:: Flood :: RPs abandonnés
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Citation : Plus la nuit est sombre et plus les étoiles sont visibles.
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Shim Hope Lemon
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@Nam Kallias
Chemise un peu trop légère pour le temps encore frais par moment, Hope n'avait pas tellement froid avec la dose d'alcool réchauffant le sang qui traverse son corps. Depuis cette annonce par lettre. Depuis ce soir là, touchant une nouvelle fois à la bouteille après tant d'années de sobriété.. L'Espoir n'était plus vraiment lui même. Le doute avait pénétré son âme et son coeur : était ce si important de se débattre avec la vie finalement ?
Une chance, Mina n'était pas au courant des actes de son "fils" et ce n'était pas plus mal. Ne voulant pas décevoir une femme qui avait tant cru en lui. Tant fait pour lui. Ce serait gâcher tous les efforts de la femme envers le pauvre gamin qu'il était à cette époque.
Cheveux relevés, négligemment attachés, il vient passer une main dans sa nuque. Depuis combien de temps était il dans ce bar ? Trop sans doute au vu de la bouteille déjà à moitié vide. Son verre remplit sur la table, juste à côté de celle qui délivrait le doux liquide brûlant sa gorge. Ses doigts caressent les bords, entourent le contenant, mais il hésite. Son esprit déjà un peu dans le brouillard, peinant à choisir s'il voulait simplement s'oublier complètement ou rentrer dès maintenant pour ne plus se glisser dans l'étreinte si bien connue de l'alcool.. Un doute qui persiste depuis de longues minutes maintenant. Ne prêtant même pas attention à ceux qui se trouvaient autour de lui..
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@Shim Hope
Tu préférais être là, plutôt que chez toi. Au milieu d’inconnu où tes démons ne pourraient pas te rattraper. Tu savais que t’avais des blessures à guérir, tu refusais simplement de le faire, persuadé que le temps suffirait à atténuer les cauchemars. Le temps, les antidouleurs et l’alcool. C’était comme ça que tu gérais la situation, en te perdant entre les bras d’hommes que tu ne reverrais jamais. C’était bien plus facile que d’affronter une réalité qui finirait par te briser. T’avais déjà trop fait souffrir ta famille, ton entourage. Tu ne leur offrais que ton sourire qui dissimulait des torrents de peine et d’angoisses. Tu terminais ton deuxième (ou troisième verre) avant de retirer ta casquette pour passer tes mains dans ta tignasse et tenter de te recoiffer.
Tu l’avais repéré, le type dans le même état que toi. Une détresse qui faisait écho à la tienne et tu demandais pas l’autorisation avant de t’assoir à côté de lui. T’attrapais doucement la bouteille entre tes doigts « Tu veux bien partager ? » Boire seul, c’était triste. De ta main libre, tu jouais avec quelques-unes de ses mèches rebelles. Toujours avec délicatesse. T’étais curieux, de savoir ce qui l’avais mis dans cet état. Tu demandais pas. Parce que ça te regardait pas. Il était ton genre, c’était tout ce qui comptait. Avec un peu de chance, tu pourrais être le sien. Pour un soir. Pour une nuit. T’avais trop de chimères pour imaginer un jour te lancer dans une véritable relation. T’affichais un léger sourire en observant les traits de son visage. Bien plus délicats que les tiens. « Je peux faire semblant de pas voir que tu vas mal, si tu veux. » Tu pouvais faire plein de choses même.