Amour doux-amer des temps jolis se nécrose à la lueur de vie ㅡ on les voyait si souvent oeuvrer sous les galeries stellaires, bénis par les rayons du Soleil ; les astres sincères. On est candide, et on est timide ! Soleil rougit si vite quand la Lune le contemple, beauté froide d'un Prince de glace — Nae était si bien différent de l'Univers qui les embrasse.

Et sur ces vieux quais d'Ine, ils se chamaillent, s'aiment et se déchirent !


Les gamins c'est difficile, et les gamins ça camoufle des “je t'aime” par des “je t'haine”. Alors on tente, on se rapproche ! Nae finalement, il fout pas les pétoches.

“Kei” qui glisse sur ses lèvres poupons comme un poème, une affection — Nae s'entiche de sa belle aura et ses rayons. Car dans ce bout d'univers, le Soleil colorie leur enfance sous les louanges de la musique et ses mélodies.

Ô astre éternel, explose en son sein, les divines carnations des amours angelots ; abîme donc ses oreilles du semblant amer de tes horribles mots. Car quand Soleil aime la Lune, il ne fait pas toujours beau !

Et surtout, ô surtout ajoute poèmes et douleurs à ses côtes frêles ( de brasier ) ㅡ de nébuleuses, et son toucher, et sa perfide vanité calcinant sous les éphémérides téméraires des affreuses colères solaires.

Mais Kei il a des ambitions, et Kei tout son petit monde s'effondre ! quand le paternel rentre à la maison pour peindre sur les corps pristine ; le bleu du ciel et les galaxies.

Qu'il hait Ine et le Japon, la campagne et ses pourris horizons. Entre lui et Nae, c'est fini — il quitte le pays pour ne plus jamais revenir.

Souvenirs et acrimonies d'un monde perdu dans son essence ! Kei s'enfuit loin d'ici, et Kei tente de devenir — le roi d'un nouveau monde, le Soleil d'une nouvelle vie.

⋆｡ ﾟ ︎｡ ⋆｡ ﾟ ﾟ ｡ ⋆