grandissant. Elle se pare une légère moue, sous la réflexion sincère d'un choix difficile. Ses doigts se glissent avec légèreté derrière son oreille, dans un réflexe ancré chez la belle. ‟ Trop de choses me plaisent. Aurais-je droit à quelques conseils ? „ Elle s'enquiert de l'avis de son adonis, prêtant une ouïe sensible au son de sa voix avenante. Une œillade en sa direction, une ébauche timide sur les lippes et ses joues se teignent d'une couleur semblable à ces roses décorant ce joli tableau. ‟ Peut-être pourrions-nous partager nos envies ? „ À travers les noms donnés à ces délices, somptueux et irréfutables. À la fois douceur et amertume, délicatesse et mélancolie.

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ft.   @Kim Freya  
Les yeux se baissent vers la carte. « Mes pensées vont se tourner vers les spécialités, inédites à l’heure actuelle. Par exemple, ces nouvelles saveurs de thé, aux parfums floraux, n’étaient pas sur la carte. », emploie-t-il avec délicatesse, ayant aspiré à converger ses travaux dans l’objectif de convenir au plus proche des goûts de la belle. Les choix sont savoureux et délicats et lui-même se retrouve dans le questionnement dans lequel elle se retrouve plongé. Il accueille la requête adressée en s’efforçant d’y répondre avec justesse. « D’autant plus si tu désires de la légèreté, avec ces muffins aux éclats de chocolat. Ou ces… ». Il penche la tête devant les gourmandises colorées de rose, de bleus, sans réellement connaitre la définition du mot.

Cela provoque un faible rire dans sa conduite, les épaules se soulevant devant sa tourmente. « Je suppose que la curiosité ne fait pas de mal les concernant ? ». Surtout devant ces mignonneries. Les réactions de son interlocutrice lui procurent une douce chaleur dans sa poitrine. La chance de se retrouver en sa compagnie sans se trouver d’excuse, d’être peut-être ridicule, mais d’oser être emprunté et affecté par les rires et les sourires. Amoureux transi de la Romance, s’y plongeant comme une âme à la mer. « Te plonges-tu dans un nouvel écrit, en ce moment ? ». Il questionne, la curiosité pleine, auprès d’un travail suivi de près.

La lecture religieuse envers ses écrits, sous leurs échanges constants et les opinions concernant les dernières lectures. Il s’est fasciné par la littérature et s’est laissé éconduire à son adolescence, mais force est de constater que les sentiments incandescents le sont tout autant. Ainsi, cela permet de laisser du temps quant aux choix à réaliser envers leurs consommations, permettant d’étirer les aiguilles du temps entre les deux, de s’amouracher toujours un peu plus et de se perdre dans ses billes chocolatées. « Je sais que tu es débordante d’imagination, Freya. Cela m’interpelle à chaque fois. ». N’éprouvant qu’admiration pour ce trait chez les créatifs.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Le coin de ses lèvres s'étire sous la réponse de son interlocuteur. C'est ce qu'elle voulait entendre de sa part, savoir ses préférences ou ce qu'il se trame dans son esprit. Les iris se reportent sur le menu, à la recherche des recettes inédites dictées par le thérapeute. ‟ Je serais bien conquise par un thé au jasmin, avec une pointe vanillée. „ Des goûts floraux qu'elle apprécie particulièrement, avec des notes mélangées davantage plus raffinées. ‟ Aimes-tu le chocolat ? „ Qui n'aime pas ça ? Il existe des exceptions, des adorateurs des fruits plutôt que du cacao. Freya se range des deux côtés, parfois même pour une alliance des deux.

Le rire de Llewelyn fait battre son corps plus rapidement, s'imprégnant de ce son cristallin et joliment perçu par l'oreille ‟ Je partage le même avis. Ils m'ont l'air bons à voir, certainement le sont-ils à déguster. „ Une esquisse légère peint ses lèvres rosées, octroyant un peu de ce bénéfice du doute au choix qui les réunit. La demoiselle songe déjà aux clichés à prendre devant autant de mignonnerie et couleur. La pensée dérive inéluctablement vers l'envie d'une photo partagée, dans un cadre les retrouvant ensemble. ‟ C'est exact. Je suis à la recherche d'un nouvel éditeur aussi, mais je pense avoir trouvé quelqu'un. „ Informe-t-elle en se parant d'une mine confiante. ‟ Ma première collection de roman a rencontré un beau succès. Je souhaiterais refaire une série à l'avenir, plus centré sur mon imagination. „ Une histoire inventée, avec des personnes crée de toute pièce.

Le compliment fait rougir la brunette, elle se mordille doucement la lèvre inférieure en masquant sa timidité dans un mouvement du visage approbateur. ‟ Je suis ravie si mes écrits te plaisent. J'aimerais beaucoup avoir ton avis pour les prochains à venir, même si pour le moment, ils ne sont qu'au stade de l'ébauche. „ Des plans et des schémas, rien qui ne soit défini dans le temps. Freya laisse son doigt parcourir la carte dans un geste distrait. ‟ Et toi, parle-moi de ton travail ? Je ne veux pas que le sujet tourne uniquement autour de moi et mes textes, même si j'adore en discuter. „ C'est un fait, elle aime parler des choses qui lui plaisent, mais elle affectionne tout autant d'en savoir toujours plus sur lui, ses habitudes, son quotidien ou le monde qui l'entoure.

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ft.   @Kim Freya  
L’enchantement du choix, conquis par une note plus légère dans son choix de thé. L’élégance à l’anglaise juxtaposée à la sensibilité de la coréenne. L’observant comme une muse à son tableau, il lui est bien impossible de garder ses pensées pour lui. « J’aime le chocolat sous toutes ses formes et ses couleurs. Même le rose ou les fruités. ». S’en garde-t-il pourtant d’énoncer une limitation gracieuse dans la raison simple de ne vouloir paraitre impoli. Il loue les grâces de leurs similitudes et fredonne volontiers des écarts de goûts de chacun. Il n’entrevoit qu’une possibilité d’apprendre à aimer ce qu’elle adore et d’en raffoler lorsqu’elle en redemande. Suivant la beauté des gourmandises colorées, sous le rire pulsant et nacré de délicatesse propre à son éducation.

« Je suis heureux de l’apprendre, pour ton éditeur. Que cela puisse être un succès planant entre vous. ». Le ravissement d’un lecteur, découvrant les difficultés à se faire éditer dans cet amas où les écrits se chamaillent diablement. L’intérêt scintille dans ses yeux, suintant la curiosité à l’énoncé. « L’imaginaire ? Pardonne mes questions importunes, mais as-tu déjà un sujet en tête ? Des pans de personnages ou d’intrigues quant à cette idée ? ». Il admire cette capacité à coucher les pensées, sous les arrangements grammaticales et la bonté du vocabulaire, pour ravir les lecteurs affamés. Il serait capable de lui quémander la parure du genre souhaité, les patrons des héros et des antagonistes, des modèles appuyés pour le style utilisé.

Elle lui demande la Lune et il peut la lui offrir sur un plateau d’argent. « Bien sûr, Freya. Si c’est ce que tu souhaites, je serai plus que ravi de pouvoir t’aider dans tes ouvrages. Cela me touche, je me sens comme un privilégié. », finit-il dans un rire doux. Il se laisse volontiers porter à la flatterie lorsqu’il l’estime prompt à l’utiliser. Même si tout n’est qu’ébauche. Qui sait où cela pourra-t-il mener ? Il cligne des cils, attendant du coin de l’œil un serveur pour commander. « Je comprends mieux pourquoi j’éprouve une affection toute particulière envers toi. ». Véracité dévoilée sous un sourire d’un amant perdu dans les affres de son battant plus que sa tête.

« Mon travail de thérapeute est égal à lui-même, si je puis dire ainsi. Je suis toujours à l’écoute de chaque chose que l’on peut me dévoiler, patiemment. Après tout, je suis là pour eux. ». Il s’arrête le temps de prendre les commandes, revenant vers la brune aussitôt. « Et pour l’autre, je dois dire être agréablement surpris. La plupart des étudiants ou des élèves ne rechignent pas à mes cours. Et je dois dire que j’éprouve une certaine flatterie lorsqu’ils viennent à moi à la fin des cours pour en discuter. La philosophie amène à des débats intéressants. Cela me permet toujours de revoir mon beau-père lorsque je les écoute. ». Comme lui le faisait à l’époque.

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ft.   @Llewelyn Jin Hyun  
Les goûts ne sont pas différents, similaires sous plusieurs énoncés et choix des intéressés. Elle partage ses préférences et écoute les siennes, retenant en son sein les informations échangées dans l'intention de les ressortir à l'avenir. Pour une fête, une occasion particulière, pour le plaisir d'un bonheur conquis. La demoiselle parle d'elle, de ses projets, d'un nouvel éditeur ou d'un souhait d'écrire à nouveau une série de roman parlant plus à la jeunesse qu'à une tranche d'âge plus mature. ‟ J'ai quelques brides d'idées. Un début d'intrigue, une possible fin aussi, et l'ébauche de quelques personnages principaux. Ce n'est pas encore concret, ça me demande davantage de travail pour façonner cet univers. „ Qu'il soit tangible, loin d'une fragilité facile à atteindre. Un plan durable, pour des structures solides et un contexte plausible.

Les lèvres s'étirent en un joli sourire, quand son homologue accepte de lire ses récits. Elle s'est toujours fait confiance pour ses écrits, capable de belles réussites. Aujourd'hui, l'auteure ressent le besoin de partager ce qu'elle aime avec la personne qui prend une place importante dans son cœur. Qu'il soit épris par les lettres couchées sur le papier, pour qu'elle-même puisse se sentir fière de ses idées. ‟ C'est le cas et c'est aussi un privilège pour moi d'avoir ton avis et ton point de vue, peut-être un partage d'idées et de pensées. „ Qu'il lui ouvre des portes insoupçonnées, qu'il apporte sa touche féerique dans son petit monde magique. Une collaboration entre deux âmes qui s'aiment et se respectent, qui apprennent encore à se chercher et à se découvrir.

Les mots de son aîné peignent ses joues d'une douce nuance rosée. Sa mine se dessine d'une expression plus timide, pendant que la brunette porte ses doigts contre sa pommette tiède. Elle appuie doucement dessus, comme pour éteindre le feu qui commence à se propager sur les traits de son faciès. Pour répondre à cette confession, Freya offre une esquisse sensible, mais sincère. Un bout de jardin fleuri, un rayon de miel, sous le chant d'un oiseau volant haut dans le ciel. Et son palpitant chante aussi, d'une douce mélodie enchanteresse qui réchauffe tout son être.

L'aide dans la patience et l'écoute, tendre une main à ceux qui ne savent où se diriger. Perdu, éreinté par la vie, au bord d'un précipice. Un pont qu'il étend devant les corps errants, pour leur permettre de trouver une voie nouvelle et plus belle. ‟ Ce sont deux mondes différents, n'est-ce pas ? „ Entre son métier de thérapeute et celui d'enseignant, à partager avec les plus désespérés ou à échanger avec les émerveillés. ‟ Je n'ai aucun droit d'interroger sur tes patients, mais je peux le faire de tes étudiants ? Quel sujet préfèrent-ils aborder dans ton cours de philosophie ? „ C'est un domaine vaste et complexe, qui n'intéresse pas tout le monde. Cependant, la jeune femme apprécie converser dessus, comme elle affectionne les échanges d'avis et les critiques de livres. ‟ Pourrais-je en savoir davantage sur ton beau-père ? Sauf si c'est un sujet trop sensible pour être étoffé. „ Et de sa question délicate en ressort un sourire tout aussi tendre.