♡ ・・ contexte
Séoul, capitale de la Corée, peuplée de gens aux ambitions et rêves multiples et différents. Vous vous baladez parmi eux, le regard déterminé ou, au contraire, voguant avec hésitation sur les bâtiments qui vous entourent. Jusqu'à ce que vos yeux tombent sur une carte de visite abandonnée au sol, qui représente ce que vous cherchiez, consciemment ou non. Dessus, une inscription : Nous vous offrons une deuxième chance.

Depuis quelques mois, l'entreprise Second Chance a installé ses bureaux à Séoul, où elle s'est donnée pour mission d'offrir une deuxième chance à tous ceux qui en ont besoin. Que vous ayez perdu votre travail, vécu une rupture compliquée, ou soyez en demande de réinsertion sociale, les portes de l'agence vous sont ouvertes, peu importe votre histoire ou votre passif.

N.E.W.S

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17/08/23 - Création du forum
16/08/23 - Naissance du concept

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Le concept du forum est issu de la connexion des rares neurones possédés par le staff. Le graphisme est signé Opi, et les codages sont gérés par Yunie. Merci de ne pas nous plagier ♥ Ceux qui nous ont aidées à faire tout ça se trouvent juste ici
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    when the sun goes downsongoutfit@Song Keiji



    Mars 2019, Ine (Préfecture de Kyoto)

    ▬ Et la belle Ine, sous les louanges éther d’un ciel de bleu se courbe et valse quand les risées venteuses caressent les cîmes de ce pittoresque village. Soleil se voit alors glisser sur les cumulus de nacre qui se clairsèment en larmes célestes, dans cette toile d’univers au-dessus de son être à lui, ce bout de garçon à la chevelure de jais – aux prunelles tendres et épurées ! En voilà donc une juvénile existence, celle d’un amouraché de solaire qui file sur le quai, entre les divines funaya et leur histoire si bien narrée. Maladroit, il manque de trébucher ; il pouffe, un rire célestin qui accompagne l’innocence de ses arabesques.

    La matinée semble spéciale ! c’est doux, et ça fait vibrer ce myocarde verglacé. Nae ressent le monde au creux de ses côtes – le pétillement des sentiments qui implosent en son sein, quand l’échine s’effleure de ‘lui’, de cet autre amoureux qu’il considère sien. Il prépare tout cela depuis quelques nuitées, envisage ce coin de forêt dont la viridité pristine n’a que trop brillé dans le sincère de leurs yeux à eux, sur leur échine devenue muse de poèmes et de baisers capricieux.

    Nae semble heureux, et Nae il veut le partager à deux.

    Chaussures qui glissent de son talon par ses phalanges, elles se mélangent à l’entrée à celles des parents. Et c’est qu’il se faufile dans la maisonnée de bois le petit, venant déposer sur son lit quelques délices d’Eden et peut-être même, quelque sentiment amène. S’élève donc de cette fenêtre de verre sa frimousse d’angelot, épie la funaya d’en face – celle de l’aimé, Keiji Ueno. Nae s’abaisse, ramasse entre ses doigts frêles ces gobelets de rouges ! un long fil les relient à la maison voisine, belle réminiscence d’une idée enfantine. Il attend – Il peine, aucune syllabe ne sort de ses lèvres. Puis dans un dernier souffle, s’élève et l’appelle :

    Hey !” tente-t-il, timide de croiser sous les nuages, les beaux yeux du Soleil. “Kei, c’est moi.” alors les voilà bien rougies ses pommettes angelines, quand prunelles se collent aux siennes et que Soleil montre son faciès. Candide sourire se naît au pli de ses lèvres, il ajoute : “Rejoins-moi en bas, soleil.

    Beaux astres s’éclipsent, se voient en malice ! les doigts sont fébriles, les lèvres sensibles. Nae attend quelques secondes à l’entrée d’à côté, voit dépasser dans le transparent de cette porte boisée, les clairs rayons de l’être. Le coeur devient musical ! bat la chamade quand la porte s’ouvre sur Keiji. Un ange passe.

    Hmpf.” ses lèvres s’entrouvent pour n’émettre qu’un piètre son, innocence qui se fane à son monde. “Mes parents sont au marché, alors…” il balbutie, fronce des sourcils. “Enfin, j’avais pensé que… Qu’on pourrait aller se baigner. Tu sais, toi et… Toi et moi.” avoue-t-il, en jouant avec ses doigts à la manière des enfants. "Tu m'manques, alors..."

    Alors tout devient équivoque, incertain dans l’existence – l'une de ses phalanges se glisse pour venir effleurer celle de Keiji, retrouver l'essence de leur jouvence. Et sous des regards insouciants, Nae cherche le visage des parents, la silhouette d’un passant. Mais une fois sûr que l’univers leur est vide, ses mains se courbent sous la douceur de son visage et dépose sur les lèvres de Keiji, un doux poème d’envie. “À dans quinze minutes, mh ?