:: Flood :: RPs abandonnés
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@Ài Blade
douce créature sous l’ciel étoilé ;
douce princesse sous les lumières artificielles d’la ville.
— nyra ;; beaucoup d’mots peuvent définir la pierre précieuse qu’elle est. douce ; intelligente & peut — être un peu trop téméraire. poupée des hauts quartiers ; elle ne vir que pour très peu d’choses ou beaucoup trop peut — être ; c’qui est sur c’est qu'elle n'a plus peur de vivre. La demoiselle, jolie - duchesse, est des solitaires, des isolés, des abandonnés. Elle aime à fredonner des paroles oubliées ; à susurrer des mots étranglés ; l’tout dans l’confort de son désert dépeuplé.
Et vous la trouverez là, sous l’excitation et l’agitation d’cette nuit — à ce bar qu'elle comment à connaître un peu trop bien ; et les lèvres cerise ; prunelles de miel criant leur douceur constante.
Les soirées des quartiers huppés remplissent généralement toujours les mêmes critères. les “m'as-tu-vu” sortent leurs plus belles tenues, prêtes à tomber dans les bras du premier bouffon qui passe et qui offrira l'premier verre. Nyra se demanda presque si elle appartenait à ce groupe de filles, l'premier verre s'avéra être l'présent d'un garçon qui s'voyait probablement finir la soirée avec l'avocate, sans s'douter une seule seconde les motivations d'cette dernière, n'répondant qu'à un seul mot : l'ivresse. l'foie connaissait son coup d'grâce. l'taux d'alcool foutrement important, l'intoxication s'flairait, mais elle n'en avait que faire : papa n'était plus là pour lui r'serrer les vis. nymphette tanguait d'droite à gauche, n'comprenait plus grand chose, s'sentait toute drôle dans c'corps pourtant si familier, pourtant si étranger.
La liqueur échauffe les corps,
qui s'échauffe entre eux
avant de s'évanouir dans le lit
de la débauche et des travers ;
quant à elle...
Nyra, elle doit rentrer.
Nyra, elle n'bouge plus,
Nyra, j'me sens mourir.
La poitrine serrée, elle se dirige vers la sortie, désespérée pour un courant d'air frais. La Vision troublée, elle ne semble pas remarquer qu'elle oublie de ramener avec elle ce précieux carnet où ses mots et maux trônent noir sur blanc. Ses talons claquent contre le bitume, sa démarche autrefois féline remplacée par une chancelante. & puis, les genoux au sol — Nyra, elle a besoin d'aide à c'moment précis où le peu de dignité restante lui échappe : y a tout qui remonte. ça dégueule, ça chiale, ça s'maudit. Quelques vigiles autour l'entendent mais décide d'lui tourner l'dos, rien que pour cette fois ; encore une fois. la solitude reste sa plus belle amie.
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Vesna Pandora Sagwa
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@Sun Nyra
Les baskets se déposent contre le bitume, en même temps qu’un genou. L’échine est parcourue de frissons, peau mise à nu dans le ciel nocturne, là où la fraicheur l’embrasse avec ferveur. Les phalanges, aussi refroidies, n’hésite pourtant pas à soulever les mèches tombantes lorsque les bruits se déchirent un peu plus bas. Les rétines ne se posent pas sur ce tableau navrant, barrant son battant d’une sensible peine. Quand bien même, il ne peut comprendre les tourments qui semblent persister chez sa muse, les résultats qu’il aperçoit chaque jour le désole un peu plus, sans pour autant perdre l’engagement d’un cœur adorateur – il vit pour celle-ci, après tout, dans la simplicité de sa fantasque aventure.
Et les mots n’ont nul besoin de s’apposer des mots lorsque les gestes sont plus équivoques. Le serveur préfère clôturer ses lèvres et l’aider, celle qui se perd dans ce qu’elle ressort. Le temps a beau s’étirer, il reste dans la même position. Même après les secousses et les hoquets, les tremblements et lorsque tout finit par s’estomper. Que le silence s’appose entre les deux carcasses. Et, lentement, sa paume s’étend, afin de l’aider à se relever. Il lui laisse son moment, de reprendre contenance, les pupilles allant ailleurs fixer un point imaginaire et revenir ensuite vers elle, systématiquement.
« Vous… allez bien ? ». Il tend un mouchoir, récupérer de sa poche arrière pour elle, qu’il garde, toujours en cas de besoin. Comme maintenant, apparemment. Et de l’autre, il vient tendre un petit carnet, soigneusement refermé. « Vous avez oublié ça, je venais vous le rendre. ». Quitte à courir des kilomètres s’il le fallait pour le revoir encore un peu. Quelques secondes, quelques minutes, qui lui suffisent à bien des égards. Pour se perdre dans son regard, avec quelques espoirs peut être vains, mais suffisant pour lui.