you got me drunk off - outfit // song
ft.   @Han Dok Ja    
« owww, non, Dok Jaaa. », minaude le plus âgé avec un sourire rieur. Il ne s’attendait évidemment pas à ce genre de comportement, ses pieds se redressant aussitôt pour suivre le blond, les pas chancelants légèrement. Ses bras viennent entourer la taille et sa voix vient se glisser à l’oreille à la couleur du coucher du soleil. « Ne boude pas, j’aime bien ces petites rougeurs. Je ne peux pas te promettre de garder ma langue pour moi, par contre. Je ne savais pas que tu aimais bien ça. », souffle le rosé en se détachant prestement, levant les mains en signe de reddition. Le traité de paix, précisément. Il ne l’oublie pas, cette merde écrite. Qu’il se gifle pour cette idée affreusement débile, bien qu’ils ne seraient pas ainsi.

Il s’échoue de nouveau au sol, les jambes croisées et se servant le verre. Sans une goutte. Déjà ? Il lâche un soupir nasal et se dirige vers sa cuisine, les sourcils froncés. Habituellement, une bouteille ne suffit pas à le rendre aussi titubant. Mauvaise mélange, très certainement, après ces quelques jours passés sous l’alcool et les soirées. Il saisit mieux ses douleurs lombaires et aux hanches, l’esprit brouillon et l’envie de tout et de rien pour délaisser ce sentiment affreux d’être seul à jamais. Ce constat lui fait pincer les lèvres et il récupère le Soju rapidement, le sol étant devenu une amie de secours dans sa pitoyable vie. Il tire la manche du sweat de son vis-à-vis avec une moue. « Reviens, s’il te plaiiiit. ». Tirant un peu plus pour que l’autre suive le mouvement.

Il pose la bouteille sur la table et revient hydrater ses lèvres de sa langue, les pupilles tournées vers le plus grand. « Je sais que tu aimes fourrer ton doigt quelque part, ce n’est pas la fin du monde. On m’a fait pire et tu as certainement fait autant. Poses-t-on cul ici, on n’est pas des ados. Je tourne la tête si tu veux. ». Un peu, tout de même. Mais sur ce plan, Asmodée respire les années de débauche et roule des yeux sur la pudeur de son homologue. En bon menteur, il ne tourne évidemment pas la tête, solution trop simple lorsqu’il peut enfin admirer une fragilité sous ses yeux.

À peine assis, le rosé s’avance à quatre pattes vers l’autre, touchant les oreilles du bout de la pulpe, la langue pointant sur ses lèvres. « Tu n’avais pas l’air de le faire de toi-même. Tu aimes bien ça, vraiment ? Tu veux recommencer ? ». Il se jette dans la gueule du loup. Le petit démon a toujours été mordu de toute façon, ne connaissant que ce schéma, se mordant les lèvres de son insolence éhontée.

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ft.   @Noh Asmodée    
Il n'est pas bien, le richard. Comme si son corps était devenu sa propre prison, sous la torture du sang qui a afflué trop rapidement. Les pensées ne sont que malédiction, pour l'un ou pour l'autre. Arrêté dans son élan de fuite, le bras autour de sa taille n'arrange en rien son état regrettable. Le blond se mord plus fortement la lèvre, la rage s'immisçant dans ses veines. Les mots font vriller l'encéphale, le corps se tournant brusquement au même moment où l'autre s'écarte, les mains levées en guise de drapeau de la paix. Foutu contrat à la con. ‟ Reste loin de moi. „ Une admonestation cinglante, le conjurant de prendre ses distances pour le moment. Le temps de redescendre, de retrouver sa paix intérieure et de faire tomber la pression lui donnant l'impression d'être à l'étroit.

Perturbé au plus haut point, le pilote déambule dans l'espace en ayant ce genre de réaction brouillonne, agacée. Une main dans ses mèches aux couleurs des blés, la courbe de son index entre les dents et ce mordillement de lèvre pour se contrôler. Le contrat, qu'il pense à ce bout de papier stipulant qu'il ne peut étouffer son acolyte, ni l'étrangler. Et celui même qui le retient, faisant froncer les sourcils de l'arrogant. Les pupilles se déposent à nouveau sur l'endroit de sa déchéance, cette langue semblable à une vipère qui mord et empoisonne. ‟ Ce n'est pas mon doigt ... „ Commence le plus jeune en réalisant qu'il pourrait dévoiler la raison de ce trouble soudain.

‟ Je ne vais pas me toucher à côté de toi. „ Ni devant lui, ni pas du tout. Il est dans le déni, ne voulant pas admettre que son aîné ait pu réussir à le faire réagir sur ce plan-là. ‟ Garde ta langue dans ta bouche, bon sang. „ Et puis, zut. Ce n'est pas bien de le dire, de foutre l'évidence sous les yeux du démon. Le blond se laisse choir au sol, vénère, et rapidement rattrapé par la situation bancale. À quel moment ? Asmodée est perfide, forçant l'autre à reculer légèrement son visage. ‟ De quoi tu parles ? „ Il va finir en asile, rendu cinglé par un débauché.

‟ Je suis un mec aussi. „ Au cas où il n'aurait pas remarqué, un mec avec des réactions de mec et des envies de mec. Dok Ja se déteste pour ça, pour cette sensation électrisant et cette image persistante dans sa réminiscence. De cette langue, de ses lèvres, de cette obsession soudaine pour une chose qui n'aurait jamais dû l'atteindre. ‟ Ne dépasse pas les limites. „

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ft.   @Han Dok Ja    
Il se met à rire sous le déni évidemment de son interlocuteur. Si beau d’entendre ce genre de propos dans la bouche de son cadet si fier habituellement. Il ne parait pas mener bien large, scrutant vigoureusement celui en face de lui. « De ? Tu vas bander parce que tu vois ma langue ? C’est ça qui te fait kiffer un peu ? ». Ce sont les riches qui ont des goûts étranges ou seulement le blond qui le regarde avec tant de haine que si le contrat n’était pas signé, Asmodée est certain qu’il se serait mangé quelque chose de très sale. Les principes d’un bout de papiers ont tant d’importance, il se dit qu’il aurait dû y penser bien avant. Quoique. Le coup de poing ne serait jamais apparu, de ce fait. Il secoue la tête, chassant ce souvenir bienheureux. Il passe une jambe sous ses fesses et passe sa langue sur ses lèvres, les épaules se soulevant avec nonchalance.

« Je pose une simple question. En quoi j’ai dépassé les limites ? Tu es le premier à avoir posé ton doigt, hein. ». Il en faut toujours au petit démon pour venir en dévorer davantage, grignotant ce qu’il peut pour son propre bénéfice. L’autre s’en voudra naturellement de sa réaction, toutefois, cela laisse le rosé perplexe. Il ne saisit pas l’ampleur que peut prendre le richard pour quelque chose d’aussi insignifiant qu’un tic ? « Tu n’as pas l’habitude ou parce que c’est moi ? ». Il se doute évidemment de la réponse, sachant qu’il aura mal au cœur d’entendre qu’il ne représente rien pour quelqu’un, qui passera en voyant de quelles lèvres cela peut provenir. Il tente un petit rapprochement, sans le toucher et cherche une réponse plausible à entendre. « Tu peux l’avouer, je ne vais pas moquer. Tu ne serais pas le premier. ». Vraisemblablement, non.

Mais la plupart utilisent feu le rouquin comme un objet de convoitise ou un défouloir avant de le rejeter sans fioritures et revenir la semaine suivante. Habitué, il ne sera guère étonné, ni même touché. « Qu’est-ce que tu aimes, sur le plan physique, chez l’autre ? En général, je parle. ». Qu’il ne se fasse pas des idées. Il geint sous la réaction. « Dok Jaaaaa. On n’est pas potes, mais j’essaie de faire la conversation. Je peux faire semblant de passer à autre chose, si tu veux. ». Un peu enfantin, néanmoins, il ne peut s’amuser un peu.

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ft.   @Noh Asmodée    
Il ne peut pas le détester plus qu'à présent, avec ce regard et cette expression, ces paroles qui résonnent tel un supplice. Asmodée met sa patience à rude épreuve, la testant jusqu'à sa limite. Le blond ne veut pas répondre à ces questions, tout en sachant que son silence pourrait donner une réponse loin d'être favorable dans son sens. Dok Ja est mitigé, tout ce qu'il souhaite, ce serait de l'envoyer bouler avec son arrogance et son insolence habituelle. Au lieu de quoi, il se contient en le fusillant d'un regard sombre. Ce qu'il déteste encore plus chez son aîné, c'est cette vérité qu'il crache comme du venin. Ça lui brûle la peau et les tympans, s'infiltrant jusqu'au fin fond de son être. Il a raison, c'est lui qui est venu mettre son doigt sur sa bouche, c'est donc lui le coupable.

Le blond s'enferme prestement dans son mutisme, détournant parfois les yeux pour les lever au ciel ou les poser sur son verre vide. Partout, sauf sur les lèvres de son vis-à-vis et ce bout de chair qui revient sans arrêt lui rappeler sa stupidité. Il tente encore de rassembler ses esprits, pour ne pas dire des bêtises regrettables, susceptibles de le pousser dans son propre cercueil. Asmodée est énervant. Qui serait-il s'il se sentait « attiré » par quelqu'un comme lui ?  Avec son « tu ne serais pas le premier » qui sonne si faux aux oreilles du pilote, si scandaleux. ‟ Cesse donc toutes ces questions, tu veux. „ S'agace le plus jeune en soufflant, se gardant bien d'exposer quelques faiblesses aux yeux moqueurs du rosé.

Bon. Il est gonflant. Dans le genre vraiment énervant et à baffer, si le contrat n'avait pas eu lieu d'exister. Dok Ja inspire, profondément, et porte son attention sur celui qui le cherche depuis tout à l'heure. ‟ J'aime certainement tout ce que je ne pourrais pas apprécier chez toi. „ Dit-il, l'air mauvais, mais sérieux. Le richard se redresse, préférant s'asseoir sur le canapé comme pour le surplomber de sa hauteur. Il en sa claque d'être gêné par quelqu'un comme ce personnage, même s'il doit apprendre à le respecter et à ne pas déborder. ‟ Faisons simple. Une personne ne me plaît pas pour son physique, je ne cherche pas des relations physiques en priorité. „ C'est un romantique, un homme qui aime pour le plaisir d'aimer, pas pour s'envoyer en l'air dès que l'occasion se présente. S'il veut coucher avec quelqu'un, ce ne sera pas autrement qu'avec celui ou celle qu'il aime.

‟ Pardon de bander quand on me suce le doigt, surtout avec des lèvres aussi pulpeuses et cette langue aussi chaude. Ça te va comme ça ? Ou tu préfères un autre langage ? „ Il l'a poussé à bout, jusqu'à employer des termes beaucoup moins mielleux et suaves, revenant à son image fracassante du gars qui n'a pas de filtre quand il parle. ‟ Tu aimes bien me rappeler que tu es doué pour ça. Est-ce une fierté pour toi ? „ Les bras se posent sur ses genoux, le corps penché vers la raison de son nouveau comportement. ‟ Et toi, alors ? C'est quoi qui t'attire chez ces gens-là ? Quand ils te sourient ou quand ils te regardent ? À moins que ce soit une partie de leur corps ? Les mains ? Les lèvres ? Plus bas, peut-être ? „ Ça chauffe là-haut, juste au-dessus de ce regard perçant et intense, à la découverte de la moindre faille exploitable. ‟ Je ne fais que la conversation, mais tu n'es pas obligé de me répondre. „ Rétorque le blond pour reprendre les mots du plus vieux, sans être enfantin, mais plutôt sournois.

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ft.   @Han Dok Ja    
Menteur.
Il en est absolument certain. Il n’est pas surpris sur la partie romantique, ne voyant pas son vis-à-vis se jeter dans les bras d’inconnus et passer un quart de ce qu’il fait chaque semaine. Néanmoins, il s’étonnera toujours de ce caractère surprenant, capable de le faire cligner des cils sous cette vulgarité naissante. Eh bien. « Non. J’aime bien quand tu parles comme ça, ça te change. Mais c’est vrai ? ». De cet air hautain, de cette façon paraissant si fausse et dédaigneuse. Dit-il seulement cela pour essayer de le décontenancer ou pour qu’il y réponde avec davantage de curiosité ? Dit comme cela, le rosé souhaite réitérer l’expérience pour avoir l’occasion de mieux retrouver cette fragilité rougissante. Il pince un peu les lèvres aux propos, soulevant les épaules. « Une pute reste une pute, j’ai envie de te dire. ». L’amertume se tinte sur sa voix et le cœur se tend, posant sa main pour tenter de le calmer.

« Les gestes, Dok Ja. Franchement, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, mais ils agissent toujours comme ils le veulent vraiment. ». Lorsque les corps ne désirent pas être ici, ils pivotent vers l’extérieur. Lorsqu’ils convoitent une personne, un objet, un élément, les rétines convergent vers celles-ci. Asmodée a appris cela très tôt, pour mieux se retrouver entre les bras, mieux se faire cajoler comme il aurait tant aimé qu’on le fasse avec lui. Tout est superficiel, un brun violent, néanmoins, il l’accepte avec les bras ouverts à défaut de trouver mieux. Il ne supporte pas la solitude et se retrouve confronté à celle-ci chaque jour un peu plus. Une torture pour celui qui ne désire qu’un peu d’affection. Les yeux levés vers le plus jeune, tenant face à cette insistance périlleuse.

Il soupire doucement. « Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, darling. Je n’ai aucun tabou, je ne suis gêné de rien. Je pense avoir déjà tout fait dans ce putain de monde de toute façon. Tu peux chercher quelque chose à exploiter, mais il n’y a rien sur ce plan-là. ». Tant qu’il n’appuie pas sur ce qui l’avait fait craquer la dernière fois. Ce point merdique de sa vie qui pivote inlassablement, le tirant vers la rage et se consumer sous la détresse. « D’accord, je m’amuse un peu de tes réactions. Mais il faut le dire quand on est flatté. Tu ne me montres jamais de sourire, jamais grand-chose. Pour une fois que je peux voir quelque chose de toi, j’avoue en abuser un peu. ». De nouveau, les épaules remontent vers le haut quelques secondes. Il sait qu’il est fautif de ce manque cruel d’émotions, Asmodée n’étant pas méchant. Juste, affreusement seul.

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ft.   @Noh Asmodée    
‟ Est-ce vrai d'après toi ? „ Fit-il en bougeant subtilement ses jambes, comme pour désigner la raison de son agacement. Ça le débecte, que son corps puisse le trahir et réagir à ce genre de traitement déroutant. Dok Ja n'est pas comme ça, il trouve dérisoire de s'envoyer en l'air avec le premier venu, quand il préfère se consacrer à la personne de son cœur. Asmodée n'est rien de cela et il ne pourra jamais l'être. Alors où est le problème ? ‟ C'est toi qui le dis. „ C'est vrai qu'il a souvent sous-entendu qu'il l'était, mais lui-même l'admet. ‟ Mais le penses-tu vraiment ? „ La question serait plutôt de savoir s'il aime être considéré ainsi et s'il l'accepte pleinement. Le pilote ne comprend pas ce besoin d'être apprécié en changeant de lit, jour après jour, juste pour se croire comblé d'une certaine manière. Ils sont trop différents et le rosé ne fait que l'accentuer, le confirmer.

Non, il ne comprend vraiment pas le jeune homme sous ses yeux. C'est intrigant dans un sens, mais en même temps, ça l'énerve davantage. Qu'est-ce qu'il en a à faire qu'il donne son corps à celui qui le réclame, hein ? C'est son cul, ses affaires, et tout ceci n'a rien à voir avec lui. Le plus jeune scrute avec un regard critique, mais étrangement interrogateur. Il veut saisir les nuances de son aîné et, à la fois, il n'a pas très envie de mettre un pied au-delà de la limite imposée dès le départ. Le blond n'est pas si sûr de ce que raconte l'autre, comme s'il avait oublié qu'il savait. Non, il n'est pas inatteignable comme il dit l'être, mais Dok Ja se passe de tout commentaire. La vision des larmes et l'abandon désastreux de son être flottent parfois à la surface de son esprit, tel un rappel à ne pas déborder. Et il ne déborde pas, ravalant sa dose de sarcasme et ce besoin de piquer de son dard.

Asmodée peut seulement voir ce qu'il lui montre, sa froideur, son aura colérique, ses envies de meurtre. Tout le reste, tout ce qui peut sembler amical, il ne connaît pas. ‟ Tu es trop bizarre. „ C'est le premier à l'avoir détesté, à l'avoir cherché et à continuer de le faire. Et soudainement, il veut voir autre chose ? ‟ Tu me détestes et me portes systématiquement sur les nerfs. Comment veux-tu m'arracher ne serait-ce qu'un sourire ? „ C'est comme creuser la terre à la recherche de la lune, aucune logique. ‟ Je n'arrive même pas à comprendre ce que tu cherches à faire quand tu me cherches. „ À part le voir en colère et l'envoyer chier ? ‟ Je sais sourire, mais je n'ai pas appris à le faire avec toi. „ C'est une évidence pour tous les deux, Dok Ja est toujours sur la défensive.

‟ Franchement, je n'arrive pas à te cerner. D'habitude, tu me fais juste chier et rien que te voir dans les parages, j'ai envie de faire demi-tour pour ne pas croiser ta route. Mais je ne pige pas ta manière de vivre, ni ce besoin de plaire ou d'être aimé ? Enfin, si on peut appeler ça "être aimé" parce que pour moi, ça n'a rien de plaisant. „ Il n'est personne pour juger la vie de son collègue, ni pour lui dire d'être autrement. C'est surtout qu'il ne saisit pas ces choses-là, qu'il n'arrive pas à les concevoir pour lui-même. ‟ Tu n'as jamais eu envie de trouver quelqu'un et d'avoir une relation stable ? D'être vraiment aimé pour ce que tu es et non pas pour ce que tu peux offrir à l'autre. Physiquement parlant, car je suis sûr qu'ils s'en moquent de ce qu'il y a au-delà de ton apparence. „ Ça dépasse sa compréhension. Il ne tente même pas d'être énervant ou de titiller les nerfs de l'autre, il est tout bonnement sérieux et dans l'analyse de l'autre. ‟ Je ne critique pas. Tu as trop tendance à te braquer quand le sujet devient plus sensible ou quand tu crois que je te juge, mais ce n'est pas le cas. Je veux juste essayer de te comprendre. „ Il hausse les épaules, les mains légèrement levées, paumes vers le haut.

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ft.   @Han Dok Ja    
Chaque syllabe est comme une lame d’un couteau sur sa peau, l’entaillant à petite échelle, toutefois, de manière continue. Les lèvres se pincent et se découragent par les mots en prenant gorgée par gorgée et mieux noyer son déni face à la situation. Bien sûr qu’il n’apprécie pas se faire appeler ainsi, comme un objet qu’on utilise à des fins personnels et qu’on récupère lorsque cela est d’un nécessaire futile. Évidemment qu’il désire d’un peu plus de sentiment, d’attache, d’affection dans ses relations qui ne tiennent pas. Qui s’étiolent et ne sont que de vent.

Les pupilles se soulèvent vers son interlocuteur, délaissant sa boisson sur la table et restant assis devant lui, le menton relevé pour mieux l’observer. Sa langue passe sur ses lèvres, plusieurs fois, cherchant la meilleure approche sans exploser. « Parce que je ne sais pas vivre autrement. C’est la seule… solution que j’ai trouvée et qui me convient. Oui, être traité comme une pute n’a rien de satisfaisant et que cela soit d’un soir n’est pas toujours bien, mais que veux-tu que je fasse ? C’est mon quotidien, comme tu as le tien. Tu préfères une belle romance là où la baise est mon unique porte de sortie. ».

Pas seulement, les concessions trop grandes et les convictions de se sentir aimé biaiser, ainsi soit-il. « Tu ne peux pas comprendre parce que tu as toujours eu un cocon, un repère, un endroit où te poser. J’ai dû chercher, trainer, jusqu’à trouver quelque chose qui me convienne, suffisamment. ». Du moins, en partie vrai, même si cela devient étouffant à force. « Je ne suis pas seul, au moins. Pas le top, d’accord, mais ça me va. ». Ses épaules se soulèvent, la lèvre inférieure humidifiée à nouveau. « Tu veux me comprendre ? On a simplement deux visions différentes à ce niveau-là. Tu te contrôles, tu sais où tu vas, ce que tu veux et avec qui. Moi, je me laisse porter par ce qui vient. Tant pis si ça ne dépasse pas autre chose que le physique, je sais au moins que j’ai une belle gueule. ». Cela compense les silences et les abandons.

Il n’y a rien de simple. Pas dans la sienne, en tout cas. Rien que des pans oubliables, rien de concret, pas de « pour toujours », quand bien même il en rêverait. Et il comprend sa haine, n’étant qu’une sourde jalousie de ce qu’il n’a jamais obtenu. Jamais reçu. « Tu ne comprends pas ? Ce n’est pas grave, je ne cherche rien. Tu as une façon totalement autre de vivre, d’être, comment tu peux le comprendre ? On vit littéralement dans des mondes opposés, preuve en est. Pas étonnant qu’on ne s’aime pas. ». Parce qu’ils ne s’entendent pas sur certains points. « Je devrais au moins me sentir flatté de réussir à te faire bander. ». Il cherche volontairement.

Car la haine est bien plus aisée à contrôler. La colère est source d’entrain, de tension, de quelque chose qui ne se contrôle pas. Asmodée peut jeter les pierres sur le monde entier et cracher à leurs pieds, tout en trainant autour d’eux en suppliant d’un peu d’attention. Les rétines coincées sur les autres, la langue sur les lèvres et un soupir désabusé. Les paumes se placent de part et d’autre des jambes de son homologue, sans le toucher. « Je ne sais pas ce que c’est, d’être aimé pour ce qu’on est. Je ne te déteste pas, Dok Ja. Je t’envie. ». Et cette révélation lui fait mal au coeur.