♡ ・・ contexte
Séoul, capitale de la Corée, peuplée de gens aux ambitions et rêves multiples et différents. Vous vous baladez parmi eux, le regard déterminé ou, au contraire, voguant avec hésitation sur les bâtiments qui vous entourent. Jusqu'à ce que vos yeux tombent sur une carte de visite abandonnée au sol, qui représente ce que vous cherchiez, consciemment ou non. Dessus, une inscription : Nous vous offrons une deuxième chance.

Depuis quelques mois, l'entreprise Second Chance a installé ses bureaux à Séoul, où elle s'est donnée pour mission d'offrir une deuxième chance à tous ceux qui en ont besoin. Que vous ayez perdu votre travail, vécu une rupture compliquée, ou soyez en demande de réinsertion sociale, les portes de l'agence vous sont ouvertes, peu importe votre histoire ou votre passif.

N.E.W.S

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01/11/23 - Version 1.1 >> ici <<
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17/08/23 - Création du forum
16/08/23 - Naissance du concept

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✧ ・・ crédits
Le concept du forum est issu de la connexion des rares neurones possédés par le staff. Le graphisme est signé Opi, et les codages sont gérés par Yunie. Merci de ne pas nous plagier ♥ Ceux qui nous ont aidées à faire tout ça se trouvent juste ici
  • Second Chances
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    Misery

    When the heart beats so slow
    @Oh Tae Eun
    (( ootd )) || La journée a été compliquée pour toi, et pas uniquement parce que c'était ta reprise du boulot après une semaine de congé. Tu aimes ton boulot, tu étais heureuse de reprendre le travail après cette pause bien méritée avec tes parents, mais la journée ne s'est carrément pas passée comme prévu. La faute à un certain Choi Min Su, qui s'est présenté à la SC Agency pour consulter un psy, et qui en dix minutes de temps a réussi à briser ton pauvre coeur malheureux. Ca faisait des années que tu ne l'avais plus revu, lui qui avait été un de tes meilleurs amis pendant toute ton enfance, lui dont tu as été amoureuse toute ta vie, mais le plaisir de vous revoir n'était clairement pas partagé. Sa froideur en te revoyant t'a fait comprendre que, comme pour la plupart de tes amis du lycée, tu avais fantasmé cette amitié, qu'il n'avait pas été triste de quitter le lycée pour devenir trainee et que te revoir n'était clairement pas une bonne surprise. De quoi te briser le coeur, toi qui l'imaginais revenir vers toi dès qu'il aurait fini sa carrière d'idole pour vous marrier, avoir des enfants et vivre une belle histoire d'amour.

    Tu as fait de ton mieux pour survivre au reste de la journée sans rien laisser paraître à tes collègues, même si ta joie de vivre habituelle n'était clairement pas au rendez-vous. Tu as souris quand il le fallait, tu as prononcé tes phrases habituelles aux patients du docteur Lee, tu les as accueillis de façon à ce qu'ils ne ressentent pas ton mal-être, mais maintenant que ta journée est finie et que tu as rejoint ta voiture, tu ne parviens qu'à t'effondrer derrière ton volant. Les larmes coulent d'elles-mêmes et tu te couvres les yeux des mains, priant que personne ne passe dans le parking et te voie en train de chialer comme un gros bébé.

    Tu pleures pendant dix bonnes minutes avant que les larmes se calment enfin, et tu essuies tes joues de ton mieux avec le bout de tes manches, en espérant que les traces de mascara ne soient pas trop visibles. Puis tu démarres ta voiture et quittes le parking en prévoyant de rentrer directement chez toi pour te mettre en boule dans ton lit et n'en sortir que le lendemain matin à l'heure de te lever pour aller en cours. Mais quand tu passes devant ce café à la devanture si accueillante et chaleureuse, tu ressens le besoin d'y entrer pour y trouver un peu de réconfort dans une boisson chaude. Tu gares ta voiture le long de la route et t'avances vers la porte, ton regard accrochant l'horaire affiché à côté. Ca ferme dans dix minutes, mais tu décides quand même d'entrer et de te diriger vers le premier membre du personnel que tu croises.

    Bonjour. Excusez-moi, je sais que vous fermez bientôt... Avez-vous le temps de faire un chocolat chaud à emporter ? Sinon je repasserai un autre jour.

    Tu dis ça en t'inclinant pour marquer tes excuses. Tu espères qu'il accepteras et qu'il n'aura pas déjà nettoyé son matériel, qu'il ne te demandera pas de rentrer chez toi sans rien, sinon ce sera réellement une belle journée de merde...
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    Le plus dur, au départ, quand j'ai pris ce boulot, c'était même pas forcément d'enchaîner les heures au café. C'était d'enchaîner les heures au café, puis de rempiler pour le vidéoclub juste après ! Et ça laisse pas beaucoup de temps pour... Bah pour faire vivre quoi ! J'aime bien flâner en ville, tout seul ou avec des copains, surtout l'après-midi. C'est agréable. Je suis pas très bain de foule en fait, mais j'aime voir la vie circuler, sentir les odeurs de nourriture dans la rue et me goinfrer. Bon c'est vrai... J'aime bien faire les magasins aussi. Pour mes vêtements. Récemment j'ai mis à donner des vêtements que je portais plus depuis dix ans, ou que j'ai portés pendant dix ans, et il a fallu un ami pour me faire remarquer qu'il était peut-être temps de changer. Je vis une mode slow fashion sans le vouloir.  Mais du coup, j'ai plus grand-chose à me mettre, je fais le roulement entre les trois mêmes t-shirts. Pas que ça me dérange mais depuis que j'ai remis le nez dans les boutiques pour renflouer ma garde-robe, bah j'ai un peu chopé cette envie d'achat compulsif. C'est pas bien. J'essaye de penser à ma mère qui me rabâche sans arrêt qu'il y a des friperies avec plein de trucs bien. Mais j'aime pas porter des vêtements que d'autres ont mis, tu sais pas ce qu'ils ont fait dedans, c'est louche !

    Jaewon va partir, il a fini son service. Moi aussi. Je commence à redresser les chaises pour les poser sur les tables. Il n'y a plus personne, c'est la fin de journée. Plus qu'à nettoyer le comptoir, la vaisselle, et je suis bon. Ce que j'aime bien quand je nettoie, c'est que je peux plonger dans mes pensées. Me mettre à rêver, à imaginer des films. C'est limite thérapeutique. Je me demande quel film je vais regarder ce soir, au vidéoclub... En vrai, oui, c'est pas facile d'enchaîner le café, et le vidéoclub. Mais la vérité c'est que y a plus grand monde qui va au vidéoclub, parce que tout le monde a le streaming maintenant. Ou alors les gens ils craquent les films. Je sais pas faire mais si j'avais un ami pour m'apprendre, je le ferais aussi. Les cassettes ont plus le vent en poupe. Mais bon, en contrepartie, je peux pas dire que ce soit un job crevant. Je reste assis au comptoir, je peux me prendre une boisson, me faire une petite collation, tout ça devant un film. Tant que y a pas de clients je peux faire ma vie, et c'est cool. Donc tout est bien, non ? Ah, si seulement j'avais un petit copain, ou une petite copine...

    - Bonjour !

    Je relève la tête rapidement quand j'entends la sonnette tinter à l'entrée. Je pensais que j'avais retourné la pancarte pour indiquer la fermeture, mais non. Balai à la main, je finis de laver le bout de carrelage sur lequel j'étais, avant d'écouter une cliente de dernière minute. J'écoute, mais surtout, je suis captivé par le fait qu'elle ait les yeux tout rouges et des traces de noir autour. J'arrive pas à m'en empêcher, j'ai un froncement de sourcils interpellé.

    - Ah euh, oui, pour un chocolat chaud c'est encore possible ! Vous pouvez vous asseoir au comptoir, je finirai de nettoyer après.

    Hop, je remballe le seau pour l'écarter du passage et m'en retourne derrière le bar pour activer la machine et sortir un gobelet. Même à l'heure de fermeture, je fais ça bien.

    - Vous voulez un peu de crème chantilly dessus ? Un gâteau pour accompagner ? On a des brownies faits maison ! Il y a la carte juste ici.

    Je lui pointe du menton la petite pile de menus posée près de deux pots de sauce. La chocolatière commence à verser la boisson dans son récipient, et moi pendant ce temps je vais chercher le nécessaire pour compléter, si éventuellement madame veut autre chose avec. Je dis madame mais elle a l'air d'avoir mon âge. De temps en temps je jette quelques œillades, et c'est pas bien je sais, mais je peux pas m'en empêcher. J'ai l'impression qu'il est arrivé quelque chose de triste pour cette personne. J'ai envie de demander mais je suis pas certain que ce soit approprié. J'hésite. Si j'ai un signe d'ouverture, peut-être que je lui poserai la question...

    - Et voilà pour vous.

    Emballé dans un beau packaging kraft, chocolat chaud versé dans son gobelet, je tends le tout avec un sourire chaleureux.
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    Misery

    When the heart beats so slow
    @Oh Tae Eun
    (( ootd )) || Tu vois bien que tu déranges ce pauvre employé, qu'il est occupé à nettoyer la boutique avant de fermer et de rentrer chez lui pour, probablement, une soirée de repos bien méritée. Peut-être va-t-il retrouver sa chérie, se blottir avec elle dans leur canapé moelleux et regarder un film ensemble, pendant que toi... toi tu seras seule à te morfondre avec ton chat, Gaston. La vie est tellement injuste... Tu gardes les yeux baissés en exprimant ta demande, espérant qu'il accepte de prendre une minute pour te faire un chocolat chaud, puis tu le laisseras tranquille. Et quand il te dit oui, sur ce ton tellement gentil et attentionné, tu sens les larmes remonter jusqu'à tes yeux, touchée par sa sympathie et son altruisme.

    Merci.

    Tu t'inclines encore plus bas, avant de te diriger vers le comptoir, t'installant du bout des fesses sur un tabouret en veillant à ne pas le salir, supposant que le jeune homme vient de les nettoyer. Tu attends sagement, en silence, mais relèves la tête quand il te demandes si tu veux de la chantilly et une patisserie pour accompagner ta boisson. Sa gentillesse t'étonne, alors qu'il devrait s'agacer de voir une cliente débarquer si tard, et tu t'efforces de retenir les larmes qui menacent de déborder face à cette considération inattendue. Pourquoi est-ce que Min Su, lui, n'a pas su se montrer aussi gentil avec toi ? Pourquoi faut-il que ça soit les personnes dont on espère le plus qui nous fassent le plus mal, et au contraire celles dont on attend le moins qui nous surprennent en positif ?

    Je veux bien de la chantilly merci. Mais ce n'est pas la peine pour la pâtisserie, je ne veux pas vous embêter encore plus.

    Tu t'efforces de contrôler ta voix, mais tu la sens trembler pendant que tu le remercies. Les brownies te tenteraient bien, mais tu ne veux pas qu'il prenne du retard pour t'emballer un gâteau en plus de te préparer la boisson. Et puis, la gourmandise quand on a un chagrin d'amour, c'est la pire idée du monde, tu risques de te laisser aller et de finir avec 20kg sur chaque hanche avant la fin de la semaine. Alors non, tu résistes. Tu le regardes préparer ton chocolat chaud et le placer devant toi quand il est prêt.

    Merci. Combien je vous dois ?

    Tu te penches vers ton sac accroché à ton épaule pour en sortir ton portefeuille, attendant qu'il te donne une somme pour lui payer la boisson et laisser un pourboire généreux pour le remercier de sa gentillesse.
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    Y a une sous-fonction que j'ai découverte quand on fait un métier avec beaucoup de passage comme ça. Quand on croise beaucoup de monde je veux dire. Un peu comme les coiffeurs, on finit par devenir le psy des gens. Ils nous racontent leur vie. Je suppose que comme on se connaît pas, y a pas cette notion d'engagement, chacun vient un peu déposer ses bagages émotionnels et se livrer au comptoir. Des fois on apprend de ces trucs sur des clients, c'est des dingueries. En journée, j'ai pas beaucoup le temps de faire ça, je peux juste retenir les noms des habitués, ce qu'ils commandent toujours et comme ça ils ont même plus besoin de dire ; je fais. C'est ça être efficace, et puis ça fait naître de la bonne entente et des liens avec les autres.

    Mais elle, c'est la première fois que je la vois. Que je la vois ici. Je ne sais pas qui c'est mais quelque chose me dit que c'est une drôle de coïncidence. En lui tendant sa commande, je cligne des yeux quand je réalise qu'elle m'a posé la question. Le prix.

    - Ah ! Non, c'est pas la peine, c'est la maison qui offre. J'espère juste que ça ira mieux pour vous.

    Une minute.

    - ... Oubliez ce que je viens de dire. Profitez de votre chocolat chaud, et rentrez bien. Faites attention en sortant, ils font des travaux.

    Je me gratte la nuque, trop honteux. (Pourquoi j'ai dit ça) Je veux pas qu'elle se dise que je mets mon nez dans ses affaires mais c'est clair comme de l'eau de roche qu'un truc va pas. (Mais comment je pouvais l'ignorer ???) Juste, ça me regarde pas. (Je suis sûr que c'est une rupture) Bon. Je vais récupérer mon balai et mon seau pour reprendre le ménage, histoire de diluer la gêne dans l'eau savonneuse. (Ou alors elle a perdu son boulot, son patron l'a mise dehors parce qu'elle n'était pas aux normes vestimentaires de l'entreprise) Avec ça j'en aurai encore pour vingt bonnes minutes et je pourrai y aller. (Ils font vraiment des travaux en face ?) Tiens, il y a un truc sous la banquette.

    - Ah la la, encore un client qui a oublié quelque chose...

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