like a Parasite  @Bae Jae  

---

a musique résonne bruyamment dans l’enceinte du nightclub, sous les habitués et les autres qui y pénètrent pour la première fois. Les mêmes sensations, grisantes et enivrantes. Ce quelque chose qu’on ne semble pas concrètement retrouver dans d’autres boites de nuit. Cette extravagance, ce sentiment de péché qui ne concorde pas avec les mœurs, mais qui s’approche toutefois de l’âme fêtarde des coréens. Une harmonie singulière qui n’attend qu’un souffle pour se rendre sous les toiles d’une démesure encore plus grande. Et parmi eux, les propriétaires se posent l’un à côté de l’autre, les verres en mains et les regards scrutateurs. « Il y a une nouvelle drogue qui circule en ce moment, sous forme de vapeur, comme dans les cigarettes électroniques. Je ne sais pas encore s’il faut l’interdire ici ou pas. ».

Dans les zones strictement réserver à eux, dont les frères de cœur apposent leurs pattes de temps à autre. Bien que Jae fume bien plus que lui, plus adepte des collé-serrés avec les serveuses et les clientes. Qu’à cela tienne, chacun prête ainsi des yeux et des oreilles partout. « D’après les filles, on sort tout droit de zombieland, mais progressif. Ça va plus vite qu’on ne le pense. ». Et le business peut être percuté. Personne ne touche aux filles, mais les incidents peuvent arriver très rapidement. Mais il ne s’en plaint pas : le monde de la nuit regorge de faits et d’opportunités que personne ne connait à moins d’y appartenir. Et pour son besoin d’extravagance, il ne peut pas être mieux servi qu’aujourd’hui.