Ely se perd dans ses pensées. Le poids d’un simple mot lui a enlevé une tension qu’il ressentait dans sa poitrine depuis la première fois qu’il avait croisé le regarde de Miles. Mais cette sensation avait laissé place à une toute nouvelle qui venait se nicher dans le creux de son estomac, la culpabilité.
Le chinois se lave les mains, ne pouvant s’empêcher de sourire, en partie car il se sent soulagé que le Jang n’est pas réagi de manière violente à ce qu’il venait de lui dire, peut-être aussi ne l’avait-il pas vraiment entendu, ou bien simplement ne voulait-il pas souligner cela en ayant cru qu’il s’agissait d’une maladresse ? Ely se laissa à répondre à la remarque du cuisinier.
« Je sais déjà que tout est bon ici. Je repense aux plats que tu nous avais apporté une fois en répétition absolument tous les jours. » cette phrase, presque anodine est absolument véridique, et bien que la nourriture ait été effectivement délicieuse, la véritable raison pour laquelle le rappeur repensait à ce jour tous les jours ne résidait pas simplement dans le contenue des boîtes qui avaient été distribuées aux garçons. En réalité, il se repassait bien souvent le soir tous les moments où ses yeux avaient eu la joie de se poser sur le plus jeune.
Miles bougeât derrière lui et Yi Lei décida de ne rien ajouter tout en finissant de se laver les mains, avant qu’il ne se retrouve choqué de voir soudain le propriétaire des lieux aussi proche de lui, prêt à lui nouer son tablier. Ce qu’il fit. L’idole leva les bras en l’air comme s’il était en train d’être le sujet d’une fouille au corps. Le cuisinier passa le tablier et se rapprocha de lui, l’effleurant de ses doigts au niveau des hanches, repliant le tablier juste en dessous de là où devait se trouver son nombril. Ely se surprit lui-même à retenir son souffle qu’il relâchât enfin dans un soupire un peu trop fort lorsque le jeune homme s’écarta enfin afin de leur service des tasses.
L’odeur du chocolat chaud vint jusqu’à ses narines et il lui fallut toute la retenu dont il essayait de faire preuve en cet instant pour ne pas se précipiter dessus comme un enfant devant un objet trop convoité.
Prenant la tasse aussi délicatement que ses grandes mains le lui permettaient, Ely laissa son regard se languir encore trop longuement sur le visage de Miles avant qu’il ne reprenne la parole.
« Merci pour le chocolat Miles. » le prénom du garçon roule sur sa lèvre. C’est si agréable de dire son prénom à haute voix, il pourrait le dire encore et encore.
Essayant tout son possible afin de paraître le plus détaché possible, le motard fit ensuite un geste du menton vers la tasse de café que le cuisinier venait de se servir.
« Comment tu fais pour boire du café ? C’est tellement amer, a chaque fois que j’essaye ça me fait mal à la gorge. » dit-il avec un petit rire sans jugement. Ses gouts n’avaient en réalité pas beaucoup bougé depuis son enfance.
Le Zhang trempa ses lèvres dans la boisson qui lui avait été offerte avant de reporter son attention sur le reste du petit déjeuner en préparation.
« Dis-moi ce que je peux faire du coup ! » ajoutât-il une fois la gorgée du délicieux chocolat avalée, ne s’apercevant pas qu’une moustache du liquide cacaoté s’était créée au-dessus de sa lèvre supérieure tandis que ses yeux scrutaient les différents ingrédients qui se trouvaient devant lui se demandant bien dans quel ordre il fallait procéder.
 

Revenir quand il le voulait ici, passer son temps à observer Miles, à faire déborder le lait, à sentir l’odeur de chocolat se mêler à celui des autres ingrédients, à regarder Miles. Il n’a pas besoin de répéter à haute voix les paroles que le jeune homme vient de faire, elles tournent déjà dans sa tête en boucle, son esprit bien que ne recelant aucune malice essaye de trouver un moyen de parvenir à cette fin. Est-ce que son manager ne finirait pas par découvrir le poteau rose ? Est-ce qu’il n’aurait pas des remontrances à disparaitre ainsi tous les jours ? Tours les jours. Si c’était seulement possible.
La rêvasserie reste, comme flottante autour de lui, enveloppant l’instant. Des sourires échangés, le gout du chocolat et les lèvres de Miles qu’Ely ne peut s’empêcher de regarder un peu trop longtemps. L’idole ressent le ressac de ses propres émotions revenir à lui comme une vague angoissante. Le chinois se contrôle pour garder ce tsunami de culpabilité en lui et fait bonne figure, essayant de graver dans sa mémoire le souvenir du touché tendre du garçon dans ses cheveux.
Le chocolat chaud embaume la pièce. Tout est si parfait qu’il a l’impression que son cœur va exploser dans sa poitrine.
Miles lui tend la tasse de café et le jeune homme secoue la tête avec un froncement de nez exagérément enfantin. Pour le faire rire ou sourire, car il avait appris à plaire avant tout. C’était son métier.
« Non je te le laisse. » répond-il en éloignant un peu sa tête de la tasse de café. Pour rien au monde il ne troquerait son chocolat, si doux et parfaitement mesuré qui glisse le long de sa langue.
En observant tous les ingrédients devant lui, l’idole se dit qu’il n’a pas autant mangé depuis longtemps. Tous ce qu’il y a là, assemblé, lui semble copieux, il devra certainement passer plus de temps à la salle de sport mais cela en valait la peine, Miles en valait la peine. La douceur du cuisinier, sa manière de parler, de le regarder, Yi Lei pourrait lui donner le monde.
Son regard se perd sur le profil du garçon. Sa beauté est presque suffocante et pourtant c’est lui l’idole qui se sent pataud et laid à côté.
Miles le regarde à son tour, s’approche, le surprend en posant son pouce contre sa lèvre inférieur, y essuyant quelque chose, certainement le chocolat. Ely n’a pas le temps d’un réfléchir, son rire, sa manière dont il le touche avec son pouce juste au-dessus de la lèvre supérieure, provoquant une réaction en chaine dans son corps… son cœur se met à battre avec tant de vigueur que le rappeur est persuadé que le cuisinier peut ‘l’entendre, son corps se temps sa bouche s’entre ouvre au contact.
Miles passe le pouce où se trouve la goutte de chocolat entre ses lèvres pour l’y lécher afin de la faire disparaître.
Ely est bouche bée, plus rien ne peut le faire bouger, rien au monde ne le ferait bouger. Ses yeux fixent Miles qui rougit et détourne son regard. Peut-être que toute cette scène était hallucinée, que rien de tout cela ne venait de se passer.
« Je … tu… » balbutie-t-il, les pommettes si rouges qu’elles le chauffe comme une fièvre jusqu’aux tempes.
Attrapant au hasard un ustensile qui se trouvait là, un bol pour être précis, il attrapât un œuf et le cassa avec vigueur, la coque se brisa et pleins de petits morceaux tombèrent avec le blanc de l’œuf dans le bol.
« Ton frère m’a dit que tu vivais ici. Je veux dire dans le restaurant… enfin pas dans le restaurant évidemment mais... » sa voix trahis sa gêne, tandis qu’il essaye de se donner une bonne posture, attrapant tous les petits bouts de coque un par un dans le bol, ses doigts étant devenu collant en raison de la texture de l’œuf.
« Tu vis seul ? » pourquoi cette question ? Il se gifla mentalement de l’avoir posé, cherchant dès à présent une bonne raison d’être aussi curieux qui ne fasse pas fuir le jeune homme, pour qu’il l’autorise à venir si mal casser des œufs tous les jours si il le pouvait… mais si Miles n’était pas seul, que ferait-il ? Viendrait-il ici tous les jours tout de même ?
 

Ely n’était pas un mauvais cuisinier, il n’était juste pas un cuisinier du tout. Ce qui faisait une très grande différence, ne contrôlant ni ses gestes, ni leurs portées et encore moins sa force. On lui aurait demander à l’instant précis de faire une suite de paroles en rythme sur un bit imaginaire, le jeune homme n’aurais eu absolument aucun problème, retrouvant certainement un peu de confiance en lui par la même occasion. Mais tandis que l’œuf se casse dans sa main, il ne peut s’empêcher lâcher une petite grimace se rendant compte de son erreur. Il faisait perdre des denrées à Miles, il faudrait qu’il pense à payer pour le petit déjeuner d’ailleurs, il n’en connaissait pas le prix, mais cela devrait aller. Bien que Mirage soit un groupe relativement jeune, les ventes n’étaient pas si mauvaises et ils touchaient un peu grâce à ça et leurs apparitions dans diverses émissions. Il avait bien réussi à économiser pour sa moto, il pourrait payer son petit déjeuner après tout … cette pensée le sorti un instant de la réalité, rapidement rattrapé par un nouveau contact avec Miles qui lui essuyait la main. Il avait l’impression d’être un enfant tandis qu’il était le plus âgé. Son regard se posa sur Miles sans un mot, ses sourcils affichant son air désolé d’être aussi pu adroit.
L’idole n’avait pas remarqué le petit balcon, ni même la présence d’un deuxième étage au bâtiment, trop concentré sur le petit restaurant donc il avait appris par cœur l’adresse et quelque peu déçu initialement qu’il soit fermé. Yi Lei apprécie d’autant plus de savoir que le Jang habite si peu loin de sa propre habitation.
Il remarque enfin la rougeur sur les joues du garçon, ce qui le fait rougir à son tour entendant qu’il vivait seul dans un appartement pour deux. Et sans contrôler ce qui sort de sa bouge Ely rétorque :
« Tu as bien de la chance, moi je vis dans un appartement trop petit avec pleins d’autres mecs. » un petit rire amusé à sa propre phrase sort de sa gorge. La vie de Miles doit être bien plus calme que la sienne au quotidien, quoi que tenir un restaurant ne doit pas être de tout repos, Ely l’imagine bien. Miles s’est fait tout seul, a tout fait tout seul, c’est du moins ce qu’il avait compris par les quelques bribes d’informations qu’il avait réussi à avoir par le frère de ce dernier. Le Zhang était impressionné, follement passionné par tous ce que représentait le cuisinier dans son imagination, ou bien dans la réalité qu’ils étaient en train de partager.
Le contact fut à nouveau rompu, les gestes du propriétaire des lieux se montrant plus vif afin de s’occuper, attrapant le bol. Yi Lei se saisit de la main libre de Miles, comme un réflexe, une envie de ne pas rompre ce contact bien trop de fois interrompues.
« Ça ne me dérange pas ! » dit-il précipitamment, passant ses doigts dans ceux de Miles, la sensation venant faire naitre un frisson entre ses reins, sa paume se collant à celle du jeune homme doucement.
« A Shanghai, là où j’ai grandi, on est plus tactile qu’en Corée. J’ai eu du mal au début quand je suis arrivé ici… on n’arrêtait pas de me dire d’arrêter de toucher les gens. Alors je… je comprends. » il sert un peu plus fort la main de Miles dans la sienne, essayant par se geste d’apporter du réconfort, ou il ne savait quel autre genre d’acte de tendresse envers le plus jeune.
« Tu peux m’apprendre à faire la bise ? Si tu veux je te ferais la bise. » Yi Lei n’est pas exactement sûre de ce que « la bise » signifie, mais il se dit qu’il serait capable de faire ça pour Miles si ça le rend heureux ; car il ne sait que trop bien ce que cela fait lorsqu’on manque quelque chose d’aussi important que du contact des personnes de qui on a envie d’être proche, surtout lorsque la raison à cela est la différence culturelle.
Un sourire timide orne son visage, penchant légèrement la tête sur le côté, le rappeur espérait que Miles serait capable de lire la sincérité dans ses yeux. Car il n’arrivait à rien d’autre que d’être sincère envers lui depuis le premier jour. Mais pas complétement sincère envers lui-même.
 

Dormir ici, ce serait une promesse difficilement réalisable. Rien que d’y penser Ely a des papillons dans le ventre. Il est le maknae de son groupe, certainement aussi l’un des plus solitaire, tout son temps libre il le passait sur des circuits moto ou a écrire des chansons, on en le voyait jamais véritablement sortir seul ou bien resté longtemps loin du dortoir. Et si… simplement et si … il demandait une fois de passer la nuit dehors, est ce qu’on ne le questionnerait pas ? Devrait-il d’abord demander à In Su pour qu’il en touche deux mots aux managers ?
Imperceptiblement la respiration du chinois se fait plus saccadée à cette pensée, comme un adolescent à qui on proposerait sa première pyjama party, mais il s’agirait véritablement de la première fois qu’il découcherait depuis qu’il était arrivé en Corée du Sud, bien jeune, trop jeune peut-être ?
Sa main dans celle de Miles, cette sensation si agréable si naturelle et surnaturelle à la fois. Son pouce fait des aller-retour doux et léger sur la peau du plus jeune, l’effleurant à peine.
Miles lui donnait la permission de le toucher, comme il était en train de le faire, il lui donnait une permission comme une faveur retournée aux paroles du rappeur.
Le Jang accepte de lui montrer, et le Zhang ne s’attends pas à ce qu’il se trouve soudainement si prêt de lui, sa main sur son épaule. Le motard doit se retenir avec toutes les fibres de son corps pour ne pas porter sa main libre à la hanche du jeune homme. Il se met à serrer plus fort la main qui se trouve encore dans la sienne pendant que les lèvres de Miles viennent effleurer sa joue. Il peut sentir son souffle, le café, l’odeur de ses cheveux, de sa lessive, son parfum … absolument tous ce qui faisait que Miles était Miles. Les lèvres du garçon se pressent contre sa joue et ce qui avait été des papillons dans l’estomac d’Yi Lei deviennent des feux d’artifice qu’il doit se retenir de sortir par sa gorge.
Ses yeux clignent à une vitesse incroyable comme s’il essayait d’évacuer un grand flou. Mais rien n’est flou, tout lui semble parfaitement clair. L’idole voulais plus. Il attendait plus. Ce n’est pas permis, mais il en ressentait un vif besoin, presque vitale.
Si seulement c’était aussi simple que ce que lui intime Miles avant de se reculer. Ses yeux ne lâchant pas Ely qui lui rend un regard teinté de quelque chose de significativement plus lourd, tendu et fiévreux qu’avant. La main du garçon ne lâche pas l’autre et avec un mouvement vif sans être violent il tire légèrement sur son bras en avançant lui-même pour les rapprocher à nouveau.
« J’adore la bise ! » dit-il avant de venir écraser ses lèvres contre la joue de Miles avec bien moins de délicatesse que ce dernier.
Le contact de la peau de Miles contre celle de ses pulpeuses apaise un instant le feu qui court sous sa peau. Il se sent brulant au niveau des jours et des oreilles, mais il se redresse tout de même pour de nouveau afficher un sourire satisfait fier de lui en regardant le jeune homme.
Il n’était jamais allé en Europe encore, mais il pouvait dire qu’il aimait déjà ce continent presque inconditionnellement.
« Je savais qu’on avait des points communs. » laisse-t-il échapper en continuant de caresser du pouce cette main qu’il n’arrive plus à lâcher.
« Je veux dire… non je n’en savais rien, mais je me disais qu’on aurait certainement pleins de points communs. » l’artiste n’osa pas pousser plus loin sa phrase, craignant de révéler ce qu’il ne pouvait véritablement formuler à haute voix. Il n’avait jamais été véritablement seul, mais il n’avait jamais été véritablement entouré non plus avant de rencontre In Su et les membres de Mirage, et maintenant qu’il se liait plus facilement, il avait envie de croire que quelque chose pouvait le lier à Miles, ne serait-ce que par l’échange de ces contacts prolongés, qui semblaient manquer à en crever aux deux jeunes hommes.  
 

Ely sent son corps devenir une fournaise, rien n’aurait pu le préparer à ce que cette matinée se passe ainsi, son corps entier attiré par un autre homme, une connaissance qui hantait son esprit. Tout lui était interdit. Ses sentiments envers Miles, la manière dont il lui retournait cette affection au travers de leurs mains entrelacés, les simples pensées qui passaient à travers son esprit et qui trahissaient absolument tout ce pourquoi il s’était battu jusqu’à aujourd’hui.
Tout avait été maladroit et pourtant si tendre depuis qu’il avait passé la porte du restaurant. La sensation des lèvres de Miles sur sa joue avait cependant réveillé autre chose en lui, ce sentiment d’interdit venant lui déchirer le bas du ventre dans une torture sourde.
Le Jang avait compris, Yi Lei le comprit à la manière dont leurs regards s’accrochèrent, à s’en déchirer.
L’idole n’avait pas réussit à se retenir en venant déposer ce baiser, presque trop brusque, son corps s’irradiant à nouveau au contact de la peau du plus jeune non loin de la sienne.
Avant de se reculer, il profite de cet instant avant de de nouveau s’adresser au garçon. Sa voix trahis son trop grand espoir, sa trop grande joie à être ainsi, accroché, els doigts serrés autours de ceux du cuisinier. Ses paroles sont entendues, écoutez même et Miles se rapproche.
Puis, le temps semble se ralentir lorsque la main du garçon se pose sur sa joue, doucement, tendrement, Ely ferme les yeux une fraction de seconde, coupant sa respiration à ce contact. Lorsqu’il les réouvre, la voix de Miles lui parvient comme dans un écho lointain avant que leurs lèvres ne se touchent.
Le chinois ne bouge pas d’un pouce, son corps paralysé par toutes les émotions qu’il ressent en cet instant. Tous ce qu’il se refusait d’imaginer, d’envier, d’espérer, en cet instant, toutes ses confusions disparaissent, balayée par l’embrassade la plus douce du monde.
Miles a un gout de café sucré, ses lèvres sont tendre contre les siennes. Ils font presque la même taille mais Ely se sait plus carré, ses mains, ses épaules et ses hanches sont moins fines et sveltes que celles du plus jeune. Il craint d’être trop brusque, trop gourmand aussi.
Restant un instant sans bouger, ses yeux se ferment et avec toute la douceur dont sa maladresse l’autorise, il se penche un peu plus vers le propriétaire des lieux, sa bouche pressante un peu plus fermement celle qui lui a été offerte. Sa poitrine semble résonner dans tout le restaurant alors qu’il lâche la main de Miles pour venir la presser dans le bas de son dos tandis que l’autre trouve le chemin de la nuque du garçon.
Il se recule finalement, reprenant son souffle et ses esprits, sans lâcher la moindre parcelle du corps du garçon qu’il a dans ses bras. Son regard dénonce son incompréhension, sa joie aussi et on désir pour le jeune homme.
« Depuis la première fois que je t’ai vue ! » dit-il sans prévenir, les paroles sortant du tréfond de sa poitrine tendis qu’il ne cesse de regarder, perdu le visage de Miles si près de lui.
« Tu me plais depuis la première fois que je t’ai vue. » avouât-il, la voix tremblante.
« Je ne pensais pas que tu … tu sais… » qu’il aimait les garçons ? Qu’il l’embrasserait ? Qu’il serait si beau, ses cheveux attachés, son tablier autour de la taille à lui servir du chocolat chaud et à lui apprendre à faire la bise ? Qui aurait pu prévoir ? Peut-être qu’Yi Lei et Miles avaient été destiné à se rencontrer, où peut-être la vie avait-elle mit sur leurs chemins toutes ses embuches pour finalement les laisser profiter au moins quelques instants d’un petit moment de répit, leurs regards entrelacés.