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N.E.W.S 
:: Flood :: RPs abandonnés
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C'est dans la douceur de l'après-midi, sous les poèmes d'un soleil bien timide que les notes de musique virevoltent dans ce petit coin de rue — il y a, quelque part sur ces chemins de vie, la lueur vernie d'une acoustique délicate. Ses phalanges sensibles dansent aisément sur le blanchâtre de ces cordes, dégageant dans cette atmosphère pristine, les premières mélodies d'une histoire contée par la musique. Nae apparaît comme un barde des temps modernes ; car il charme et attire, les belles mirettes du ciel et les indiscrètes. Des rougeurs sur les joues, gâté par la brise fraîche du mois de Janvier, c'est au cœur du café Osmanthus que Nae offre aux quelques clients l'élégance de sa maestria.
Le silence s'accompagne dans les rues, d'une éternelle pincée de sérénité — car plutôt vide de son monde, et vide de voitures.
Il n'y a que lui qui résonne.
Posture typique, empreinte des musiciens sûrs de leur harmonie, Nae berce presque ce bois mélodieux qu'il tient entre les doigts. Il suit ses mouvements avec la courbe de son corps, permettant à ces louanges musicales d'imprégner les psychés et les émouvoir.
C'est ce qu'il recherche en partie.
Une rédemption parfois peu câline.
Il a la tête bien pleine, lui. Et le travail, ça finit jamais par tout éteindre !
Car pour Nae, il n'y a rien de mieux que lorsque son doigté divin effleure ce monde à part, cet univers vibrant qui le transporte ailleurs.
Alors quand il termine sa prestation, le noiraud rend la guitare à un de ces collègues sous les quelques applaudissements des clients — ça se passe à merveille, et ça rajoute quelques couleurs à sa vie.
Puis, dans une frivole arrivée ; il voit ce garçon l'approcher, ça le fait sursauter !
Le silence s'accompagne dans les rues, d'une éternelle pincée de sérénité — car plutôt vide de son monde, et vide de voitures.
Il n'y a que lui qui résonne.
Posture typique, empreinte des musiciens sûrs de leur harmonie, Nae berce presque ce bois mélodieux qu'il tient entre les doigts. Il suit ses mouvements avec la courbe de son corps, permettant à ces louanges musicales d'imprégner les psychés et les émouvoir.
C'est ce qu'il recherche en partie.
Une rédemption parfois peu câline.
Il a la tête bien pleine, lui. Et le travail, ça finit jamais par tout éteindre !
Car pour Nae, il n'y a rien de mieux que lorsque son doigté divin effleure ce monde à part, cet univers vibrant qui le transporte ailleurs.
Alors quand il termine sa prestation, le noiraud rend la guitare à un de ces collègues sous les quelques applaudissements des clients — ça se passe à merveille, et ça rajoute quelques couleurs à sa vie.
Puis, dans une frivole arrivée ; il voit ce garçon l'approcher, ça le fait sursauter !
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Wons : 3030
Age : 24
Emploi/études : actuellement employé au e-smart (mais jusqu'à quand)
Lieu d'habitation : à la croisée des mondes (Bukdonggu chez ses parents)
Icônes : 
Citation : Si y a une chance, je la prends
Si y a une leçon, je l'apprends
Si y a une leçon, je l'apprends
Aes : 
⋆⁺₊⋆ nos étoiles vagabondes ⋆⁺₊⋆
quand la lune touchera la terre
quand les étoiles imploseront
quand la neige deviendra feu
quand l'eau se changera en poussière
je serais là près de toi
aujourd'hui, hier et demain encore
jusqu'à la dernière seconde
jusqu'au dernier effort
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Avatar : Han Jisung [SKZ]
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Jang Ma Eum Orenji
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ce beau décor n'appartient pas à son monde. Ces bâtiments carrés, strictes, plutôt fades aux yeux du garnement qui foule le sol dallé de ses chaussures trop grandes. Il déambule tel un vagabond, à la recherche d'une fleur à butiner ou d'une branche où se percher. Quelques têtes se tournent sur son passage, des bras se lèvent, des salutations qu'il rend avec un sourire aux lèvres. L'attraction d'un corps reconnaissable, au milieu d'une marée d'étudiants qui vont et viennent. Certains le connaissent, d'autres pas. Ma Eum ne s'en formalise pas, il ne fait que passer dans l'intention de ramener quelques affaires empruntées à un bon pote du lycée. L'université ne l'a jamais intéressé, ni les longues études. Préférant le risque d'un voyage sur des mers orageuses, vers des horizons nuancés d'une palette colorée. Des tons plus sombres, au plus lumineux.
Et c'est là qui la trouve, cette affiche.
Ses yeux se perdent dessus, comme aimanté. Les mots glissent sous sa rétine, s'imprimant dans son encéphale, quand ses doigts viennent l'arracher d'un geste sec. Un intérêt particulier pour le titre, dont le domaine pique sa curiosité grandissante. La musique, ça, c'est un monde qui lui plaît. Sa tâche terminée, il vogue vers un nouvel océan, sur une barque qui tangue, mais ne cède jamais aux flots tempétueux.
Ses pas l'ont menés à l'adresse indiquée sur le poster, aidé par une maps numérique qui sauve trop souvent sa vie. La malice au fond des yeux, le brun vient fracasser sa carcasse au coeur d'une nouvelle galaxie, sous des étoiles qui scintillent. Un firmament se propage dans l'air, une voie lactée qui se reflète dans ses iris quand elles se posent sur cette petite scène. La musique l'enivre, semblable au chant d'une sirène. Et son embarcation chavire, emportant son âme dans les profondeurs.
Sa conscience se heurte à des éclats de lumière pâle. Une mélodie imperceptible au coeur, qui résonne jusque dans sa tête. Si les uns applaudissent, lui se faufile. Il traverse la distance qui le sépare de cette grande silhouette. à l'image d'un rapace se jetant sur sa proie, il déploie ses ailes et sort ses serres, prêt à s'abattre sur sa pauvre victime du moment. Or, ses jambes se figent peu à peu à l'approche, devenant plus oisillon que vautour.
- C'était incroyable!
Chantonne l'enfant, dont l'esquisse fend sa bouille ronde. L'affiche au bout des doigts, il se fond d'abord en compliment, oubliant à moitié la raison de sa venue.
Et c'est là qui la trouve, cette affiche.
Ses yeux se perdent dessus, comme aimanté. Les mots glissent sous sa rétine, s'imprimant dans son encéphale, quand ses doigts viennent l'arracher d'un geste sec. Un intérêt particulier pour le titre, dont le domaine pique sa curiosité grandissante. La musique, ça, c'est un monde qui lui plaît. Sa tâche terminée, il vogue vers un nouvel océan, sur une barque qui tangue, mais ne cède jamais aux flots tempétueux.
Ses pas l'ont menés à l'adresse indiquée sur le poster, aidé par une maps numérique qui sauve trop souvent sa vie. La malice au fond des yeux, le brun vient fracasser sa carcasse au coeur d'une nouvelle galaxie, sous des étoiles qui scintillent. Un firmament se propage dans l'air, une voie lactée qui se reflète dans ses iris quand elles se posent sur cette petite scène. La musique l'enivre, semblable au chant d'une sirène. Et son embarcation chavire, emportant son âme dans les profondeurs.
Sa conscience se heurte à des éclats de lumière pâle. Une mélodie imperceptible au coeur, qui résonne jusque dans sa tête. Si les uns applaudissent, lui se faufile. Il traverse la distance qui le sépare de cette grande silhouette. à l'image d'un rapace se jetant sur sa proie, il déploie ses ailes et sort ses serres, prêt à s'abattre sur sa pauvre victime du moment. Or, ses jambes se figent peu à peu à l'approche, devenant plus oisillon que vautour.
- C'était incroyable!
Chantonne l'enfant, dont l'esquisse fend sa bouille ronde. L'affiche au bout des doigts, il se fond d'abord en compliment, oubliant à moitié la raison de sa venue.
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Doucement, le café reprend une atmosphère plus normale et moins légère. Des voix s’élèvent, des paroles se perdent sous la candeur des sourires ; et le voilà, lui, sous ses airs princiers à fixer les mirettes émerveillées d’un jeune homme aux lueurs enfantines. Il y a, au-dessus de ses mèches, cette auréole de nacre qui arbore son aura. Ça le surprend Nae — ça l'aveugle aussi, d'une certaine manière.
Nae hésite, et Nae regarde au-delà de sa psyché. Un silence naît à la commissure de ses lèvres, contraint la psalmodie bruyante de cet être grandiloquent qui s'est faufilé à travers ces bouts d'existence.
« Mh… » soupire-t-il, dans un souffle équivoque.
Il n'est accoutumé à ces apartés de quelques secondes, à ces regards bien plus sincères qu'une admiration passagère. Alors ses phalanges viennent tendrement clairsemer le jais de sa chevelure, qui se fane à l'arrière à la manière des chutées de pétales.
Quelques oeillades de son collègue, et il le voit rire narquoisement ; c'est qu'il l'embête souvent d'ailleurs, Nae et sa facilité à attirer les cœurs. Un soupir, un regard et sur la toile de son faciès se crayonne l'ébauche d'une bonté insoupçonnée. Nae s'incline légèrement face à Ma Eum, reconnaissant de sa gratitude.
« Je vous en remercie. »
Et ses mots s'envolent dans une douceur étrangère, écho de sa langue maternelle qui s'entend encore et qui existe comme un accent incolore. Nae hésite de nouveau, se tourne vers son collègue, puis ancre ses yeux ardents dans ceux du passant.
« Puis-je savoir qui vous êtes ? Je ne pense pas vous avoir… » un rire nerveux le prend, un peu timide. « … déjà vu. Enfin, êtes-vous venu pour la prestation uniquement ? Je pourrais vous proposer nos cafés, je reprends mon service alors… »
Nae hésite, et Nae regarde au-delà de sa psyché. Un silence naît à la commissure de ses lèvres, contraint la psalmodie bruyante de cet être grandiloquent qui s'est faufilé à travers ces bouts d'existence.
« Mh… » soupire-t-il, dans un souffle équivoque.
Il n'est accoutumé à ces apartés de quelques secondes, à ces regards bien plus sincères qu'une admiration passagère. Alors ses phalanges viennent tendrement clairsemer le jais de sa chevelure, qui se fane à l'arrière à la manière des chutées de pétales.
Quelques oeillades de son collègue, et il le voit rire narquoisement ; c'est qu'il l'embête souvent d'ailleurs, Nae et sa facilité à attirer les cœurs. Un soupir, un regard et sur la toile de son faciès se crayonne l'ébauche d'une bonté insoupçonnée. Nae s'incline légèrement face à Ma Eum, reconnaissant de sa gratitude.
« Je vous en remercie. »
Et ses mots s'envolent dans une douceur étrangère, écho de sa langue maternelle qui s'entend encore et qui existe comme un accent incolore. Nae hésite de nouveau, se tourne vers son collègue, puis ancre ses yeux ardents dans ceux du passant.
« Puis-je savoir qui vous êtes ? Je ne pense pas vous avoir… » un rire nerveux le prend, un peu timide. « … déjà vu. Enfin, êtes-vous venu pour la prestation uniquement ? Je pourrais vous proposer nos cafés, je reprends mon service alors… »
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quand la lune touchera la terre
quand les étoiles imploseront
quand la neige deviendra feu
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je serais là près de toi
aujourd'hui, hier et demain encore
jusqu'à la dernière seconde
jusqu'au dernier effort
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Jang Ma Eum Orenji
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Quand un vent froid rencontre un air plus chaud, cela provoque une tornade. C'est exactement ce qu'il est, Ma Eum, un ouragan difficile à contenir et qui emporte tout sur son passage. Il souffle avec ardeur, pliant les arbres vers le sol, soulevant le toit des maisons. L'effronté laisse derrière lui qu'un torrent de débris, sous un soleil qui se lève au loin. Une aura lumineuse qui éblouit, perce les nuages et ramène la chaleur dans les coeurs froids.
L'expression de son visage n'est qu'admiration et fascination, à la recherche d'une quête secrète chez ce nouveau personnage qu'il rencontre et côtoie. Les compliments franchissent la barrière de ses lèvres, la sincérité dans la voix. Et son esquisse s'élargit au remerciement, une ligne qui s'étire et affine ses lippes. Un sourire qui découvre une dentition éblouissante, qui fait rebondir ses joues et imprime davantage cette mine enfantine.
- Je suis Ma Eum.
Les mots claquent dans l'air, sec et direct. Ils ne sont pas violent, ni méchant. Juste cinglant comme un coup de fouet.
- C'est la première qu'on se rencontre. Je me serais souvenu si nous nous étions déjà vu.
Il rit, de manière légère. Un son qui flotte au-dessus de leurs caboches et se perd dans l'immensité de l'espace. Le garçon scintille comme un astre, dodelinant de la tête sans perdre cette joyeuse ébauche qui peint ses lèvres.
- Je suis venu pour ça.
Son bras se lève, il présente l'affiche qu'il a récupéré dans cette faculté. C'est la raison de sa venue, une quête qu'il a accepté comme le personnage principal d'un jeu rpg. Un débordement de curiosité face aux mots apposés. Il s'enivre de singularité, se berce d'un désir innovant.
L'expression de son visage n'est qu'admiration et fascination, à la recherche d'une quête secrète chez ce nouveau personnage qu'il rencontre et côtoie. Les compliments franchissent la barrière de ses lèvres, la sincérité dans la voix. Et son esquisse s'élargit au remerciement, une ligne qui s'étire et affine ses lippes. Un sourire qui découvre une dentition éblouissante, qui fait rebondir ses joues et imprime davantage cette mine enfantine.
- Je suis Ma Eum.
Les mots claquent dans l'air, sec et direct. Ils ne sont pas violent, ni méchant. Juste cinglant comme un coup de fouet.
- C'est la première qu'on se rencontre. Je me serais souvenu si nous nous étions déjà vu.
Il rit, de manière légère. Un son qui flotte au-dessus de leurs caboches et se perd dans l'immensité de l'espace. Le garçon scintille comme un astre, dodelinant de la tête sans perdre cette joyeuse ébauche qui peint ses lèvres.
- Je suis venu pour ça.
Son bras se lève, il présente l'affiche qu'il a récupéré dans cette faculté. C'est la raison de sa venue, une quête qu'il a accepté comme le personnage principal d'un jeu rpg. Un débordement de curiosité face aux mots apposés. Il s'enivre de singularité, se berce d'un désir innovant.
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« Ma Eum dites-vous ? » c’est un écho singulier qui résonne-là à son ouïe sensible, ce prénom évoque un son si gracieux à sa psyché de marbre, apporte quelque douceur dans l’équivoque de son creux. Et quand sa voix s’élève tendrement dans un souffle de verveine claire, les prunelles de Nae cillent — papillonnent face à cette lueur d’étincelle. Gamin resplendit, gamin semble si bien le couvrir d’une admiration pateline ! alors archange se voit les joues se rougir de sentiments, y cueille dans leur échange une réminiscence du ciel et ses espérances.
« Enchanté Ma Eum, je me prénomme Nae. » conte-t-il tout bas, d’une éloquence si claire, formelle et pourtant bien basse. « Votre prénom semble raconter quelque chose de doux. » se confie Nae, une délicate aménité qui lui glisse sur le bout des lèvres comme un poème – une psalmodie sincère qu’il avoue comme sérénade. Les cours de coréen ; la langue de papa qui aura su faire naître en son creux, les significations et le symbolisme de certains sons. L’esquisse de son sourire se reflète à ses ambres, et quand Nae le distingue parmi les autres ; Ma Eum prétend exister dans une sphère si singulière, alors ça le déconcerte ! l’embête.
Quand cette affiche se glisse ainsi sous ses yeux, il y a dans ses mirettes de brun – un tout qui se rallume; l’Université frivole, où s’écoulent sur sa toile d’existence, les éclats d’une jouvence éparpillée dans l’innocence des rêves et l’inespérance de les voir accordés par cette fortune de malice qui plane si haut au-dessus de leur être.
« Oh. » s’étonne-t-il timidement. « Je n’aurais jamais pensé voir un étudiant se ramener aussitôt, il faut dire que je les ai affichées si récemment. » qu’il conclut, ignare, un brin de calme venant se complaire dans l’océan de bruits qui les encercle. De nouveau, ses mirettes papillonnent de son minois à ce bout de papier. « On organise souvent ce genre de petits événements le week-end, mais c’est parfois difficile d’attirer les étudiants, alors merci d’être venu. Sincèrement. »
Et avant que cette affiche ne les lie davantage, Nae lui rend un sourire timide qui peine encore à briller. « Le prochain se tiendra dans une semaine, peut-être que je vous y reverrai. »
« Enchanté Ma Eum, je me prénomme Nae. » conte-t-il tout bas, d’une éloquence si claire, formelle et pourtant bien basse. « Votre prénom semble raconter quelque chose de doux. » se confie Nae, une délicate aménité qui lui glisse sur le bout des lèvres comme un poème – une psalmodie sincère qu’il avoue comme sérénade. Les cours de coréen ; la langue de papa qui aura su faire naître en son creux, les significations et le symbolisme de certains sons. L’esquisse de son sourire se reflète à ses ambres, et quand Nae le distingue parmi les autres ; Ma Eum prétend exister dans une sphère si singulière, alors ça le déconcerte ! l’embête.
Quand cette affiche se glisse ainsi sous ses yeux, il y a dans ses mirettes de brun – un tout qui se rallume; l’Université frivole, où s’écoulent sur sa toile d’existence, les éclats d’une jouvence éparpillée dans l’innocence des rêves et l’inespérance de les voir accordés par cette fortune de malice qui plane si haut au-dessus de leur être.
« Oh. » s’étonne-t-il timidement. « Je n’aurais jamais pensé voir un étudiant se ramener aussitôt, il faut dire que je les ai affichées si récemment. » qu’il conclut, ignare, un brin de calme venant se complaire dans l’océan de bruits qui les encercle. De nouveau, ses mirettes papillonnent de son minois à ce bout de papier. « On organise souvent ce genre de petits événements le week-end, mais c’est parfois difficile d’attirer les étudiants, alors merci d’être venu. Sincèrement. »
Et avant que cette affiche ne les lie davantage, Nae lui rend un sourire timide qui peine encore à briller. « Le prochain se tiendra dans une semaine, peut-être que je vous y reverrai. »
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Jang Ma Eum Orenji
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- C'est bien ça, Ma Eum. Comme le coeur.
Il aime rappeler à qui veut l'entendre que son prénom signifie littéralement "coeur " dans sa langue natale. Que tout chez lui le ramène à cet organe palpitant dans sa poitrine, l'offrant à ceux et celles en recherchent d'une amitié sincère ou d'un coffre où ranger des secrets, des confidences. Ses pulpeuses s'étirent aux mots échangés, à une présentation brève, mais chaleureuse.
- Enchanté, Nae.
Rétorque le brun sans perdre son esquisse, accueillant son prénom avec douceur pour mieux l'imprimer dans son esprit. Telle une étiquette qu'il vient fourrer dans un tiroir, avec tant d'autres petits bouts de papiers portant divers noms et prénoms.
- Vraiment? ça doit être la raison de ce choix pour mes parents.
La tendresse déposée au sommet de son crâne, une auréole de bonté qui scintille dans une mer calme. Ce n'est pas toujours plat, quelques vagues défont la surface et amène des remous écumeux dans son quotidien tumultueux. L'enfant n'est pas venu de la mer pour conquérir l'île sur laquelle il vient de s'échouer, seulement la visiter et en découvrir davantage sur ce qu'il a pu voir de loin. Ma Eum est ainsi, aventurier dans l'âme, un brin casse-cou et terriblement désobéissant.
L'affiche est son point de départ. Elle est apparue sous ses iris comme un mirage, une oasis de délivrance dans un désert aride. La curiosité guide ses pas, l'emmenant au-delà de sa propre audace.
- Je ne suis pas un étudiant. En vérité, j'ai arrêté l'école après le lycée. C'est dérangeant?
Il n'avait pas songé, en récupérant cette affiche dans la fac d'un ami, qu'elle ne concerne que les étudiants. Ce n'est pas embarrassant, il n'est pas si facilement gêné. Ma Eum attend une réponse, à savoir s'il peut participer ou non.
- J'aimerai bien. Si je peux me fondre dans la peau d'un étudiant.
Un son léger quitte sa gorge, un doux rire de plaisanterie. Il ne veut aucunement affecter la personne face à soi sur un plan émotionnel. Si l'un est comme un soleil, cela ne veut pas dire que l'autre peut l'être aussi. Ma Eum en a bien conscience, et il ne cherche pas un astre similaire au sien.
- C'était cool ce que tu faisais sur scène. Tu joues de la guitare depuis longtemps?
Et elle revient, cette indiscrétion juvénile. Accompagnée d'une ébauche colorée sur un faciès à la mine pétillante. Un Polaris au coeur d'une nuitée, visible à l'oeil nu aux quatre coins de la voie lactée.
Il aime rappeler à qui veut l'entendre que son prénom signifie littéralement "
- Enchanté, Nae.
Rétorque le brun sans perdre son esquisse, accueillant son prénom avec douceur pour mieux l'imprimer dans son esprit. Telle une étiquette qu'il vient fourrer dans un tiroir, avec tant d'autres petits bouts de papiers portant divers noms et prénoms.
- Vraiment? ça doit être la raison de ce choix pour mes parents.
La tendresse déposée au sommet de son crâne, une auréole de bonté qui scintille dans une mer calme. Ce n'est pas toujours plat, quelques vagues défont la surface et amène des remous écumeux dans son quotidien tumultueux. L'enfant n'est pas venu de la mer pour conquérir l'île sur laquelle il vient de s'échouer, seulement la visiter et en découvrir davantage sur ce qu'il a pu voir de loin. Ma Eum est ainsi, aventurier dans l'âme, un brin casse-cou et terriblement désobéissant.
L'affiche est son point de départ. Elle est apparue sous ses iris comme un mirage, une oasis de délivrance dans un désert aride. La curiosité guide ses pas, l'emmenant au-delà de sa propre audace.
- Je ne suis pas un étudiant. En vérité, j'ai arrêté l'école après le lycée. C'est dérangeant?
Il n'avait pas songé, en récupérant cette affiche dans la fac d'un ami, qu'elle ne concerne que les étudiants. Ce n'est pas embarrassant, il n'est pas si facilement gêné. Ma Eum attend une réponse, à savoir s'il peut participer ou non.
- J'aimerai bien. Si je peux me fondre dans la peau d'un étudiant.
Un son léger quitte sa gorge, un doux rire de plaisanterie. Il ne veut aucunement affecter la personne face à soi sur un plan émotionnel. Si l'un est comme un soleil, cela ne veut pas dire que l'autre peut l'être aussi. Ma Eum en a bien conscience, et il ne cherche pas un astre similaire au sien.
- C'était cool ce que tu faisais sur scène. Tu joues de la guitare depuis longtemps?
Et elle revient, cette indiscrétion juvénile. Accompagnée d'une ébauche colorée sur un faciès à la mine pétillante. Un Polaris au coeur d'une nuitée, visible à l'oeil nu aux quatre coins de la voie lactée.