sign of affection outfit ♡ song
ft.   @Kim Freya  
Il n’est pas étrange pour les deux artistes ne s’épanchent sur les trivialités qui font bondir le coeur dans leur simplicité. Nul besoin d’alcool et encore moins de fioritures pour se trouver des complaisances saines. L’aspiration à l’écrit ou à la lecture, juxtaposé par l’amour revigoré et l’envie de s’en pavaner. « J’en serai ravi. Nous pourrons trouver des perles rares. Beaucoup finissent par abandonner des trésors en considérant cela comme des vieilleries. Les livres parcourent les âges. Le style emprunté est différent d’aujourd’hui, toutefois emplie de sa belle plume. Je ne te cache être un curieux lecture sur les nouveautés d’aujourd’hui, bien que je craigne de frôler la crise cardiaque. Tu en lis ? ».

Il ne dissimule un rire, sans blâmer le genre stylistique grandissant avec les années, changeant de forme pour mieux convenir aux générations qui suivent. Est-ce fondamentalement artificiel ou emprunt de ce sentiment notoire qui le transporte à chaque fois ? L’espérance est de rigueur, puisse-t-il ne pas être rattrapé par la surprise et le choc. Et ce sourire s’agrandit, conscient plus que jamais qu’il se perd inévitablement dans l’utilité de cette existence : le myocarde en perdition et la joyeuseté dans les rétines.

« Je suis d’avis à partager les deux journées. Si tu es égoïste, je le suis tout autant à vouloir partager un peu plus de ces moments avec toi. Je pense, qu’après toutes ces années sous les écrits, se voir est un manque qui finira par creuser mes journées. Cela est addictif, sans en être foncièrement dérangeant. ». Un brouillard qui devient ainsi plus léger, laissant deviner le soleil réchauffant le battant et l’exaltation à peine continue dans le sourire. Llewelyn est un homme de foi, bravant les tempêtes dans ces explorations philosophiques.

Ils pourront ainsi profiter des interstices de cette saison qui s’annonce, doucement. L’âge apporte son lot de responsabilités, les événements s’enchainant comme un quotidien inarrêtable et pourtant, les plaisirs sont à portée de main. Une logique de Mère Nature dont il faut se soucier avec résiliation, se centrant sur la vie et non sur le point de circonférence lorsque chacun était enfant. Cela octroie des frissons, des choses brillantes, éclatantes, assourdissantes : ces lueurs qu’elle lui offre et ce bruit frappant sa poitrine. Qui le secoue, brûle avec bienfaisance.

« Je pense que nous sommes portés par notre conversation ? Je ne peux décemment pas détacher mes yeux de toi sans avoir l’impression que tu disparaitras. Ne te sens pas gênée de mes mots. Je dois avouer que cela trainait dans mon coeur depuis plusieurs temps déjà. Rien ne s’est décousu, mais grandissant encore un peu plus aujourd’hui. Je ne rêvais pas mieux, Freya. ». Sa vie intérieure a été vécue durant une longue période monotone, sous des rêves aussi gigantesques que tous ses souvenirs. Et aujourd’hui, il explore cette partie qu’il laisse suivre son chemin, sans tenter de l’arrêter.